Lois Bujold - Opération Cay

Здесь есть возможность читать онлайн «Lois Bujold - Opération Cay» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1997, ISBN: 1997, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Opération Cay: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Opération Cay»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Environ deux cents ans avant la naissance de Miles…
Leo Graf, spécialiste des soudures en milieu spatial, est envoyé par sa compagnie dans une station orbitale pour y enseigner son art aux ingénieurs qui y vivent. Il découvre sur place une réalité déconcertante : ses élèves sont des Quaddies, des êtres dotés de quatre bras. Bien que leur « humanité » ne fasse aucun doute pour qui les côtoie, la compagnie n’entend pas conférer le moindre droit à cette main-d’oeuvre gratuite et servile. Jusqu’au jour où…
Prix Nebula 1988.

Opération Cay — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Opération Cay», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ah ! ça, c’est une excellente série, approuva Ti. Tu les as vus ?

— Oui, dit-elle en plissant le nez. Mais je ne sais pas… les gens là-dedans se font des choses tellement horribles, entre eux. C’est bien de la fiction, hein ?

— Euh… oui.

— Heureusement.

— Bon, va pour Ninja. Et toi, que veux-tu ? insista-t-il. Je ne vais pas prendre de risques rien que pour faire plaisir à ce Siggy. Je ne le connais pas, mais je suis prêt à parier qu’il n’a pas ton charme…

Son sourire évoquait sans aucun doute possible le plaisir qu’il venait de prendre à leur étreinte.

Silver ouvrit les disques-livres en éventail, comme elle avait vu une belle dame en crinoline le faire dans un vid.

— D’autres Valeria Virga, s’il vous plaît, monsieur…

— Des bêtises tu veux…

Il prit chacune de ses mains, les unes après les autres, et déposa un baiser au creux des paumes.

—… des bêtises tu auras. Holà ! attention… voici mon capitaine sans peur et sans reproche.

En hâte, Ti rajusta son uniforme, augmenta l’intensité de la lumière et attrapa sa check-list au moment où s’ouvrait une porte hermétique, à l’autre bout du quai.

— Il a horreur d’être obligé de faire équipe avec les pilotes de première classe. Il nous traite de têtards. À mon avis, il n’est pas à l’aise parce que, sur mon navire de saut, c’est moi le chef. Mais mieux vaut éviter de lui donner des raisons de critiquer…

Silver fit disparaître les disques dans son sac de travail et adopta une pose nonchalante alors que le capitaine Durrance, commandant de la navette, faisait son entrée dans la cabine.

— En piste, Ti, annonça-t-il. On a un changement de programme.

— Bien, monsieur. De quoi s’agit-il ?

— On fait un détour en gravispace.

— Oh merde !… gémit Ti. Quelle poisse ! J’avais un rendez-vous torride, ce soir, et…

Il jeta un bref coup d’œil oblique en direction de Silver.

—… enfin, j’étais censé retrouver un ami pour dîner à la station de transfert.

— Vous m’en voyez navré, ironisa Durrance sans la moindre sympathie. Vous n’avez qu’à déposer une réclamation au service du personnel ; je suis sûr qu’ils apprécieront que votre travail interfère ainsi avec votre vie amoureuse. Peut-être pourront-ils faire en sorte que vous n’ayez plus de travail du tout…

Ti n’eut pas besoin de dessin. En silence, il se pencha sur sa check-list alors qu’un tech de l’Habitat arrivait pour prendre la relève dans le poste de commande.

Silver, horrifiée, se fit toute petite dans un coin. La station de transfert… c’était là que Tony et Claire avaient prévu de s’embarquer dans la clandestinité sur un navire de saut pour Orient IV où ils envisageaient de trouver du travail, loin de l’emprise de GalacTech. Un projet fort risqué, à son avis, mais à la mesure de leur désespoir. Claire avait été terrifiée, mais Tony avait fini par la rassurer en lui expliquant chaque étape de son plan. Un plan bien organisé. Du moins pour le départ. À partir d’un certain stade, et plus ils s’éloignaient de Rodeo et de l’Habitat, un certain flou régnait, qu’il était bien incapable de dissiper.

Tous deux, avec Andy, étaient sans doute cachés maintenant dans la soute de la navette. Et elle n’avait aucun moyen de les prévenir. Fallait-il qu’elle les trahisse pour les sauver ? Les conséquences seraient épouvantables, à n’en pas douter. Son désarroi l’oppressait avec la force d’un étau.

