Poul Anderson - Stella Maris
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- Название:Stella Maris
- Автор:
- Издательство:Bélial'
- Жанр:
- Год:2008
- Город:Saint-Mammès
- ISBN:978-2-84344-086-1
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Puis, un jour, un garçon du village la vit qui passait. Une violente brise marine soufflait sur la lande, ébouriffant ses cheveux où jouaient les rayons de soleil. Lui, qui n’avait jamais eu peur de l’aborder, s’aperçut qu’il avait la gorge nouée et le cœur qui lui cognait les côtes. Un long moment s’écoula avant qu’il osât lui adresser la parole. Elle baissa les yeux et ce fut à peine s’il entendit sa réponse. Au bout d’un temps, toutefois, ils apprirent à se détendre ensemble.
C’était Heidhin, fils de Viduhada. Un jeune homme noir et élancé, peu enclin aux rires mais doué d’un esprit vif, agile et dur à la tâche, habile aux armes, un meneur d’hommes en puissance auquel ses camarades reprochaient cependant un caractère hautain. Nul n’osa railler son attirance pour Edh.
Lorsqu’ils virent ce qui se dessinait, Hlavagast et Viduhada eurent un entretien en privé. Tous deux convinrent qu’une union entre leurs familles serait la bienvenue, mais que la cérémonie n’était pas pour l’immédiat. Edh n’avait eu ses premières menstrues que l’année précédente ; les deux jouvenceaux pouvaient se fâcher, et un mariage aigri serait préjudiciable à tous ; attendons donc, et buvons une chope de bière en espérant un heureux dénouement.
L’hiver passa, pluie, neige et ciels ténébreux, une nuit de terreur avant le retour du soleil, célébré par toute une journée de festivités, et le ciel qui s’éclaircit, le dégel, les agneaux nouveau-nés, les bourgeons. Avec le printemps vinrent les feuilles et les oiseaux volant vers le nord ; Niaerdh parcourut la terre ; les hommes et les femmes s’accouplèrent dans les champs qu’ils allaient bientôt labourer. Le Char du Soleil roulait de plus en plus haut, le vert peuplait le monde, la foudre et le tonnerre régnaient au-dessus de la lande, les arcs-en-ciel chatoyaient au large.
Vint le jour du marché de Kaupavik. Les Alvarings rassemblèrent leurs produits et partirent les vendre. La rumeur se répandit d’une ferme à l’autre : cette année, outre des Angles et des Cimbres, le marché avait attiré un navire venu du royaume des Romains.
Personne ne savait grand-chose de Romaburh. Ce royaume se trouvait quelque part au sud. Mais ses guerriers étaient pareils à des sauterelles, ils dévoraient terre après terre ; et ses artisans produisaient de fabuleux objets, calices de verre et d’argent, disques de métal frappés de visages, figurines si parfaitement façonnées qu’on les eût dit vivantes. Des objets qui parvenaient à Eyn de plus en plus souvent. Et voilà que des Romains débarquaient en personne au Gôtaland ! Les habitants de Laikian jetaient des regards envieux à ceux d’entre eux qui partaient pour le marché.
Comme la saison n’était pas aux travaux, ils profitaient un temps de leur oisiveté. Nul présage n’assombrissait les cieux le jour où Edh et Heidhin partirent se promener sur la côte occidentale.
Vaste était la lande, et vide de toute présence humaine une fois que le village fut hors de vue, sans un arbre pour rompre sa monotonie, de sorte que le monde entier devenait ciel. Au sein de l’azur infini flottaient des nuages d’une hauteur vertigineuse. Une ondée de lumière et de chaleur se déversait du soleil. Le tapis de bruyère était parsemé de jaune et de rouge, d’ajoncs et de coquelicots. Lorsque les deux jeunes gens s’assirent un moment, il vint à leurs narines un acre parfum de spergule ; le bourdonnement des abeilles répondait au chant des alouettes dans le ciel ; un battement d’ailes les fit sursauter, un lagopède filant à ras de terre, et tous deux échangèrent un regard surpris, puis éclatèrent de rire. S’ils se tenaient par la main, les choses n’allaient pas plus loin, car ils appartenaient à un peuple chaste et le jeune homme se sentait dépositaire d’un bien aussi fragile que sacré.
