Gene Wolfe - L’épée du licteur

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L’épée du licteur: краткое содержание, описание и аннотация

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Devenu licteur de Thrace, Sévérian semble avoir trouvé l'équilibre qui lui manquait depuis son départ de Nessus. Pourtant, de mystérieuses créatures sont toujours à ses trousses et nombre de ses questions restent posées. Le bourreau en trouvera-t-il les réponses dans le lointain passé de Teur ? Et quel rôle joue réellement la Griffe du Conciliateur ? La quête de Sévérian va prendre un tournant décisif, pour son propre avenir et celui de la planète entière.

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Depuis l’instant où j’avais pénétré dans ce niveau de la tour, pas un des cacogènes ne s’était déplacé de plus d’une coudée ; mais à ce moment-là, Ossipago vint vers moi d’un pas court et en se dandinant. Sans doute ai-je dû avoir un mouvement de recul involontaire, car il me dit : « Vous n’avez pas à avoir peur de moi, même si nous avons fait beaucoup de mal à ceux de votre espèce. Je veux simplement en savoir un peu plus sur cette Griffe, dont l’homoncule a dit qu’elle n’est qu’un morceau de minerai. »

À ces mots, je me mis à craindre que lui et ses compagnons ne s’emparassent du talisman pour l’emporter sur leur planète, au-delà du vide ; puis je me dis que pour cela, il faudrait auparavant qu’ils obligent Baldanders à le leur montrer. Or, dans ce cas, j’avais une chance de m’en saisir, alors que pour l’instant, je n’en avais guère. C’est pourquoi je racontai finalement à Ossipago tout ce que la Griffe avait accompli tant qu’elle s’était trouvée entre mes mains – le uhlan sur la route, les hommes-singes… bref, tous les exemples de sa puissance que j’ai déjà relatés dans ces pages. Au fur et à mesure que je parlais, l’expression du géant se faisait plus dure, celle du Dr Talos, plus inquiète.

Quand j’eus terminé, Ossipago dit : « Et maintenant, il nous faut voir cette merveille. Allez donc la chercher, s’il vous plaît. » Baldanders se leva et se mit en devoir de traverser la pièce de sa démarche lourde. À côté de lui, ses machines avaient l’air de jouets. Il ouvrit le tiroir d’une petite table au dessus peint en blanc. Il en sortit la gemme, qui, entre ses doigts, était plus terne que je ne l’avais jamais vue. On aurait vraiment dit un morceau de verre bleu.

Le cacogène la lui prit des mains et la tint en l’air avec son gant imitant la peau ; mais son visage n’était pas tourné vers la Griffe comme l’aurait été celui d’un être humain. Là, la gemme parut refléter la lumière qui émanait de lampes jaunes placées en hauteur, et se mit à émettre une vive lueur d’azur. « C’est un très bel objet, et très intéressant, dit-il, bien qu’il n’ait pas pu accomplir les miracles qu’on lui attribue.

— C’est évident », chanta Famulimus, qui fit en même temps l’un de ces gestes étranges qui me rappelaient tant les statues des jardins de l’Autarque.

« Elle est à moi, fis-je remarquer. Les gens du rivage me l’ont prise de force. Puis-je la récupérer ?

— Si elle est à vous, me demanda Barbatus, où l’avez-vous trouvée ? »

J’entrepris de raconter ma rencontre avec Aghia, la destruction de l’autel des pèlerines et l’interrogatoire de la domnicellae, mais il me coupa la parole.

« Tout ça, ce ne sont que des spéculations. Vous n’avez pas vu ce bijou sur l’autel, vous n’avez pas senti la main de la femme quand elle l’a caché sur vous, si c’est bien ainsi que les choses se sont passées. Où l’avez-vous trouvé ?

— Dans un compartiment de ma sabretache. » Il n’y avait rien d’autre à dire, me sembla-t-il.

Barbatus se détourna comme si ma réponse le décevait. « Et vous…» dit-il en s’adressant cette fois à Baldanders, « C’est Ossipago qui détient pour l’instant le joyau, et il l’a reçu de vous. Où l’avez-vous trouvé ?

— Vous m’avez vu. » La voix du géant grondait et roulait. « Dans le tiroir de la table. »

En signe d’acquiescement, le cacogène fit bouger son masque de haut en bas avec les mains. « Vous constaterez, Sévérian, que ses prétentions sont aussi valables que les vôtres.

