Gene Wolfe - L’épée du licteur

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L’épée du licteur: краткое содержание, описание и аннотация

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Devenu licteur de Thrace, Sévérian semble avoir trouvé l'équilibre qui lui manquait depuis son départ de Nessus. Pourtant, de mystérieuses créatures sont toujours à ses trousses et nombre de ses questions restent posées. Le bourreau en trouvera-t-il les réponses dans le lointain passé de Teur ? Et quel rôle joue réellement la Griffe du Conciliateur ? La quête de Sévérian va prendre un tournant décisif, pour son propre avenir et celui de la planète entière.

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« Tous les masques monstrueux que vous nous avez vu porter sont inspirés directement de vos compatriotes de Teur, si je puis dire : insectes, lamproie, lépreux au stade terminal. Vous êtes tous frères, même si cette idée vous répugne. »

Nous étions déjà presque arrivés au niveau le plus élevé de la tour, foulant parfois du pied des fragments de bois brûlé – les décombres de l’incendie qui avait chassé Baldanders et son médecin du lac Diuturna. Famulimus lâcha ma main, et remit son masque presque aussitôt. Je lui demandai pourquoi.

« Afin que votre peuple nous haïsse et nous craigne tous. Si nous ne le faisions pas, Sévérian, combien de temps croyez-vous que les hommes du commun toléreraient un règne qui ne soit pas le nôtre ? Nous ne voulons pas enlever le pouvoir à ceux d’entre vous qui le détiennent ; en maintenant ainsi la distance entre les vôtres et nous, l’Autarque ne fait que préserver le trône du Phénix. Ne pensez-vous pas ? »

Je ressentis l’impression que j’avais parfois éprouvée dans les montagnes, en m’éveillant d’un rêve : je me demandais où j’étais et ce qui m’arrivait, et en regardant autour de moi, je voyais la lune verte fixée au ciel par les branches d’un pin ainsi que le visage solennel et sévère des montagnes, sous leurs diadèmes fracassés, et non les murs dont j’avais rêvé – l’étude de maître Palémon, notre réfectoire, ou encore les corridors menant aux cellules où je m’étais cru assis à la table du garde, devant la porte de celle de Thècle. Je réussis enfin à demander : « Mais dans ce cas, pourquoi m’avoir montré votre visage ? »

Et elle me répondit : « Vous nous voyez ici, mais nous ne nous verrons plus. Je crains bien que notre amitié ne commence et ne finisse ici. Voyez dans mon geste un cadeau de bienvenue entre amis qui se séparent. »

Le docteur, qui se trouvait en tête de notre groupe, ouvrit alors largement une porte ; le tambourinement étouffé de la pluie se fit grondement, et je sentis le froid glacial et mortifère de la tour envahi par l’air tout aussi glacé mais vivant de l’extérieur. Baldanders dut s’incliner et effacer en partie ses épaules pour franchir le seuil, et je fus soudain frappé par l’idée que, dans quelque temps, il ne pourrait plus le passer, quels que fussent les soins prodigués par le Dr Talos : il faudrait élargir la porte et renforcer les escaliers, car une chute aurait toutes les chances de lui être fatale. Puis je compris quelque chose qui m’intriguait depuis un moment : la raison d’être des salles immenses et des plafonds surélevés de ce qui était sa tour. Et je me demandai un instant à quoi pouvaient bien ressembler les salles voûtées creusées dans le roc où il confinait ses prisonniers en train de mourir de faim.

35

Le signal

Le vaisseau qui, vu de l’extérieur du château ou de la cour, m’avait semblé reposer sur la tour, ne touchait pas le bâtiment. Au lieu de cela, il était immobile à une demi-chaîne au-dessus de nous – trop haut en tout cas pour nous protéger des rafales de vent chargées d’une pluie cinglante qui faisait luire la courbure délicate de sa coque comme de la nacre noire. En contemplant l’engin fabuleux, je ne pus m’empêcher de spéculer sur la voilure qu’il devait déployer pour capter les vents ténus qui soufflent entre les mondes. C’est alors, au moment précis où je me demandais si l’équipage n’avait pas quelque moyen d’observer vers le bas et de nous voir, qu’apparut effectivement un triton, l’un de ces êtres étranges et grossiers qui parcouraient autrefois les abysses sous leur coque. Il se présenta la tête la première, comme un écureuil, nimbé d’une lumière orangée et s’accrochant par les mains et les pieds à la coque, aussi mouillée qu’un galet au fond d’une rivière, et polie comme la lame de Terminus Est. Il portait l’un de ces masques que j’ai eu plusieurs fois l’occasion de décrire, et que je connaissais maintenant comme tel. Lorsqu’il vit Ossipago, Barbatus et Famulimus sur le sommet de la tour, il ne descendit pas plus bas ; mais un instant plus tard, un mince filin, également orangé, tomba sur le dallage comme une corde de lumière, lancée de quelque part au-dessus de lui.

