Orson Card - Le septième fils

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

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Le son surprit Alvin. Il était si absorbé par ce qui se passait en lui que la musique lui semblait naître à une grande distance, et il lui fallut revenir d’assez loin pour en découvrir l’origine.

« Mesure ! » s’écria-t-il, mais sa gorge n’émit qu’un chuchotement.

Le sifflement cessa. « Excuse, dit Mesure. Ça t’embête ?

— Non. »

Mesure se remit à siffler. C’était un air étrange, qu’Alvin ne se souvenait pas avoir jamais entendu. À dire vrai, ça ne ressemblait à aucun air connu. Il ne se répétait jamais, il enchaînait sans cesse de nouveaux motifs, exactement comme si Mesure l’improvisait au fil de son inspiration. Tandis qu’Alvin l’écoutait sur son lit, la mélodie semblait dessiner une carte, serpenter à travers de vastes étendues, et il commença de la suivre. Non pas qu’il voyait quoi que ce soit, comme lorsqu’on suit une véritable carte. Elle paraissait toujours lui montrer le cœur des choses, et dès qu’il pensait à un endroit précis, il y pensait comme s’il y était. Il avait l’impression de retrouver le cours des réflexions auxquelles il s’était précédemment livré, quand il cherchait un moyen d’éliminer le foyer malade de son os, sauf que maintenant il observait avec du recul, peut-être du haut d’une montagne ou dans une clairière, quelque part d’où il bénéficiait d’une vue dégagée.

Il eut alors une pensée qui ne lui était encore jamais venue. Lorsque sa jambe s’était cassée, tout le monde, devant ses chairs broyées, avait pu constater comme il était mal en point, mais personne n’avait pu l’aider en dehors de lui-même. Il avait dû guérir sa blessure de l’intérieur. Au contraire, maintenant, personne d’autre ne voyait le mal qui le rongeait. Et même si lui parvenait à le voir, il n’avait aucun moyen d’y remédier.

Alors peut-être que cette fois-ci, quelqu’un d’autre pourrait le guérir. Sans se servir d’aucune sorte de pouvoir occulte. Une bonne vieille opération chirurgicale bien saignante.

« Mesure, murmura-t-il.

— J’suis là, dit Mesure.

— J’connais un moyen d’guérir ma jambe. »

Mesure se pencha tout près. Alvin n’ouvrit pas les yeux, mais il sentit le souffle de son frère sur sa joue.

« La maladie dans mon os, ça s’étend, mais pas encore partout. J’peux rien y faire, mais j’pense que si on m’coupait c’te partie de l’os pour l’enlever d’ma jambe, après j’finirais de guérir tout seul.

— Couper l’os ?

— La scie de p’pa, celle-là qu’il prend pour découper la viande, elle devrait faire l’affaire, j’crois.

— Mais y a pas de chirurgien à moins de trois cents milles.

— Alors, m’est avis que quelqu’un f’rait bien d’apprendre sans tarder, sinon j’vais mourir. »

Mesure respirait plus vite à présent. « Tu crois que te couper l’os, ça t’sauverait la vie ?

— C’est c’que j’ai trouvé d’mieux.

— Ça pourrait t’bousiller la jambe.

— Si j’suis mort, j’en aurai rien à faire. Et si j’vis, ça vaudra la peine d’avoir la jambe bousillée.

— J’vais chercher p’pa. » Mesure repoussa sa chaise en raclant le sol et sortit de la chambre d’un pas lourd.

* * *

Thrower laissa Armure passer en tête sur la galerie des Miller. Ils pouvaient difficilement envoyer promener l’époux de leur fille. Mais son inquiétude était sans fondement. Ce fut Dame Fidelity qui ouvrit la porte, non son païen de mari.

« Eh ben, révérend Thrower, c’est trop aimable à vous d’passer nous voir », dit-elle. Mais la bonne humeur qu’affectait sa voix était démentie par son visage défait. On n’avait pas bien dormi depuis un certain temps, dans cette maison.

« C’est moi qui l’ai amené, mère Fidelity, dit Armure. Il est venu parce que j’lui ai d’mandé.

