Orson Card - Le septième fils

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

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— Vous êtes pas un étranger, insista Fidelity.

— Et si quelque chose tournait mal ? Je pourrais faire un faux mouvement… Son ancienne blessure risque d’avoir modifié la disposition de certains vaisseaux sanguins. Je pourrais sectionner une artère, il se viderait de son sang et mourrait en un instant. J’aurais alors le sang de votre enfant sur les mains.

— Révérend Thrower, reprit Fidelity, vous êtes pas responsable du hasard. Tout ce qu’on peut faire, c’est d’essayer.

— C’est sûr que si on s’décide pas, il va mourir, dit Mesure. Il dit qu’il faut qu’on l’opère avant qu’la partie malade se développe trop loin.

— Peut-être l’un de vos grands fils… glissa Thrower.

— On a pas l’temps d’aller les chercher ! s’écria Fidelity. Oh, Alvin ! c’est l’fils à qui t’as voulu donner ton nom. Tu vas le laisser mourir, juste parce que tu peux pas souffrir le révérend ? »

Miller secoua la tête, l’air misérable. « Bon, faites-le.

— Il aimerait mieux qu’ce soye toi, p’pa, dit Mesure.

— Non ! jeta Miller avec véhémence. N’importe qui d’aut’, mais pas moi. Même lui plutôt qu’moi. »

Thrower lut la déception, voire du mépris dans le regard de Mesure. Il se dirigea résolument vers la place où il était assis, un couteau et la scie en mains. « Jeune homme, lui dit-il, n’accusez jamais un homme de lâcheté. Vous ne savez rien des raisons qu’il garde dans son cœur. »

Puis il se tourna vers Miller et vit une expression de surprise et de gratitude sur son visage. « Donne-lui les outils pour l’opération », dit le père.

Mesure tendit le couteau et la scie. Thrower sortit un mouchoir pour qu’il y dépose soigneusement le matériel.

Et voilà, rien de plus facile. En quelques instants, il les avait tous amenés à lui demander de prendre le couteau, l’absolvant d’avance de tout accident qui pourrait survenir. Il avait même gagné le premier soupçon d’amitié de la part d’Alvin Miller. Ah, je vous ai tous mystifiés ! songea-t-il triomphalement. Votre maître le Malin trouve à qui parler, avec moi. J’ai mystifié le grand mystificateur et, d’ici une heure, j’aurai renvoyé sa vile progéniture en enfer.

« Qui tiendra l’enfant ? demanda Thrower. On aura beau lui donner à boire du vin, la douleur le fera sauter en l’air si on ne le maîtrise pas.

— Moi, je l’tiendrai, dit Mesure.

— Il boira pas d’vin, dit Fidelity. Il dit qu’il doit garder les idées claires.

— C’est un enfant de dix ans, dit Thrower. Si vous insistez pour qu’il boive, il va sûrement vous obéir. »

Fidelity secoua la tête. « Il connaît ce qu’est le mieux. Il supporte rudement bien la douleur. Vous avez jamais vu ça. »

J’imagine que non, fit silencieusement Thrower. Le démon qui habite le gamin se délecte sans aucun doute de la douleur, et il ne tient pas à ce que le vin gâche son plaisir. « Bon, très bien, dit-il. Il n’y a pas de raison pour qu’on tarde davantage. »

Il prit en tête le chemin de la chambre où il retira hardiment la couverture qui cachait le corps d’Alvin. Qui se mit aussitôt à trembler sous le froid soudain, tout en continuant de transpirer à cause de la fièvre.

« Vous dites qu’il a marqué l’emplacement où il faut couper ?

— Al, dit Mesure. L’revérend Thrower, icitte, il va t’opérer.

— Papa, fit Alvin.

— Ça sert à rien d’lui d’mander, dit Mesure. Il veut pas.

— T’es sûr de pas vouloir de vin ? » demanda Fidelity.

Alvin commença de pleurer. « Non, fit-il. Ça ira si p’pa me tient.

— Très bien, dit Fidelity. Il va p’t-être pas faire l’opération, mais il sera icitte auprès du p’tit, sinon j’l’enfourne dans la cheminée ; l’un ou l’autre. » Elle sortit en trombe de la chambre.