« Nous devons maintenant partir », dit Ossipago à Baldanders, à qui il remit la Griffe. « Réfléchissez à tout ce que nous ne vous avons pas dit, et souvenez-vous de ce que nous ne vous avons pas montré.

— Je le ferai », répondit le géant du ton le plus sinistre que je lui aie jamais entendu prendre.

Puis Ossipago saisit le filin et le suivit en glissant vers le haut ; il disparut de notre vue en quelques instants, derrière la courbure de la coque. En réalité, cependant, on aurait plutôt dit, non qu’il montait, mais, on ne sait comment, qu’il descendait, comme si le vaisseau était un monde en lui-même et attirait à lui tout ce qui lui appartenait avec un appétit aveugle, à l’instar de Teur ; ou peut-être était-ce qu’il était soudain devenu plus léger que l’air, un peu comme un marin qui plongerait dans l’eau depuis son bateau, et qui remonterait comme je l’avais fait après avoir sauté de l’embarcation du hetman.

Quoi qu’il en soit, Barbatus et Famulimus le suivirent. Famulimus eut un geste de salut au moment où le renflement de la coque allait la faire disparaître à nos yeux ; Baldanders et Talos crurent sans aucun doute que ce geste d’adieu leur était destiné, mais je savais qu’il s’adressait à moi. Une rafale chargée d’eau vint me gifler au visage, m’aveuglant un instant en dépit du capuchon que j’avais relevé.

Tout d’abord lentement, puis de plus en plus vite, le vaisseau s’éleva et s’éloigna, dans une direction qui n’était ni le haut, ni le nord, le sud, l’est ou l’ouest ; il s’évanouit peu à peu dans l’espace en un point que, après sa disparition, j’aurais été incapable d’indiquer.

Baldanders se tourna alors vers moi. « Vous les avez entendus. »

Je ne compris pas ce qu’il voulait dire. « Oui, j’ai parlé avec eux, comme le Dr Talos m’avait invité à le faire après avoir ouvert pour moi la porte des fortifications.

— Ils ne m’ont rien dit. Ils ne m’ont rien montré.

— Avoir vu leur vaisseau, objectai-je, et avoir parlé avec eux… cela représente déjà quelque chose.

— Ils me tirent en avant, toujours en avant, comme on tire un bœuf à l’abattoir. »

Il s’avança jusqu’aux créneaux et se mit à scruter la vaste étendue du lac, que les eaux, barattées par les rafales de pluie, avaient transformé en mer de lait. Les merlons dépassaient ma tête de plusieurs paumes, ce qui n’empêcha pas le géant de s’y appuyer comme sur une simple rambarde ; dans son poing fermé, j’aperçus l’éclat azuréen de la Griffe. Le Dr Talos me tira par ma cape, murmurant qu’il vaudrait mieux aller s’abriter de la tempête, mais je ne voulais pas partir.

« Tout a commencé bien longtemps avant votre naissance. Ils m’ont tout d’abord aidé, même si ce n’était qu’en me suggérant certaines idées, en me posant des questions. Puis il n’y eut que de vagues indices. Enfin, ils se contentèrent de laisser entendre que telle ou telle chose était possible. Et cette nuit, il n’y eut même pas cela. »

Je voulais lui demander de ne plus prendre les insulaires comme sujets d’expérience, mais ne sachant pas comment m’y prendre, je choisis le biais de lui parler de ses balles d’énergie que j’avais vues fonctionner, et qui étaient certainement une réussite exceptionnelle.

« Sodium, tout simplement. » Il tourna son visage vers moi, gardant cependant la tête toujours levée vers le ciel noir. « Vous n’êtes qu’un ignorant. Le sodium est une substance élémentaire, qui se trouve à profusion dans la mer. Croyez-vous que j’aurais donné ces pétards à des pêcheurs, s’il ne s’était pas agi que d’un vulgaire jouet ? Non. Maintenant, c’est moi qui suis ma plus grande œuvre – ma seule grande œuvre, en vérité ! »

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