Robert Silverberg - Valentin de Majipoor

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Valentin de Majipoor: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Majipoor, la planète géante, règne Lord Valentin le Coronal, qui, naguère jongleur, a retrouvé son trône, mais conservé un corps d’emprunt. Ces faits de haute chronique ont été relatés dans Le château de Lord Valentin.
Mais il n’est pas dit que le règne de Valentin restera serein. Tandis que le Coronal entreprend son Périple à travers les immensités de Majipoor, afin de se faire voir de ses peuples, accompagné de Carabella, son épouse bien aimée, de ses amis des jours d’infortune devenus grands seigneurs et d’une armée de courtisans, les nuages s’amoncellent, les maladies frappent les récoltes, s’étendent comme feu de forêt. Des monstres surgissent des forêts d’habitude paisibles de Majipoor. La famine survient, et la rébellion.
Faudra-t-il faire la guerre aux Changeformes ? Car ce sont eux, premiers occupants de la planète, jadis massacrés et refoulés par les humains venus de l’espace, qui tentent une nouvelle révolte. Valentin, qui est épris de paix et d’amour, ne parvient pas à s’y résoudre. Majipoor va-t-elle sombrer ?

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— Vous devez être fou, dit Sempeturn.

— Ce n’est pas mon avis.

— Laisser ma ville sans surveillance ? Couvrir plusieurs milliers de kilomètres pour renoncer à mon autorité en faveur d’un usurpateur ?

— C’est nécessaire, lord Sempeturn.

— À Khyntor, je suis seul à décider de ce qui est nécessaire.

— Il faut que cela change, dit Valentin.

Il se glissa aisément dans l’état de transe et projeta une infime partie de son esprit en direction de Sempeturn, jouant avec lui et faisant froncer les sourcils de perplexité au petit homme rougeaud. Il envoya dans le cerveau de Sempeturn l’image de Dominin Barjazid habitant le corps qui autrefois était le sien.

— Reconnaissez-vous cet homme, lord Sempeturn ? dit-il.

— C’est… c’est… c’est l’ancien lord Valentin !

— Non, dit Valentin en envoyant une forte secousse de sa force mentale au faux Coronal de Khyntor.

Sempeturn vacilla, faillit tomber et s’agrippa aux hommes en uniforme vert et or qui l’entouraient. La couleur de ses joues s’accentua et devint violette comme du raisin trop mûr.

— Qui est cet homme ? demanda Valentin.

— C’est le frère du Roi des Rêves, murmura Sempeturn.

— Et pourquoi a-t-il les traits de l’ancien lord Valentin ?

— Parce que… parce que…

— Dites-le moi.

Sempeturn plia les genoux et s’affaissa doucement jusqu’à ce que ses mains tremblantes touchent presque le sol.

— Parce qu’il a volé le corps du Coronal afin d’usurper son titre et qu’il l’a gardé… par la grâce de celui qu’il voulait renverser…

— Et qui suis-je donc ?

— Vous êtes lord Valentin, dit piteusement Sempeturn.

— C’est faux. Qui suis-je, Sempeturn ?

— Valentin… le Pontife… le Pontife de Majipoor…

— Exact. Enfin. Et si je suis le Pontife, qui est le Coronal ?

— Celui… que vous avez nommé… votre majesté.

— J’ai dit qu’il s’appelle lord Hissune et qu’il vous attend à Ni-moya. Allez, rassemblez vos chevaliers, prenez la route de l’est avec votre armée et servez votre Coronal selon son bon plaisir. Partez, Sempeturn ! Partez !

Il projeta une dernière décharge d’énergie mentale vers Sempeturn qui chancela, vacilla et se laissa tomber à genoux.

— Majesté… votre majesté… pardonnez-moi…

— Je passerai une ou deux nuits à Khyntor, dit Valentin. Veillez à ce que tout soit en ordre. Et puis je pense que je me dirigerai vers les provinces occidentales où j’ai d’autres tâches à accomplir.

Il se retourna et vit Carabella qui le regardait comme si des ailes ou des cornes lui avaient poussé. Il lui sourit et lui envoya un baiser du bout des doigts. Cela m’a donné soif, songea-t-il. Je ne refuserais pas une ou deux coupes de bon vin, s’ils en ont à Khyntor.

Il baissa les yeux sur la dent de dragon qu’il avait gardé au creux de sa main et la caressa légèrement du doigt. Il entendit de nouveau le son des cloches et crut percevoir un frôlement d’ailes puissantes au plus profond de son âme. Il enveloppa soigneusement la dent dans un bout de soie colorée qu’il demanda à Carabella et la lui tendit.

— Prends-en bien soin jusqu’à ce que je te la redemande, ma douce, dit-il. Je pense qu’elle me sera bien utile.

Il regarda la foule et aperçut Millilain, la femme qui lui avait donné la dent. Elle avait les yeux fixés sur lui et ils flamboyaient. Cette effrayante intensité exprimait à la fois la révérence et le ravissement, comme si elle contemplait un être divin.