— Mais la Griffe est à moi, non à lui.

— Il n’est pas de notre ressort de trancher ; vous réglerez ce problème quand nous serons partis. Mais par simple curiosité, un sentiment qui tourmente aussi les étranges créatures que vous croyez que nous sommes –, allez-vous la garder, Baldanders ? »

Le géant secoua la tête. « Je refuse de conserver dans mon laboratoire un tel monument à la superstition.

— Dans ce cas-là, vous ne devriez pas avoir de difficultés à vous entendre, déclara Barbatus. Voudriez-vous voir notre vaisseau décoller, Sévérian ? Baldanders assiste toujours à notre départ, et on ne saurait le suspecter de lyrisme devant un spectacle, qu’il soit naturel ou artificiel. Je crois, pour ma part, que cela mérite d’être vu. » Le cacogène se détourna, et se mit à ajuster son vêtement.

« Excellents hiérodules, répondis-je, cela me ferait le plus grand plaisir, mais je voudrais vous poser une dernière question avant que vous nous quittiez. Lorsque je suis arrivé, vous avez déclaré que rien ne vous réjouissait autant que de me voir, puis vous vous êtes tous trois agenouillés. Pensiez-vous réellement ce que vous disiez, ou quelque chose de semblable ? Ou bien me confondiez-vous avec quelqu’un d’autre ? »

Baldanders et le Dr Talos s’étaient tous deux levés de leur siège lorsque le cacogène avait fait allusion à leur prochain départ. Mais bien que Famulimus fût resté en arrière pour écouter ma question, les autres s’éloignaient déjà ; Barbatus gravissait l’escalier conduisant au niveau supérieur, et Ossipago, qui tenait toujours la Griffe, le suivait à quelques pas.

Je pris le même chemin, car je craignais d’être séparé de la gemme, et Famulimus marcha à mes côtés. « Quoique vous n’ayez pas encore passé notre épreuve, je ne voulais rien dire d’autre que ce que j’ai dit. » Sa voix était comme le chant d’un merveilleux oiseau, franchissant les abysses en provenance de quelque forêt inaccessible. « Nous avons si souvent débattu, Suzerain. Nous avons si souvent fait la volonté l’un de l’autre. Il me semble que vous connaissez les femmes des eaux, n’est-ce pas ? Est-ce qu’Ossipago, le brave Barbatus et moi-même serions moins conscients qu’elles ? »

Je pris une profonde inspiration. « Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Mais, d’une façon mystérieuse, je sens que, bien que vous et ceux de votre race soient hideux, vous êtes bons. Tandis que les ondines ne le sont pas, bien qu’elles soient si délicieuses, et si monstrueuses, que je peux difficilement les regarder.

— Le monde se réduit-il à une guerre du bien et du mal ? N’avez-vous jamais pensé qu’il puisse être davantage ? »

Je n’y avais pas songé, en effet, et restai les yeux ronds à cette idée.

« Et vous aurez certainement l’amabilité de tolérer ma vue. Puis-je, sans vous offenser, retirer ce masque ? Nous savons tous deux que c’en est un, et il me tient terriblement chaud. Baldanders ne verra rien, puisqu’il marche en avant.

— Si vous le souhaitez, votre Excellence, répondis-je. Mais ne me direz-vous pas…»

D’un geste rapide de la main, exprimant du soulagement, Famulimus arracha son déguisement. Le visage qui apparut n’était pas un visage, mais seulement deux yeux au milieu d’un voile putride et purulent. Mais la main fit un deuxième mouvement aussi vif, et cela aussi disparut. En dessous, se trouvait l’original de cette beauté calme et étrange que j’avais remarquée dans les statues mobiles des jardins du Manoir Absolu – mais elle en différait autant que le visage d’une femme vivante peut différer d’un moulage qu’on en aurait fait.

« Avez-vous jamais pensé, Sévérian, dit-elle, que celui qui portait un masque pouvait bien en porter un second ? Mais moi qui en porte deux n’en porte pas de troisième. Plus aucun artifice ne nous sépare, maintenant, je vous le jure. Touchez, Suzerain. Touchez mon visage de la main. »

Quelque chose me retenait, mais elle prit ma main dans la sienne et l’éleva vers sa joue. Elle était fraîche mais bien vivante, tout à l’opposé de la chaleur sèche dégagée par la main du Dr Talos.

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