Poul Anderson - Stella Maris

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Stella Maris: краткое содержание, описание и аннотация

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« N’ayez pas peur, dit le Germain. Nous voulons traiter avec vous. »

Heidhin s’empourpra à son tour. « Un Alvaring ne connaît pas la peur ! » s’exclama-t-il, rougissant derechef lorsque sa voix se fit suraiguë.

Les Romains ramèrent de plus belle. Les deux jouvenceaux attendirent, le cœur battant. La chaloupe toucha terre. Un homme en descendit d’un bond et l’amarra. L’homme à la cape conduisit ses camarades sur la grève. Il ne cessait de sourire.

Heidhin empoigna sa pique. « Edh, souffla-t-il. Je n’aime pas leur allure. Je pense qu’il vaudrait mieux garder nos distances…»

Trop tard. Le chef des Romains aboya un ordre. Ses hommes foncèrent. Avant que Heidhin ait pu lever son arme, des mains s’en emparèrent. Un homme se glissa derrière lui et l’immobilisa d’une clé aux bras. Il se débattit en hurlant. Levant un gourdin sorti de nulle part – il ne leur avait vu que des couteaux –, un marin le frappa à la nuque. Un coup mesuré, dont le but était d’étourdir sans tuer. Il s’effondra, et on le ligota.

Edh tenta de s’enfuir. Un homme attrapa ses longs cheveux. Deux autres l’encerclèrent. Ils la culbutèrent sur l’herbe. Elle se mit à hurler et à se cabrer. Deux marins lui empoignèrent les chevilles. Le chef se plaça à genoux entre ses jambes ouvertes. Il souriait de toutes ses dents. La salive coulait de ses lèvres. Il retroussa sa robe.

« Espèces de trolls, de crottes de chien, je vous tuerai ! fulmina Heidhin, luttant contre la douleur qui lui taraudait le crâne. Je le jure par tous les dieux de la guerre, jamais je ne laisserai votre engeance en paix. Romaburh sera consumée par les flammes…» Personne ne l’écoutait. Pour Edh, clouée au sol, le supplice ne faisait que commencer.

14.

43 apr. J.C.

Il ne fut guère difficile de remonter jusqu’au port d’attache de Vagnio, sur l’île d’Öland. Quelques questions judicieuses, et les Patrouilleurs apprirent qu’il avait pris à son bord un jeune garçon et une jeune fille originaires d’un village sis trente kilomètres plus au sud. Mais que s’était-il passé auparavant ? Une enquête sur le terrain s’imposait. Toutefois, Everard et Floris décidèrent au préalable d’effectuer une surveillance aérienne couvrant les mois précédents. Plus ils récolteraient d’indices supplémentaires, mieux ce serait. Vagnio n’était pas nécessairement au courant d’un drame familial, par exemple. Autre cas de figure : lui et ses hommes se garderaient de faire des confidences à un étranger comme Everard. Et ce dernier n’aurait peut-être même pas la possibilité de les interroger à leur campement.

Laissant sur place leur van et leurs chevaux, les deux Patrouilleurs décollèrent sur leurs scooters. Ils avaient dressé une carte de l’île et comptaient sauter d’un point à un autre de leur maillage spatio-temporel. S’ils apercevaient quoi que ce soit de suspect, ils iraient l’observer, de près si possible, avant d’envisager une intervention. Cette procédure risquait de ne déboucher sur rien, mais c’était la seule applicable vu qu’ils ne pouvaient se permettre de consacrer des années à leur mission.

Parvenus mille cinq cents mètres au-dessus des feux allumés en l’honneur du solstice d’été, ils sautèrent quinze jours en aval, se retrouvant au sein d’un azur infini. Le vent était aussi vif que glacial. Ils avaient une vue imprenable sur la mer Baltique inondée de soleil, sur les collines boisées de la Suède à l’ouest, et sur l’île d’Öland, ce patchwork de lande, de forêts, de roche et de sable – autant de noms de lieu qui ne seraient attribués que lors des siècles à venir.

