George Effinger - Gravité à la manque

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Gravité à la manque: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans le monde exotique et décadent du Boudayin, il faut être prêt aux rencontres les plus inattendues. On y croise aussi bien des avatars de James Bond (sourcil arqué, gin et Walther PPK) que des Levantins adipeux, des disciples enturbannés de Jack l’Éventreur des Sœurs Veuves noires (cuir et couteau) ou un « parrain » bicentenaire.
Il faut dire que dans ce Moyen-Orient du XXIIesiècle, il suffit de s’enficher dans le crâne un module mimétique pour changer de personnalité. Mais pour Marîd Audran, synthèse islamique de Philip Marlowe et Nero Wolfe, comme pour tous les autres protagonistes de cet additif aux Mille et Une Nuits, le monde a beau se déglinguer le rite du café à la cardamome ou le ramadân, ça reste sacré. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

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Mâ shî . Rien.

C’était Okking qui avait fait ça, j’en étais sûr. Il avait masqué ses traces, exactement comme son petit copain Khan à présent. Si j’avais envie de me rendre en Europe, dans son pays natal, je pourrais en savoir plus, mais seulement jusqu’au moment de son départ pour notre ville. Depuis lors, il n’avait plus aucune existence, officiellement parlant.

Je tapai Universal Export, le nom de code du groupe d’espionnage de James Bond. Je l’avais vu l’autre fois sur une enveloppe qui traînait sur le bureau d’Okking. Là encore, pas d’entrée à ce nom.

J’essayai James Bond sans grand espoir, et n’obtins rien. Idem avec Xarghis Khan. Le vrai Khan et le « vrai » Bond n’avaient jamais visité la cité, de sorte qu’il n’y avait aucun fichier les concernant.

Je réfléchis aux autres personnes que je pourrais contrôler sur ma lancée – Yasmin, Friedlander bey, moi-même – mais décidai de laisser ma curiosité insatisfaite jusqu’à une occasion moins urgente. J’entrai le nom d’Hadjar et ne fus pas surpris par ce que je lus. D’à peu près deux ans mon cadet, jordanien, un casier judiciaire modérément chargé après son arrivée dans la cité. Profil psychologique recoupant point par point ma propre estimation ; vous ne lui auriez pas donné vos chameaux à garder. Il était soupçonné de trafic de drogue et de devises avec les prisonniers. Il avait été impliqué une fois dans une affaire de disparition de biens confisqués, mais rien de bien concluant n’en était sorti. Le dossier officiel mettait en avant la possibilité qu’Hadjar pût profiter de sa position dans les forces de police pour exercer des trafics d’influences avec des particuliers ou des organisations criminelles. Le rapport suggérait qu’il n’était peut-être pas au-dessus d’abus de pouvoir tels que l’extorsion de fonds, l’escroquerie, les trafics et la conspiration, entre autres faiblesses à faire respecter la loi.

Hadjar ? Allons donc, qui t’a donné cette idée ? Allah m’en préserve !

Je hochai lugubrement la tête. Tous les services de police du monde étaient identiques sous deux aspects : tous avaient un net penchant à vous fendre le crâne pour un oui ou pour un non, et tous étaient parfaitement incapables de reconnaître la vérité toute nue, même étendue devant eux les cuisses ouvertes. Les flics ne font pas respecter la loi ; il faut attendre qu’elle soit enfreinte pour qu’ils daignent commencer à se casser le cul. Et même là, ils n’élucident les crimes qu’avec un taux de succès pitoyable. La police, pour être honnête, c’est une espèce de bureau d’enregistrement chargé de consigner les noms des victimes et les dépositions des témoins. Une fois que s’est écoulé un temps suffisant, ils peuvent tranquillement classer l’information dans le fond du tiroir pour laisser de la place aux suivantes.

Ah ! ouais, les flics aident aussi les petites vieilles à traverser la rue. Enfin, c’est ce que je me suis laissé dire.

Un par un, j’entrai les noms de tous ceux qui avaient été en rapport avec Nikki, à commencer par son oncle, Bogatyrev. Les renseignements concernant le vieux Russe et Nikki recoupaient exactement ce que Okking avait fini par bien vouloir me dire sur eux. Je supposai que si Okking pouvait s’extraire du système, il pouvait tout autant modifier le reste des archives de bien des façons. Je ne trouverai ici rien d’utile, sinon par accident ou du fait d’une négligence d’Okking. Je poursuivis ma recherche, avec un espoir de succès qui s’amenuisait.

