Gene Wolfe - L’épée du licteur

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L’épée du licteur: краткое содержание, описание и аннотация

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Devenu licteur de Thrace, Sévérian semble avoir trouvé l'équilibre qui lui manquait depuis son départ de Nessus. Pourtant, de mystérieuses créatures sont toujours à ses trousses et nombre de ses questions restent posées. Le bourreau en trouvera-t-il les réponses dans le lointain passé de Teur ? Et quel rôle joue réellement la Griffe du Conciliateur ? La quête de Sévérian va prendre un tournant décisif, pour son propre avenir et celui de la planète entière.

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Mais il n’arriva rien de tel. La balle vola comme un trait d’argent et vint tomber dans l’eau à environ une douzaine de pas environ de la proue de nos premiers poursuivants.

L’espace d’une respiration, il ne se produisit rien de plus. Puis il y eut une forte détonation, une boule de feu et un geyser de vapeur. Quelque chose de noir, le missile lui-même, apparemment, vola dans les airs, vraisemblablement sous l’effet de sa propre explosion, pour retomber un peu plus loin, cette fois entre les deux bateaux poursuivants. Il y eut une deuxième explosion, à peine moins forte que la précédente, et un des bateaux faillit se remplir d’eau. Elle fut suivie d’une troisième puis d’une quatrième détonation, mais la balle d’énergie, quelles que fussent ses propriétés, paraissait incapable de viser ses cibles, de la façon dont par exemple les noctules de Héthor nous avaient poursuivis, Jonas et moi. Elle s’éloignait à chaque nouvelle explosion et sembla avoir épuisé ses ressources après la quatrième. Les deux embarcations à nos trousses se mirent hors de portée, sans toutefois abandonner leur poursuite, suscitant mon admiration.

« Les balles d’énergie tirent leur feu de l’eau », me dit Pia.

J’acquiesçai. « Je vois bien. » J’étais en train d’assurer mon assiette sur les rouleaux de roseaux qui constituaient le fond de notre bateau.

Il n’est pas si difficile que cela de nager avec les mains attachées, même dans le dos.

— Eata, Roche, Drotte et moi nous nous amusions à le faire en tenant notre propre pouce à la hauteur des reins –, mais avec les mains attachées devant, comme je les avais, je pouvais me maintenir pendant longtemps sur l’eau, s’il le fallait. Cependant je m’inquiétais pour Pia, et lui dis de s’éloigner le plus qu’elle pouvait vers l’avant.

« Mais je ne pourrais pas vous détacher…

— Tu ne pourras de toute façon jamais le faire tant qu’ils nous surveilleront, répondis-je entre mes dents. Va vers l’avant. Si le bateau se disloque, accroche-toi à un paquet de roseaux ; ils continueront de flotter. Ne discute pas. »

Personne ne l’empêcha de se déplacer, et elle ne s’arrêta que lorsqu’elle fut à l’endroit où un câble de roseaux tressés formait étrave. Je pris une profonde inspiration et sautai par-dessus bord.

J’aurais pu, si je l’avais voulu, plonger sans faire une vague ; mais au lieu de cela, je repliai mes genoux contre ma poitrine pour faire le plus de remous possible, et grâce au poids de mes bottes je m’enfonçai bien plus profondément que si j’avais porté une tenue plus propice à la natation. C’était ce qui m’avait tout d’abord inquiété ; j’avais en effet remarqué que lorsque l’archer du hetman avait tiré son premier projectile, l’explosion ne s’était pas faite immédiatement au contact de l’eau. Je savais qu’en éclaboussant les deux hommes, je devais aussi avoir aspergé les balles posées sur le tissu huilé – mais je n’étais pas sûr qu’elles exploseraient avant que je remonte à la surface.

L’eau était froide, de plus en plus au fur et à mesure que je m’enfonçais. Ouvrant les yeux, je me vis entouré d’une merveilleuse lumière de cobalt, qui devenait progressivement plus sombre et tourbillonnait autour de moi. J’éprouvai un instant un besoin panique de me débarrasser de mes bottes ; mais cela m’aurait fait remonter trop vite, et, à la place, j’essayai de ne penser qu’à la splendeur de la couleur, évoquant les cadavres indestructibles que j’avais vus sur les monceaux d’ordures près des mines de Saltus – des cadavres s’enfonçant pour l’éternité dans les abysses d’azur du temps.