« Vous avez dit que le petit ferait des marques, dit Thrower.

— Attends, Al, que j’te remonte un peu. J’ai un bout d’charbon, tu vas faire des marques exactement d’l’endroit où tu veux qu’on relève la peau. »

Alvin gémit quand Mesure le redressa en position assise, mais ce fut d’une main ferme qu’il traça un rectangle sur le devant de sa jambe. « Coupez depuis l’bas et laissez le haut attaché », dit-il. Il avait la voix épaisse et lente, chaque mot lui coûtait un effort. « Toi, Mesure, tu tiendras le bout d’peau soulevé pour pas qu’il gêne pendant qu’on coupera.

— C’est m’man qui devra s’en occuper, dit Mesure. Va falloir que j’te tienne pour t’empêcher d’bouger.

— J’bougerai pas. Si c’est p’pa qui me tient. »

Miller entra lentement dans la chambre, sa femme sur les talons. « J’vais te tenir », dit-il. Il prit la place de Mesure, s’asseyant derrière son jeune fils qu’il saisit à bras-le-corps. « J’te tiens, répéta-t-il.

— Bon, très bien », fit Thrower. Debout, il attendait la suite.

Il attendit un bon moment.

« Vous oubliez rien, révérend ? demanda Mesure.

— Quoi donc ? fit Thrower.

— L’couteau et la scie. »

Thrower regarda son mouchoir, en boule dans sa main gauche. Vide. « Ah ça, ils étaient là.

— Vous les avez posés sus la table en venant, dit Mesure.

— J’vais les chercher », s’offrit Dame Fidelity. Elle sortit en toute hâte.

Ils attendirent, attendirent, attendirent. Finalement, Mesure se leva. « J’comprends pas c’qui la retient. »

Thrower le suivit hors de la chambre. Ils la trouvèrent dans la pièce principale, cousant les uns aux autres des carrés de quilt avec les filles.

« M’man, dit Mesure. Alors, la scie et l’couteau ?

— Bon sang, fit-elle. J’sais pas c’qui m’a pris. J’ai complètement oublié pourquoi j’suis venue icitte. » Elle ramassa le couteau et la scie et repartit vers la chambre. Mesure haussa les épaules à l’adresse de Thrower et la suivit.

Maintenant, pensa Thrower. Maintenant je vais accomplir ce que le Seigneur attend de moi. Le Visiteur reconnaîtra que je suis un ami fidèle de mon Sauveur, et ma place au paradis sera assurée. Pas comme ce pauvre, ce malheureux pécheur pris dans les flammes de l’enfer.

« Révérend, dit Mesure. Qu’esse vous attendez ?

— Ce dessin, dit Thrower.

— Qu’esse qu’il a ? »

Thrower examina de près la gravure au-dessus de la cheminée. Il ne s’agissait pas du tout d’une âme dans les tourments de l’enfer. Il s’agissait d’un portrait de l’aîné de la famille, Vigor, en train de se noyer. Il avait entendu l’histoire au moins une douzaine de fois. Mais pourquoi restait-il à la contempler, quand il avait une grande et terrible mission à remplir dans la pièce voisine ?

« Vous allez bien ?

— Tout à fait bien. J’avais seulement besoin de prier un moment en silence et de méditer avant d’entreprendre cette tâche. »

À grands pas, il pénétra hardiment dans la chambre et s’assit sur la chaise près du lit où l’enfant de Satan tremblait, dans l’attente du couteau. Thrower chercha des yeux autour de lui les instruments de son meurtre saint. Il ne les aperçut nulle part. « Où est le couteau ? » demanda-t-il.

Fidelity regarda Mesure. « Tu les as pas ramenés avec toi ?

— C’est toi qui les as rapportés, dit Mesure.

— Mais quand t’es reparti chercher l’pasteur, tu les as pris.

— Moi ? » Mesure avait l’air embarrassé. « J’ai dû les poser là-bas. » Il se leva et sortit.

Thrower commençait à se dire qu’il se passait ici des choses bizarres, sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus. Il se rendit à la porte et attendit le retour de Mesure.

Cally était là, avec son ardoise, et il leva les yeux vers le pasteur. « Z’allez tuer mon frère ? demanda-t-il.

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