Passant à l’écart des falaises qui bordaient la mer au nord, leur chemin les conduisit à travers une épaisse forêt, puis jusque sur une grève. Les vagues y léchaient une herbe drue constellée de fleurs sauvages, caressant des galets qu’elles avaient passé des siècles à polir. Dans le lointain, les flots miroitaient, puis c’était le continent qui barrait l’horizon. Sur un récif, des cormorans séchaient leurs ailes à la brise. Une cigogne passa, porteuse de promesses et de fertilité.
Heidhin retint son souffle. Son index pointa. « Regarde ! » s’écria-t-il.
Edh plissa les yeux pour scruter le paysage ensoleillé. Sa voix trembla. « Qu’y a-t-il ?
— Un navire qui vient par ici. Un grand, un très grand navire.
— Non, ce n’est pas possible. Cette chose au-dessus de lui…
— J’en ai entendu parler. Les hommes qui ont beaucoup voyagé disent en avoir vu. Ce sont de grandes toiles qui attrapent le vent et font avancer la coque. C’est le navire romain, Edh, c’est forcément lui, il est parti de Kaupavik pour regagner son port, et nous sommes arrivés juste à temps pour le voir passer ! »
Fascinés, ils s’abîmèrent dans la contemplation de ce spectacle. Le vaisseau s’approcha. C’était bel et bien un prodige. Pourvu d’une coque noire à filets dorés, il n’était pas plus long qu’un bâtiment nordique, mais bien plus large, avec un ventre rond recelant sans doute quantité de trésors. Il était pourvu d’un pont supérieur sur lequel s’activait l’équipage. On eût dit une petite armée, suffisamment puissante pour décourager les pirates. L’étambot se dressait avec majesté, tandis que l’étrave s’incurvait pour former le cou d’un cygne. Entre proue et poupe était placée une maison de bois. Ce n’étaient pas des rames qui mouvaient ce navire. Fixée à un immense poteau et à un rondin transversal, une toile se gonflait sur toute sa largeur. Le navire avançait sans un bruit, sa proue labourant la mer et sa poupe y laissant un sillage argenté.
« Ces hommes sont sûrement bénis par Niaerdh, souffla Edh.
— Je comprends qu’ils puissent tenir la moitié du monde, dit Heidhin d’une voix tremblante. Qui pourrait leur résister ? »
Le navire changea de cap pour s’approcher de l’île. Le jeune homme et la jeune femme virent que des marins se tournaient vers eux. Ils perçurent leurs saluts étouffés. « Mais… mais c’est nous qu’ils regardent, bredouilla Edh. Qu’est-ce qu’ils nous veulent ?
— Peut-être que… qu’ils veulent m’embarquer, dit Heidhin. D’après les voyageurs qui sont allés en Occident, les Romains enrôlent souvent dans leurs osts les hommes des tribus. Si ceux-là ont perdu des guerriers du fait de la maladie ou d’autre chose…»
Edh lui jeta un regard consterné. « Serais-tu prêt à les accompagner ?
— Non, jamais ! » Elle referma sa main sur la sienne. Il lui rendit son étreinte. « Mais écoutons quand même ce qu’ils ont à nous dire. Peut-être qu’ils veulent autre chose et qu’ils seraient prêts à le payer un bon prix. » Son pouls battait à sa gorge.
Les marins ramenèrent la voile. Ils jetèrent par-dessus bord une ancre en forme de crochet. Puis mirent une chaloupe à la mer. Des hommes y descendirent au moyen d’une échelle de corde, s’assirent sur les bancs de nage. On leur lança des rames. L’un d’eux se leva et agita sa cape. « Il nous sourit, il nous fait signe, dit Heidhin. Oui, ils souhaitent quelque chose de nous.
— Quelle splendide cape, soupira Edh. Niaerdh doit en porter une semblable lorsqu’elle rend visite aux autres dieux.
— Peut-être qu’elle sera à toi avant ce soir.
— Oh ! jamais je n’oserais demander cela.
— Holà ! » lança l’un des passagers de la chaloupe. C’était le plus grand et le plus blond, sans nul doute un interprète d’origine germanique. Les autres étaient fort mélangés, avec une peau tantôt pâle, tantôt basanée. Mais les Romains avaient soumis quantité de peuples. Tous portaient une courte tunique qui laissait les jambes nues. Edh rougit et détourna les yeux, ayant remarqué que certains marins allaient nus sur le navire.
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