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Robert Silverberg: Le Livre des Changements

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Robert Silverberg Le Livre des Changements

Le Livre des Changements: краткое содержание, описание и аннотация

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« Le Livre des Changements » nous narre l'histoire du Prince Furvain. Cinquième fils de Coronal et poète à ses heures, il s'ennuyait ferme. Un jour, il décide de faire un voyage, et est capturé par la bande du brigand Kasinibon. Tandis qu'en captivité, il rêve du long passé de Majipoor, il commence alors à écrire une poésie, plus sérieuse et réfléchie que ces rimes habituelles. Le livre des changements s'avère être une épopée sur l'histoire de Majipoor.

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Furvain dut attendre plusieurs heures avant de rencontrer le maître des lieux. Il s’occupa en faisant les cent pas de pièce en pièce, afin de se familiariser avec son nouvel environnement, ce qui fut rapide. Puis il se plongea dans la contemplation du lac, dont la beauté indéniable finit malgré tout par le lasser. Pour terminer, il composa trois épigrammes épiques aux rimes enlevées, bien décidé à tourner son épreuve en dérision, mais il fut incapable de leur trouver une fin digne de ce nom et il les effaça de sa mémoire sans les avoir achevées.

Que ces brigands l’aient capturé ne l’irritait pas outre mesure. Ce n’était pour l’instant qu’une péripétie de son voyage, une anecdote de son périple dans les contrées d’orient, un épisode qu’il relaterait à ses proches après son retour. Il n’avait aucune raison de s’inquiéter. Ce maître Kasinibon devait être un nobliau du Mont qui en avait eu assez de la vie stable et indolente qu’il menait à Banglecode, Stee, Bibiroon où toute autre cité dont il était originaire, et qui avait décidé de s’exiler loin de la civilisation afin de fonder une petite principauté bien à lui. S’il n’avait pas enfreint la loi ou offensé un parent influent, et jugé préférable de fuir la société. Dans un cas comme dans l’autre, Furvain n’avait rien à redouter. Il était évident que cet individu voulait lui démontrer qu’il était le maître de ce territoire ; irrité par la témérité de celui qui avait eu l’audace d’y pénétrer sans solliciter son autorisation, il jouerait au matamore puis finirait par lui rendre sa liberté.

Le soleil poursuivait son voyage vers Zimroel et les ombres s’étiraient sur la mer intérieure. L’irritation de Furvain croissait au fur et à mesure que la nuit approchait. Finalement, un Hjort à la face bouffie inexpressive et aux grands yeux fixes de batracien entra et vint poser devant lui un plateau de nourriture avant de ressortir sans avoir prononcé un seul mot. Furvain s’intéressa au repas apporté par ce serviteur. Il y avait une flasque de vin rosé, une assiette de viande blanche, un bol plein de ce qui devait être des fleurs en bouton. Un menu frugal convenant à des ruraux, estima-t-il. Mais le vin était velouté et agréable en bouche, la viande tendre et accompagnée d’une sauce aromatique subtile, et les fleurs en bouton – s’il ne se trompait pas sur la nature de ce plat – libéraient sitôt croquées une exquise douceur et laissaient au fond du palais un arrière-goût épicé plein d’intérêt.

Il venait de terminer ce repas quand la porte se rouvrit sur un petit quinquagénaire à la silhouette elfique, un individu aux yeux gris et aux lèvres étroites vêtu d’un justaucorps en cuir vert et de chausses jaunes. Sa démarche pleine d’assurance et ses attitudes décidées indiquaient qu’il s’agissait d’un personnage important. Il avait une moustache taillée avec soin et une petite barbe en pointe, de longs cheveux noirs abondamment striés de mèches blanches réunis sur sa nuque. Il arborait une expression rusée, un air à la fois fuyant et joueur que Furvain trouva fort sympathique. « Je suis Kasinibon », se présenta le visiteur. Bien que douce et légère, sa voix avait les intonations propres aux détenteurs de l’autorité.

« Je vous prie d’excuser les lacunes que vous avez pu jusqu’à présent constater dans mon hospitalité.

— Je n’ai rien relevé de particulier, répondit sèchement Furvain. Jusqu’à présent !

— Vous devez être accoutumé à des repas plus raffinés que ceux servis dans mon humble demeure. Mes hommes vous disent le fils de Lord Sangamor. »

Il gratifia Furvain d’un sourire fugace, mais rien dans son attitude ne traduisait du respect, et encore moins de la soumission. « Peut-être ont-ils mal interprété vos propos ?