Les yeux écarquillés, paralysée d’angoisse, elle suivit sur l’écran vid du poste de commande départ de la navette et la vit plonger vers l’atmosphère tourbillonnante de Rodeo…

4

La soute obscure grondait autour de Claire alors que la décélération en compressait la structure. Des coups sourds, accompagnés de sifflements aigus, faisaient vibrer la carcasse métallique de la navette.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Claire, affolée.

Elle relâcha une main cramponnée à la caisse derrière laquelle elle s’était cachée pour mieux serrer Andy contre elle.

— On a heurté quelque chose ? C’est quoi, ce bruit bizarre ?

Tony, en hâte, se mouilla le doigt et le leva au-dessus de sa tête.

— Il n’y a pas d’air.

Il déglutit, testant ses oreilles.

— On ne dépressurise pas.

Et pourtant le sifflement allait en augmentant.

Deux bruits mécaniques, retentissant l’un après l’autre, et qui ne ressemblaient en rien à ceux, familiers, de la fermeture des portes hermétiques, terrorisèrent Claire. La décélération se poursuivit, longuement, trop longuement, compliquée d’un nouvel effet de pression, cette fois en provenance du ventre de la navette. La paroi de la soute où étaient ancrées les caisses semblait peser sur elle, la repliant contre Andy.

Les yeux du petit étaient tout ronds, sa bouche figée sur un « Oh ! » muet de stupéfaction. Non, par pitié, ne te mets surtout pas à pleurer… Elle n’osait libérer le cri coincé dans sa propre gorge de crainte qu’il ne l’imite et lance son hurlement de sirène qui lui avait si souvent vrillé les tympans en pleine nuit. D’une voix tremblante, elle fredonna sa comptine préférée en lui pinçant légèrement le nez et les joues.

Gâteau tout chaud, gâteau tout prêt,

Gentil boulanger, s’il te plaît,

Mets dans le four ta pâte brisée,

Ou c’est toi que je mangerai.

Si la chansonnette ne le fit pas rire aux éclats comme d’habitude, elle eut du moins le mérite de le détourner de ses inquiétudes.

Sans cesse, elle jetait des coups d’œil angoissés vers Tony dont le visage était exsangue.

— Claire… dit-il enfin, j’ai l’impression que cette navette va atterrir en gravispace ! Je parie que les bruits qu’on vient d’entendre sont ceux des ailes qui se déploient.

— Oh non ! Ce n’est pas possible ! Silver a bien vérifié le tableau horaire et…

— Apparemment, Silver a commis une grosse erreur.

— J’ai vérifié, moi aussi. Cette navette était censée charger de la marchandise à la station de transfert, et ensuite seulement aller en gravispace.

— Alors vous vous êtes mises à deux pour vous tromper, rétorqua-t-il d’une voix que la colère, masquant la peur, durcissait.

Je t’en prie, Tony, ne crie pas… Si je ne garde pas mon calme, Andy perdra le sien aussi… C’est toi qui as eu l’idée de ce voyage. Pas moi.

Tony roula sur le ventre et, les mains à plat sur… sur le sol – c’est ainsi que les gravs nommaient la direction d’où venait le vecteur de la force de gravitation –, se traîna jusqu’au plus proche hublot. La lumière qui s’en déversait était étrange.

— C’est tout blanc, Claire… On doit entrer dans une zone de nuages !

Des nuages… Claire les avait regardés pendant des heures tournoyer en direction de Rodeo. Ils lui avaient toujours paru aussi énormes que des limes. Elle regrettait de ne pouvoir rejoindre Tony pour les voir.

Andy était agrippé à son T-shirt. Imitant Tony, elle roula sur le côté, paumes au sol, et se redressa. Andy, apercevant son père, voulut, comme d’habitude, s’écarter de Claire pour le rejoindre. Mais dès qu’il la lâcha, le sol l’aimanta et lui assena un coup sur la tête.

L’espace d’un instant, il fut trop choqué pour crier. Puis il poussa un hurlement de douleur qui transperça les nerfs de Claire de part en part.

Tony, lui aussi, sursauta. Aussitôt, il revint vers eux.

— Pourquoi l’as-tu laissé tomber ? l’accusa-t-il. Mais qu’est-ce que tu fous, bon sang ? Fais-le taire, maintenant, et vite !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Opération Cay»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Opération Cay» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Opération Cay»

Обсуждение, отзывы о книге «Opération Cay» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x