3

Hissune se rendit compte qu’une violente discussion avait lieu derrière la porte de sa chambre. Il s’assit dans son lit, fronça les sourcils et cligna légèrement des yeux. Il aperçut par la grande fenêtre qu’il avait à sa gauche la première lueur rougeâtre du soleil à l’horizon. Il avait veillé tard dans la nuit pour préparer l’arrivée de Divvis le jour-même et il était mécontent d’être tiré de son sommeil si peu de temps après l’aube.

— Qui est là dehors ? grommela-t-il. Par le Divin, quel est ce remue-ménage ?

— Monseigneur, il faut que je vous voie immédiatement ! fit la voix d’Alsimir. Vos gardes disent que vous ne devez être réveillé sous aucun prétexte, mais il faut absolument que je vous parle !

— Puisqu’il semble que je suis réveillé, tu peux entrer, dit Hissune en soupirant.

Il y eut un bruit de verrous que l’on tirait et au bout de quelques instants Alsimir entra, l’air très agité.

— Monseigneur…

— Que se passe-t-il ?

— La ville est attaquée, monseigneur ! Hissune fut tout à fait réveillé.

— Attaquée ? Par qui ?

— D’étranges et monstrueux oiseaux, dit Alsimir. Leurs ailes ressemblent à celles des dragons de mer, leur bec à des faux et leurs griffes répandent du poison.

— Il n’existe pas d’oiseaux de ce genre.

— Ce sont sûrement de nouvelles créatures envoyées par les Changeformes. Elles ont commencé à envahir Ni-moya peu après l’aube, venant du sud, une nuée hideuse, il y en a des centaines, peut-être des milliers. Elles ont déjà fait cinquante victimes ou davantage, et cela risque d’empirer au cours de la journée.

Alsimir s’approcha de la fenêtre.

— Regardez, monseigneur, il y en a quelques-unes qui tournoient au-dessus de l’ancien palais du duc…

Hissune vit un groupe de silhouettes effrayantes voltiger dans le pur ciel matinal : d’immenses oiseaux, plus grands que les gihornas, et même que les miluftas, mais beaucoup plus laids. Leurs ailes n’étaient pas des ailes d’oiseaux mais plutôt le genre d’organes noirs membraneux soutenus par des os allongés semblables à des doigts comme en avaient les dragons de mer. Leur bec dangereusement pointu et recourbé était d’un rouge ardent et leurs longues serres d’un vert vif. Ils piquaient férocement en quête de proies, reprenaient de l’altitude et s’abattaient de nouveau, tandis qu’au-dessous d’eux les gens couraient désespérément dans les rues à la recherche d’un abri. Hissune vit un garçon d’une douzaine d’années avec des livres de classe sous le bras sortir imprudemment d’un bâtiment et se trouver sur la trajectoire d’une des créatures ailées : celle-ci fondit sur l’enfant et quand elle fut à trois mètres du sol, elle sortit ses serres puissantes et porta son attaque, déchirant la tunique et marquant d’une entaille sanglante le dos de l’enfant . L’oiseau reprit vivement son essor et sa victime roula par terre, frappant le pavé et agité de violentes convulsions. Mais le garçon cessa presque aussitôt de remuer et trois ou quatre oiseaux, tombant du ciel comme des pierres, s’abattirent sur lui et commencèrent à le dévorer.

Hissune poussa un juron.

— Tu as bien fait de me réveiller, dit-il. A-t-on déjà pris des mesures ?

— Cinq cents archers sont en train de se poster sur les toits monseigneur. Et nous mobilisons aussi vite que possible les lanceurs d’énergie à longue portée.

— Ce n’est pas suffisant. Loin de là. Nous devons éviter une panique générale dans la ville – vingt millions de citoyens terrifiés courant dans tous les sens et mourant piétinés. Il est indispensable de leur montrer que nous pouvons tout de suite contrôler la situation. Fais monter cinq mille archers sur les toits. Dix mille même, si nous les avons. Je veux la participation de tous ceux qui savent tirer à l’arc – dans toute la ville, il faut que ce soit bien visible pour rassurer les gens.

— Oui, monseigneur.

— Et ordonne aux habitants de rester chez eux en attendant de nouvelles consignes. Personne ne doit sortir : personne, même pour une affaire urgente, aussi longtemps que les oiseaux constitueront une menace. Dis aussi à Stimion de faire savoir à Divvis que nous avons quelques ennuis et qu’il faut qu’il se méfie s’il a toujours l’intention d’entrer à Ni-moya ce matin. Et je veux que tu envoies chercher ce vieil homme qui dirige le zoo d’animaux rares dans les collines, celui avec lequel j’ai parlé la semaine dernière, Ghitain, Khitain, un nom comme ça. Raconte-lui ce qui s’est passé, s’il n’est pas déjà au courant et amène-le ici sous bonne garde. Fais ramasser quelques-uns des oiseaux morts et apporte-les pour qu’il les examine.

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