Poul Anderson - Stella Maris
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- Название:Stella Maris
- Автор:
- Издательство:Bélial'
- Жанр:
- Год:2008
- Город:Saint-Mammès
- ISBN:978-2-84344-086-1
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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— Même pas eux-mêmes, pour le marché aux esclaves ? » Poser ce genre de question lui répugnait, mais elle était toute naturelle à cette époque.
« Non, ils s’égailleraient en nous voyant approcher, et ils ne manqueraient pas non plus de disperser leurs rares bestiaux. C’est pour cela qu’ils ont bâti leurs masures si loin de la côte. » Vagnio plissa les yeux. « Pour ignorer ce genre de détail, tu n’es sûrement pas un gars du pays.
— Non, je suis un Marcoman. » Le territoire de cette tribu s’étendait sur ce qui serait un jour la République tchèque. « Et vous venez de… euh… de Scanie ?
— Non. Les Alvarings possèdent la moitié d’une grande île au large du Gôtaland. Accepte notre hospitalité pour la nuit, Maring, et nous échangerons nos histoires afin de… Que regardes-tu ainsi ? »
Les marins s’étaient massés autour d’eux, curieux de découvrir l’étranger. C’étaient en majorité des colosses blonds, qui empêchaient le Patrouilleur d’apercevoir le navire. Deux d’entre eux s’étaient écartés, lui dégageant la vue. Un jeune homme élancé venait de sauter sur la plage. Il leva les bras vers la proue afin d’aider une jeune femme à le suivre. Veleda .
Impossible de s’y méprendre. Même dans les profondeurs océanes de sa déesse, je reconnaîtrais son visage et ses yeux . Comme elle était jeune ! Souple comme une liane, à peine sortie de l’adolescence. Le vent jouait avec ses cheveux châtains et faisait claquer sa robe sur ses chevilles. En dépit des quinze mètres qui les séparaient, Everard crut discerner… quoi donc ? Des yeux assoiffés d’absolu, des lèvres promptes à trembler et à murmurer, un rêve, un chagrin, un deuil ?… Il n’aurait su le dire.
Contrairement à ce qu’il aurait cru, elle ne lui accorda pas le moindre intérêt. Il douta même qu’elle lui ait fait l’aumône d’un regard. Son visage pâle se détourna. Elle échangea quelques mots avec son compagnon aux cheveux noirs. Puis tous deux s’éloignèrent sur la grève.
« Ah ! elle, dit Vagnio, soudain troublé. Ils font une étrange paire, ces deux-là.
— Qui sont-ils ? » Cette question aussi était parfaitement légitime, car il était rare qu’un navire prenne une femme à son bord, si ce n’était pas une captive. Certes, les envahisseurs jutes et frisons finiraient par emmener leurs familles en Grande-Bretagne, mais cela ne se produirait pas avant plusieurs siècles.
Peut-être que les femmes Scandinaves prenaient parfois la mer dès cette époque. Mais rien de ce qu’il s’était inculqué ne permettait d’en être sûr. Ces terres et ces années étaient fort peu étudiées. On avait conclu qu’elles n’influeraient guère sur l’évolution du monde avant l’ère de la Volkerwanderung . Surprise !
« Edh, fille de Hlavagast, et Heidhin, fils de Viduhada », répondit Vagnio. Everard remarqua qu’il avait commencé par nommer la jeune femme. « Ils ont acheté leur passage, mais ce n’était pas pour commercer avec nous. En fait, elle ne souhaite pas se rendre au marché mais veut que nous la débarquions… que nous les débarquions en un lieu qu’elle ne nous a pas encore précisé.
— Mieux vaudrait se préparer pour la nuit, capitaine », gronda un marin. Un murmure d’assentiment monta de l’équipage. La nuit ne tomberait pas avant plusieurs heures et le temps ne semblait pas à la pluie. Ils préfèrent éviter de parler d’elle , déduisit Everard. Ils n’ont aucun reproche à lui faire, j’en suis sûr, mais elle leur apparaît comme surnaturelle . Vagnio s’empressa d’acquiescer.
Everard proposa de les aider à accomplir leurs tâches. Veillant à rester poli, car un hôte était sacré, le capitaine lui rétorqua qu’un marin d’eau douce ne ferait que les gêner. Everard s’éloigna donc, suivant la direction prise par Edh et Heidhin.