Chou blanc, en effet. Finalement, je changeai mon fusil d’épaule et lus les fiches concernant Yasmin, Papa et Chiri, les Sœurs Veuves noires, Seipolt et Abdoulaye. Leurs dossiers m’apprirent qu’Hassan était sans doute un hypocrite, parce que s’il se refusait à utiliser professionnellement les implants cérébraux pour motifs religieux, c’était également un pédéraste notoire. Ce n’était pas une nouvelle pour moi. Le seul conseil que je puisse lui donner un de ces jours, c’était que ce jeune Américain qui avait déjà la cervelle câblée lui serait bien plus utile comme machine comptable qu’à rester planté là sur un tabouret dans sa boutique vide.

Parmi mes connaissances, le seul fichier que je m’abstins de consulter fut le mien. Je n’avais pas envie de savoir ce qu’ils pensaient de moi.

Après avoir parcouru les dossiers pour avoir la biographie de mes amis, je fouillai dans les archives de la compagnie du téléphone pour relever les appels effectués du commissariat. Rien de bien renversant là non plus ; de toute manière, Okking ne se serait pas servi du poste de son bureau pour appeler Bond. J’avais l’impression de me trouver au milieu d’un carrefour où n’aboutiraient que des impasses.

Je repartis avec matière à réfléchir mais rien de neuf. Je savais déjà ce que les fichiers avaient à dire sur Hadjar et les autres ; et la réticence qu’ils montraient à l’égard d’Okking – et, mais ce n’était pas si mystérieux que ça, de Friedlander bey – était intellectuellement excitante, à défaut d’être informative. J’y réfléchissais tout en déambulant dans le Boudayin. Au bout de quelques minutes, j’étais de retour devant mon immeuble.

Pourquoi étais-je revenu par ici ? Eh bien, je n’avais pas envie de dormir à l’hôtel encore une nuit. Un assassin au moins savait que j’y étais. J’avais besoin d’une autre base d’opérations, une qui soit sûre pendant au moins un jour ou deux. À mesure que je m’habituais à laisser les papies m’aider à m’organiser, j’étais plus rapide à prendre mes décisions, je me laissais moins influencer par mes émotions. Je me sentais désormais entièrement maître de moi, parfaitement détendu, plein d’assurance. J’avais envie de transmettre un message à Papa puis de me trouver un autre gîte temporaire pour la nuit.

Mon appartement était exactement tel que je l’avais laissé. Certes, je n’étais pas parti longtemps, même si ça paraissait des semaines ; ma perception du temps était complètement distordue. Jetant le sac de sport sur le matelas, je m’assis et murmurai le code d’Hassan dans mon téléphone. Il répondit à la troisième sonnerie. « Marhaba », dit-il. Il avait l’air fatigué.

« Salut, Hassan, Audran à l’appareil. J’aurais besoin de rencontrer Friedlander bey et j’espérais que tu pourrais m’arranger un rendez-vous.

— Il sera ravi que tu montres de l’intérêt à faire les choses comme il faut, mon neveu. Sans aucun doute voudra-t-il te voir pour que tu l’informes des progrès de ton enquête. Veux-tu un rendez-vous cet après-midi ?

— Le plus tôt que tu pourras, Hassan.

— Je vais m’en occuper, ô habile ami, et je te rappelle pour te tenir au courant.

— Merci. Avant que tu raccroches, je veux te poser une question. Sais-tu s’il y a un rapport quelconque entre Papa et Lutz Seipolt ? »

Il y eut un long silence, tandis que Hassan élaborait sa réponse. « Plus maintenant, mon neveu. Seipolt est mort, n’est-ce pas ?

— Ça, je sais, fis-je avec impatience.

— Seipolt ne s’occupait que d’import-export. Et uniquement d’articles de bazar, rien qui puisse intéresser Papa.

— À ta connaissance, donc, Papa n’aurait jamais tenté de se tailler une part du marché de Seipolt ?

— Mon neveu, le marché de Seipolt valait à peine d’être mentionné. Ce n’était qu’un petit homme d’affaires, comme moi.

— Mais aussi, tout comme toi, il avait éprouvé le besoin d’avoir une deuxième source de revenus pour joindre les deux bouts. Tu travailles pour Friedlander bey et Seipolt travaillait pour les Allemands.

— Par la prunelle de mes yeux ! Est-ce possible ? Seipolt, un espion ?

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