— L’pasteur de notre église est l’bienvenu chez moi toutes les fois qu’il lui plaît d’nous visiter. »

Elle les introduisit dans la pièce principale. Un groupe de filles qui cousaient des carrés pour un quilt, assises sur des chaises près de la cheminée, levèrent les yeux vers le révérend. Le petit garçon, Cally, faisait ses lettres sur une planche en se servant d’un morceau de charbon de bois pour écrire.

« Je suis content de voir que tu fais tes lettres », dit Thrower.

Cally se contenta de le dévisager. Il perçait une pointe d’hostilité dans son regard. Apparemment, le gamin n’appréciait pas que le maître vienne surveiller son travail jusqu’ici, chez lui, où il s’estimait dans un sanctuaire.

« Tu les fais bien », dit Thrower pour mettre l’enfant à l’aise.

Cally ne répondit rien, il rabaissa les yeux sur son ardoise de fortune et se remit à gribouiller des mots.

Armure exposa d’emblée l’objet de leur visite : « Mère Fidelity, on vient à cause d’Alvin. Vous connaissez mon sentiment sus la sorcellerie, pourtant j’ai jamais rien dit jusqu’ici contre c’que vous aut’, vous faites chez vous. J’ai toujours été d’avis que c’étaient vos affaires et pas les miennes. Mais c’drôle, il paye les pots cassés pour les pratiques maléfiques que vous tolérez sous vot’ toit. Il a ensorcelé sa jambe, et voilà qu’asteure il a l’démon en lui, qu’est après le tuer. Alors j’ai amené l’révérend Thrower pour qu’il l’en débarrasse. »

Dame Fidelity parut perplexe. « Y a pas de démon dans c’te logis. »

Ah, pauvre femme ! fit silencieusement Thrower. Si seulement tu savais depuis combien de temps un démon habite en ces lieux ! « On s’habitue parfois tellement à la présence d’un démon qu’on ne le remarque même plus. »

Une porte près de l’escalier s’ouvrit, et monsieur Miller la franchit à reculons. « Pas moi, disait-il, s’adressant à quelqu’un dans la chambre. J’toucherai pas au p’tit avec un couteau. »

Cally bondit sur ses pieds en entendant la voix de son père et se précipita vers lui :

« Armure, il a ramené l’bonhomme Thrower icitte, papa, pour tuer l’démon. »

Miller se retourna, le visage tordu par une étrange émotion, et regarda les visiteurs comme s’il avait peine à les reconnaître.

« J’ai des charmes puissants qui protègent cette maison, dit Dame Fidelity.

— Ces charmes-là, c’est des invités pour le Diable, dit Armure. Vous croyez qu’ils protègent vot’ maison, mais ils éloignent le Seigneur.

— Y a aucun démon qu’est entré chez nous, insista-t-elle.

— Pas d’lui-même, dit Armure. C’est vous qui l’avez attiré par vos conjurations. Vous avez fait fuir l’Saint-Esprit, avec vot’ sorcellerie et vot’ idolâtrie ; et comme vous avez chassé Dieu d’chez vous autres, les démons en profitent naturellement pour entrer. Ils y manquent jamais, quand ils flairent une bonne occasion d’faire le mal. »

Le révérend commençait à s’inquiéter en entendant Armure s’étendre sur un sujet que lui-même ne dominait pas vraiment. Il aurait mieux valu qu’il se contente de demander si le pasteur pouvait prier pour le petit, à son chevet. Voilà qu’il créait un conflit qu’il aurait fallu éviter.

Et quelles que soient les pensées qui roulaient présentement dans la tête de monsieur Miller, le moment était visiblement mal choisi pour le provoquer. Il marchait lentement vers Armure. « Alors d’après toi, c’qui vient chez l’monde pour mal faire, c’est l’Diable ?

— J’vous garantis mon amour pour l’Seigneur Jésus…» commença Armure, mais il ne put achever sa déclaration car son beau-père l’agriffa par l’épaule de son manteau et la ceinture de son pantalon pour lui faire opérer un demi-tour et le bousculer vers la porte.

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