Il vit qu’ils s’étaient arrêtés un peu plus loin. Selon toute évidence, ils discutaient ferme. Elle eut un geste étrangement impérieux pour une femme aussi jeune. Heidhin tourna les talons et rebroussa chemin d’un pas vif. Edh poursuivit sa route.
« C’est peut-être une chance à saisir, dit Everard en mode subvocal. Je vais essayer d’engager la conversation avec lui.
— Soyez prudent, conseilla Floris. Il semble assez énervé…
— Ouais. Mais il faut bien tenter le coup, non ? »
C’était pour cela qu’ils étaient ici, ayant choisi d’entrer en contact avec le navire plutôt que de localiser son point de départ en remontant dans le temps. Ils n’osaient pas aborder de front la source de l’instabilité, cet événement inconnu et fragile d’où pouvait surgir tout un nouvel avenir. Ici, du moins l’espéraient-ils, ils avaient une chance d’en apprendre davantage en courant le minimum de risques.
Heidhin pila devant l’étranger, qu’il gratifia d’un regard furibond. Encore adolescent lui aussi, il n’avait qu’un ou deux ans de plus qu’Edh. Dans ce milieu, cela faisait de lui un adulte, mais il était encore dégingandé, pas tout à fait formé, et seul un fin duvet poussait sur ses joues. Il était vêtu d’une tunique et d’une culotte de laine, qui dégageaient une forte odeur dans l’atmosphère humide, et chaussé de bottes blanchies par le sel. Une épée pendait à sa ceinture.
« Salut ! » lança Everard. En surface, il était tout sourires. Mais une sueur glacée coulait sur son cuir chevelu.
« Salut », grommela Heidhin. Dans l’Amérique du XXe siècle, son attitude n’aurait rien eu de choquant chez un adolescent. Ici et maintenant, elle frisait l’insulte. « Que veux-tu ? » Il marqua une pause avant d’ajouter, toujours aussi peu amène : « Ne suis pas cette femme. Elle souhaite rester seule.
— N’est-ce pas dangereux ? demanda Everard – une question des plus naturelle.
— Elle n’ira pas très loin et sera de retour avant la tombée de la nuit. En outre…» Heidhin laissa sa phrase inachevée. Il semblait en proie à une lutte intérieure. Le désir de paraître important et mystérieux contre l’obligation de discrétion, devina Everard. Mais, lorsqu’il reprit la parole, ce fut avec une terrifiante sincérité. « Quiconque osera l’offenser subira un sort pire que la mort. Elle est l’élue d’une déesse. »
Le gémissement du vent gagna-t-il en intensité ? « Tu la connais bien, donc.
— Je… je voyage à ses côtés.
— Et quelle est votre destination ?
— Pourquoi veux-tu le savoir ? s’emporta Heidhin. Laisse-moi tranquille !
— Du calme, mon ami, du calme », dit Everard. Son âge et sa carrure lui donnaient un avantage. « Simple curiosité de la part d’un étranger. J’aimerais en savoir davantage sur… Edh, c’est ainsi que le capitaine l’a appelée, je crois. Toi tu es Heidhin, c’est cela ? »
La curiosité sembla l’emporter chez le jeune homme, qui se détendit quelque peu. « Et toi ? Nous nous sommes posé bien des questions en te voyant sur le rivage.
— Je suis un voyageur, Maring le Marcoman – un peuple dont tu n’as sans doute jamais entendu parler. Vous connaîtrez mon récit ce soir, à la veillée.
— Quelle est ta destination ?
— Je vais là où ma chance me conduit. »
Heidhin resta muet quelques instants. Les vagues murmuraient doucement. Un goéland piailla dans le ciel. « Et si tu nous étais envoyé ? » souffla-t-il.
Everard sentit son pouls s’accélérer. Il s’obligea à répondre d’une voix posée : « Qui pourrait m’envoyer à vous, et pour quelle raison ?
— Écoute, bafouilla Hiedhin, Edh va là où Niaerdh lui ordonne d’aller, au moyen de rêves et de signes. Elle pense que c’est ici que nous devons débarquer pour gagner l’intérieur des terres. J’ai essayé de lui expliquer que cette contrée était misérable, avec de rares villages et de nombreux brigands. Mais elle…» Il déglutit. La déesse était censée la protéger. La foi et le bon sens s’affrontèrent en lui, puis conclurent un armistice. « Si un second guerrier l’accompagnait…
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