Je tournai lentement sur moi-même sans effort, jusqu’à ce que je distingue au-dessus de moi la coque brune du bateau du hetman. Pendant quelques instants, la tache qu’il faisait et moi-même eûmes l’air figé dans nos positions respectives ; et j’avais l’impression d’être sous cette coque comme un cadavre sous un charognard, qui, les ailes gonflées par le vent, semble suspendu sur place juste en dessous des étoiles immobiles.

Mes poumons devenaient douloureux, et je me mis à remonter.

Ce fut comme un signal, car au même instant, j’entendis la première explosion, un grondement étouffé et distant. Je nageai vers la surface à la manière des grenouilles, entendant les explosions se succéder, de plus en plus nettement.

Lorsque ma tête émergea, je vis que la poupe du bateau du hetman s’était ouverte comme un fruit trop mûr, et les rouleaux de roseaux étaient en train de se disperser comme la paille d’un balai usagé. Sur ma gauche, une explosion secondaire m’assourdit un instant, et me cribla de gouttelettes qui me piquèrent le visage comme de la grêle. L’archer pataugeait à quelques coudées de moi, mais le hetman lui-même (toujours agrippé, constatai-je avec soulagement, à Terminus Est), Pia et les autres s’accrochaient comme ils pouvaient aux vestiges de l’étrave, flottant encore grâce aux paquets de roseaux, tandis que l’arrière disparaissait sous l’eau. Je tentai de déchiqueter avec les dents la corde qui me tenait les poignets, mais bientôt deux insulaires m’aidèrent à monter dans leur barque, et l’un d’eux me libéra d’un coup de couteau.

31

Le peuple du lac

Pia et moi passâmes la nuit sur l’une des îles flottantes. Et moi, qui avais si souvent pénétré Thècle qui ne portait pas de chaînes bien qu’étant prisonnière, je pénétrai Pia qui était toujours enchaînée mais libre. Elle resta couchée sur moi, après, et pleura de joie – non point tant pour le plaisir que j’avais pu lui donner, je crois, que pour la joie d’avoir retrouvé la liberté, même si ses compatriotes les insulaires, qui ne possèdent que le métal qu’ils achètent ou qu’ils tirent parfois de leurs pillages, n’avaient aucun forgeron parmi eux pour rompre ses fers.

J’ai entendu dire par des hommes ayant connu beaucoup de femmes qu’ils finissaient par trouver des ressemblances entre certaines d’entre elles, dans leur façon de se comporter pendant l’amour. C’était ce que j’étais en train de constater par moi-même pour la première fois ; Pia, en effet, avec sa bouche avide et son corps souple, me rappelait beaucoup Dorcas. Mais dans une certaine mesure seulement, car si Pia et Dorcas se ressemblaient dans l’amour, c’était comme peuvent se ressembler deux sœurs que l’on ne confondrait cependant jamais.

J’étais beaucoup trop épuisé en arrivant sur l’île pour en apprécier toute la beauté, d’autant plus que la nuit était proche. Je me souviens d’avoir aidé à tirer l’embarcation à sec et d’être entré dans une petite hutte où l’un de nos sauveteurs alluma un feu minuscule de bois de flottage ; là, je pus huiler Terminus Est, que les insulaires avaient reprise au hetman captif et m’avaient aussitôt rendue. Mais lorsque Teur eut de nouveau tourné son visage vers le soleil, ce fut une chose merveilleuse que de rester appuyé contre le tronc gracieux du saule, et de sentir le lent balancement de l’île en dessous de moi !

Nos hôtes firent cuire du poisson pour le petit déjeuner ; nous n’avions pas encore terminé qu’arrivaient deux autres insulaires, apportant d’autres poissons et des racines comestibles d’un genre que je ne connaissais pas. On les fit griller sous la cendre avant de les manger toutes chaudes. Leur goût rappelait la châtaigne plus que n’importe quoi d’autre. Trois nouvelles embarcations vinrent accoster, puis une autre île avec quatre arbres, portant chacun une voile carrée ventrue dans leurs branches ; de loin, j’avais eu l’impression de voir approcher une flottille. Son capitaine était un homme âgé, et si les insulaires se reconnaissaient un chef, je compris qu’il devait s’agir de cet homme-là. Il s’appelait Llibio. Lorsque Pia me le présenta, il m’embrassa comme les pères embrassent leurs fils. Personne n’avait jamais fait ça avec moi auparavant.

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