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Robert Silverberg: Le Livre des Changements

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Robert Silverberg Le Livre des Changements

Le Livre des Changements: краткое содержание, описание и аннотация

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« Le Livre des Changements » nous narre l'histoire du Prince Furvain. Cinquième fils de Coronal et poète à ses heures, il s'ennuyait ferme. Un jour, il décide de faire un voyage, et est capturé par la bande du brigand Kasinibon. Tandis qu'en captivité, il rêve du long passé de Majipoor, il commence alors à écrire une poésie, plus sérieuse et réfléchie que ces rimes habituelles. Le livre des changements s'avère être une épopée sur l'histoire de Majipoor.

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« Levez-vous, lui ordonna-t-on sèchement. Vous êtes dans une propriété privée, ici. Identifiez-vous. »

Furvain voyageait depuis si longtemps en solitaire dans ce désert silencieux que cette voix grinçante agressa sa conscience, aussi incongrue que la queue dentelée d’une comète au travers d’un ciel sans étoiles. Il fit volte-face et vit deux petits hommes patibulaires à la tenue négligée, debout sur un affleurement rocheux à seulement quelques mètres derrière lui. Il constata qu’ils étaient armés et que deux autres individus veillaient un peu plus loin sur un chapelet d’une douzaine de montures attachées les unes aux autres par un licol de facture grossière.

« Une propriété privée, avez-vous dit ? lança-t-il sans se départir de son calme. Cette contrée n’appartient à personne, mes amis ! Ou, plus exactement, elle est à tout le monde.

— Vous vous trouvez sur les terres de maître Kasinibon », rétorqua le plus petit et le plus hargneux des nouveaux venus, un homme au front plissé traversé par le trait horizontal de sourcils noirs comme jais qui fusionnaient au-dessus de son nez. Il s’exprimait d’une voix rauque et pâteuse, avec un accent déconcertant qui escamotait certaines consonnes. « Faut solliciter sa permission, pour voyager par ici. C’est quoi, votre nom ?

— Aithin Furvain de Dundilmir. Je vous saurais gré d’aller annoncer à votre maître, dont j’ignorais jusqu’à l’existence voici seulement quelques instants, que je n’ai aucunement l’intention de dégrader ses terres ou autres biens, que je suis un voyageur solitaire qui ne fait que passer sans vouloir…

— Dundilmir ? marmonna l’homme dont les arcades sourcilières s’incurvèrent. C’est, je crois, une des cités construites sur les pentes du Mont. Qu’est-ce qu’un citadin vient faire sur ces terres ? Elles ne conviennent pas aux gens de votre acabit. » Puis, sur un éclat de rire. « Qui êtes-vous, quoi qu’il en soit ? Le fils du Coronal ? »

Furvain sourit. « Puisque vous me le demandez, je vous le confirme. Je suis effectivement le fils du Coronal. Plus exactement, mon père portait ce titre jusqu’à la mort du Pontife Pelxinaï. Il n’est autre que… »

Un rapide coup du revers de la main l’envoya s’étaler sur le sol. La stupéfaction le fit ciller. Le coup n’avait pas été violent, une simple tape, et il devait sa chute à l’effet de surprise. Il ne se souvenait d’aucun moment de son existence où quelqu’un l’avait frappé, pas même pendant l’enfance.

« … Lord Sangamor, termina-t-il plus ou moins machinalement, car il avait déjà le nom au bout des lèvres. Qui était Coronal sous Pelxinaï, et qui lui a succédé en tant que Pontife…

— Tenez-vous à vos dents, étranger ? Sachez que je n’hésiterai pas à vous rouer de coups, si vous avez encore le front de vous moquer de moi !

— Je n’ai fait que vous dire la stricte vérité, l’ami ! répondit Furvain, étonné. Je suis Aithin de Dundilmir, fils de Sangamor. Mes documents d’identité vous le confirmeront. »

Il était conscient que se vanter de sa condition devant ces rustres manquait de sagesse, mais il n’avait jamais imaginé la moindre circonstance où révéler ses origines pourrait nuire à ses intérêts. Et il était quoi qu’il en soit trop tard pour faire marche arrière. Il n’empêcherait pas ces brigands de s’assurer de son identité, désormais ; et son état civil était précisé sans équivoque sur tous ses documents. Il ne lui restait qu’à espérer que nul, même en un lieu aussi reculé, n’oserait s’en prendre au fils d’un Pontife, bien qu’il ne fût que son cinquième enfant.