— Il n’y a aucun malentendu. Je suis effectivement le fils du nouveau Pontife. Le cadet. Je m’appelle Aithin Furvain. Si vous souhaitez voir mes papiers…

— Ce serait superflu. Votre noble maintien atteste à lui seul de vos origines.

— Puis-je vous demander… », commença Furvain.

Si Kasinibon ne le laissa pas terminer sa phrase, il l’interrompit avec une douceur qui rendit cette incorrection presque pardonnable. « Occuperiez-vous un poste en vue au sein du gouvernement de Sa Majesté ?

— Pas le moindre. Nul n’ignore que les charges importantes ne sont pas attribuées en fonction des origines. Les fils d’un Coronal ne peuvent compter que sur eux-mêmes, se débrouiller au mieux de leurs possibilités, sans que rien leur soit jamais dû. J’ai découvert au fil des ans que mes frères avaient déjà saisi toutes les opportunités. Je me contente par conséquent de la rente qui m’est allouée. D’ailleurs fort modeste. »

Il avait apporté cette précision en prenant conscience que Kasinibon envisageait peut-être de réclamer une rançon pour sa libération.

« Vous n’occupez donc aucun poste officiel, c’est bien cela ?

— Aucun.

— Que faites-vous, en ce cas ? Rien ?

— Rien qu’il serait possible d’assimiler à une occupation professionnelle, je suppose. Je tiens compagnie à mon ami, le duc de Dundilmir. Mon rôle consiste à divertir cet homme ainsi que sa cour. J’ai un talent mineur pour la poésie.

— La poésie ! s’exclama Kasinibon. Vous seriez un poète ? N’est-ce pas merveilleux ? »

Ses yeux avaient un nouvel éclat, une expression de vif intérêt qui métamorphosait de telle façon ses traits qu’ils en perdirent toute ruse, ce qui le fit paraître étonnamment jeune et vulnérable.

« La poésie est ma grande passion, ajouta-t-il sur un ton de confession. Mon unique source de réconfort et de joie, ici aux marches de nulle part, si loin de toute occupation civilisée. Tuminok Laskil ! Vornifon ! Dammiunde ! Savez-vous combien de leurs écrits je pourrais vous réciter par cœur ? »

Il prit une pose d’écolier pour débiter un poème de Dammiunde, des vers ampoulés à la ferveur insoutenable, des débordements sentimentaux grandiloquents sur le triste destin d’amants maudits par le sort ; une œuvre que Furvain avait toujours trouvée ridicule, même lorsqu’il était enfant. Il eut fort à faire pour rester de marbre quand Kasinibon lui débita un des passages les plus grotesques, celui d’une folle poursuite dans les marais de Kajith Kabulon. Kasinibon dut finalement suspecter que son invité ne tenait pas ce texte en haute estime, car l’embarras le fit rougir et il s’interrompit brusquement avant de préciser : « Ce poème date sans doute un peu, mais je l’aime depuis toujours.

— Dammiunde n’est pas mon auteur préféré, reconnut Furvain. Alors que Tuminok Laskil…

— Oui, oui, Tuminok Laskil ! »

Kasinibon lui infligea aussitôt une des odes les plus langoureuses du poète Ni-moyan, une erreur de jeunesse qui inspirait trop de mépris à Furvain pour qu’il pût le dissimuler. Kasinibon rougit et laissa également ce poème inachevé pour passer à une œuvre plus récente, le troisième des lugubres Sonnets de Réconciliation qu’il déclama avec une force expressive et une profondeur de sentiments ayant de quoi surprendre. Furvain connaissait et appréciait ce poème, qu’il récita dans son for intérieur en même temps que Kasinibon, avant de se sentir ému non seulement par le texte mais par l’admiration que lui vouait Kasinibon et la finesse de son interprétation.

« Voici une œuvre bien plus conforme à mes goûts », déclara finalement Furvain, conscient de la nécessité de rompre le silence engendré par tant de beauté. Kasinibon en parut ravi.

« Je vois. Vous préférez les écrits plus profonds, plus tragiques. Les précédents ont dû vous donner une vision erronée de ma personne. Permettez-moi de mettre certaines choses au point. Je tiens, tout comme vous, les œuvres suivantes de Laskil en plus haute estime. Il est exact que j’apprécie bon nombre de textes plus simples, mais j’espère que vous me croirez si je vous dis que je me tourne vers la poésie pour trouver de la sagesse, du réconfort, voire des conseils, bien plus souvent que pour me distraire. Je présume que vos propres œuvres sont empreintes de gravité ? Un homme ayant une intelligence aussi développée que la vôtre mérite d’être lu. Il est étrange que votre nom ne me soit pas familier.

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