Everard fît un tour d’horizon avec son scanner. Il se raidit. « Là-bas ! s’exclama-t-il dans son micro. Vers sept heures… vous le voyez ? »

Floris émit un sifflement. « Oui. Un navire romain ancré au large, c’est ça ? » Pensive : « Plus probablement gallo-romain, en provenance de Bordeaux ou de Boulogne plutôt que d’un port méditerranéen. Rome n’a jamais eu de relations régulières avec la Scandinavie, mais les archives mentionnent quelques visites officielles, sans compter les négociants qui allaient jusqu’au Danemark pour se procurer de la marchandise en évitant les intermédiaires habituels. De l’ambre en particulier.

— C’est peut-être important pour notre affaire. Regardons-y de plus près. » Everard augmenta l’amplification visuelle.

Floris l’avait précédé. Elle hurla.

« Ô mon Dieu ! » s’écria Everard.

Floris fondit sur la scène. L’air qu’elle déplaçait tonnait sur son sillage.

« Arrêtez, idiote ! beugla Everard. Revenez ! »

Floris l’ignora, elle ignora ses tympans douloureux, elle ignora tout ce qui n’était pas l’atrocité devant elle. L’écho de son cri lui servait d’oriflamme. On eût dit un faucon attaquant sa proie, ou encore une Walkyrie enragée. Tapant du poing sur sa console, Everard poussa un juron et, réduit à l’impuissance, la suivit à une allure plus modérée. Il s’immobilisa à quelques centaines de mètres d’altitude, se plaçant le dos au soleil.

Les hommes, massés autour de la malheureuse pour jouir du spectacle ou attendre leur tour, entendirent un fracas. Levant la tête, ils virent le mortel destrier fonçant sur eux. Ils s’égaillèrent en hurlant. Celui qui besognait la jeune fille s’écarta d’elle et dégaina son couteau. Peut-être voulait-il la tuer, peut-être n’était-ce qu’un réflexe. Aucune importance. Un rayon bleu saphir lui pénétra la bouche. Il s’effondra devant sa victime. Sa cervelle en fumée s’échappa par la plaie béante de son crâne.

Floris vira sèchement. Flottant à deux mètres du sol, elle tira sur l’homme le plus proche. Frappé au ventre, il s’écroula sur le sable, tressautant de tous ses membres – comme un scarabée renversé sur le dos, songea Everard. Floris s’en prit à un troisième et le tua net. Puis elle se figea, restant une bonne minute immobile sur sa selle. Aux larmes qui coulaient sur ses joues se mêlait une sueur glacée.

Un frisson la parcourut de la tête aux pieds. Rengainant son pistolet, elle descendit près d’Edh avec une douceur de feuille sur la brise.

Ce qui est fait est fait , disait le glas qui sonnait dans le crâne d’Everard. Il s’empressa de passer ses options en revue. Aveuglés par la panique, certains des marins survivants couraient sur la grève ou filaient vers la forêt. Deux autres s’étaient ressaisis et nageaient en direction du navire, où régnait déjà l’horreur. Le Patrouilleur se mordit les lèvres jusqu’au sang. « Bon », fit-il d’une voix atone. Effectuant une série de sauts dans l’espace-temps, il tua jusqu’au dernier des marins qui avaient abordé l’île, achevant sa tâche en abrégeant les souffrances du blessé. Je ne pense pas que Janne ait souhaité le torturer. Elle l’a oublié, c’est tout . Remontant à une altitude de quinze mètres, il s’immobilisa et observa la suite des événements avec ses seuls instruments.

Edh se redressa en position assise. Elle avait les yeux vitreux, mais elle réussit à rabattre sa robe sur ses cuisses ensanglantées. Toujours pieds et poings liés, Heidhin rampa vers elle. « Edh, Edh », gémissait-il. Il s’arrêta lorsque le scooter se posa entre eux. « Ô déesse vengeresse…»

Floris mit pied à terre et s’agenouilla près d’Edh, la prenant dans ses bras. « C’est fini, ma petite chérie, sanglota-t-elle. Tout ira bien maintenant. Plus jamais tu ne souffriras ainsi. Tu es libre à présent.

— Niaerdh. Mère de Tout, tu es venue.

— Inutile de nier votre essence divine, gronda Everard dans l’écouteur de Floris. Foutez le camp avant d’aggraver encore la situation.

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