« Je ne vous tiens pas rigueur du coup que vous m’avez donné, dit-il à son agresseur. Vous ignoriez à qui vous aviez affaire. J’interviendrai pour vous épargner un juste châtiment… Et maintenant, si vous le voulez bien et avec tout le respect que je dois à votre maître, je vais reprendre ma route.

— Pour l’instant, votre route vous conduit à maître Kasinibon, rétorqua l’homme qui l’avait envoyé à terre. Et à propos de respect, vous pourrez ainsi lui présenter les vôtres de vive voix. »

Ils le redressèrent sans ménagements et lui firent signe de se remettre en selle. Il s’exécuta et leurs deux acolytes – de toute évidence de simples palefreniers – attachèrent sa monture à celles qu’ils menaient. Furvain releva un détail qui lui avait échappé, autrement dit que ce qu’il avait pris pour un tertre au sommet de la colline se trouvant devant lui était en fait une construction peu élevée ; et lorsqu’ils gravirent un sentier abrupt à peine visible, de vagues empreintes de sabots totalement effacées par endroits, il devint évident qu’il s’agissait d’un bastion de belle taille, une forteresse de pierre grise aux multiples reflets. S’il n’avait à première vue que deux niveaux, ce fortin se prolongeait loin sur la crête et, comme la courbe du chemin lui permettait de voir bien au-delà, Furvain constata que ce bâtiment avait sur le versant oriental plusieurs niveaux supplémentaires qui surplombaient une vallée. Il remarqua aussi le miroitement rougeâtre du ciel puis, comme ils atteignaient le sommet, l’étonnante balafre rouge sang d’une étendue d’eau longue et étroite qui ne pouvait être que la célèbre Mer de Barbirike, flanquée d’alignements parallèles de dunes de sable de la même couleur. Maître Kasinibon, le chef de cette bande de hors-la-loi, avait choisi pour édifier sa citadelle un des sites les plus beaux de tout Majipoor, un lieu à la splendeur presque féerique. Furvain était contraint d’admirer tant d’audace. Même si cet homme avait tout d’un brigand, un véritable bandit, il était indéniable qu’il possédait une âme d’artiste.

* * *

Lorsqu’ils franchirent la crête et aperçurent l’autre côté du bâtiment, Furvain découvrit une construction basse et massive conçue à des fins défensives et sans préoccupations esthétiques. Mais elle ne manquait pas pour autant de charme rustique ni de caractère. Deux longues ailes partaient d’un quadrilatère central trapu pour descendre loin sur le versant donnant dans la Vallée de Barbirike. L’architecte avait donné la priorité aux règles de fortification et la prendre d’assaut paraissait irréalisable. Il était impossible d’approcher par l’ouest car la colline qu’ils avaient gravie se changeait un peu plus loin en paroi verticale de roche dénudée et le mur était de ce côté privé de toute ouverture. Au-delà du point qu’ils venaient d’atteindre, le sentier entamait une large courbe sur la droite en direction du sommet de la colline avant de revenir vers l’entrée de cette place forte où tout visiteur était exposé aux tirs de ses défenseurs. Elle était ici protégée par des tours de garde et une palissade, une herse et des remparts impressionnants. Il n’existait qu’un accès, de dimensions réduites. Les seules autres ouvertures étaient d’étroites meurtrières verticales, invulnérables aux attaques mais idéales pour décimer d’éventuels assiégeants.

Les brigands le firent entrer sans ménagements. S’ils s’abstinrent de le rudoyer – ils ne posèrent même pas les mains sur lui –, le résultat fut identique car tout indiquait qu’ils n’auraient pas hésité à employer la manière forte en cas de besoin. Ils le conduisirent dans un long couloir de l’aile gauche puis gravirent une volée de marches, vers un appartement composé d’une chambre, un salon et une pièce contenant une baignoire et une console de toilette. Les lieux étaient dépouillés ; les murs de pierre grise – identiques à ceux de l’extérieur de la forteresse – n’avaient aucune décoration. Comme dans tout le reste du bâtiment, ces trois pièces avaient pour fenêtres des archères donnant sur le lac. Le mobilier était réduit à sa plus simple expression : deux tables purement fonctionnelles, des chaises droites, un lit exigu peu engageant, un placard, des étagères vides, une cheminée à l’âtre briqueté. Les membres de son escorte posèrent ses bagages et le laissèrent, et il découvrit que la porte avait été verrouillée de l’extérieur sitôt qu’il voulut la rouvrir. Ils lui avaient attribué un logement réservé aux prisonniers et dont il n’était sans doute pas le premier occupant.

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