Lois Bujold - Opération Cay

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Environ deux cents ans avant la naissance de Miles…
Leo Graf, spécialiste des soudures en milieu spatial, est envoyé par sa compagnie dans une station orbitale pour y enseigner son art aux ingénieurs qui y vivent. Il découvre sur place une réalité déconcertante : ses élèves sont des Quaddies, des êtres dotés de quatre bras. Bien que leur « humanité » ne fasse aucun doute pour qui les côtoie, la compagnie n’entend pas conférer le moindre droit à cette main-d’oeuvre gratuite et servile. Jusqu’au jour où…
Prix Nebula 1988.

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Elle se jeta autour du cou du pilote et le gratifia d’un baiser aussi vigoureux que spontané.

Il secoua la tête.

— Comment peux-tu lire ces bêtises ? En plus, le nom de l’auteur doit dissimuler plusieurs personnes.

— Mais c’est formidable ! protesta Silver, volant au secours de sa littérature préférée. C’est si coloré, avec des noms bizarres, des époques étranges… La plupart des histoires se passent sur la vieille Terre, au temps où il n’y avait même pas encore de voyages dans l’espace. Les gens vivaient parmi les animaux… Tu sais, ces énormes bêtes qu’on appelle des chevaux ? Eh bien, les gens montaient dessus pour se déplacer. C’est la gravité, sans doute, qui les fatiguait. Et ces hommes riches comme… comme des directeurs d’entreprise, je suppose… on les appelait des « lords » et des « nobles » ; ils vivaient dans des habitats fabuleux, accrochés à la surface de la planète… Et on ne parle de rien, absolument rien de tout ça dans l’histoire qu’on nous enseigne ! conclut-elle, scandalisée.

— Ce n’est pas de l’histoire, mais du roman.

— Ça n’a rien à voir non plus avec les romans qu’ils nous donnent. C’est bien pour les gamins, d’accord… Je me souviens, j’adorais Le Petit Compresseur. On n’arrêtait pas de demander à notre surveillante, à la crèche, de nous le relire. Et la série des Bobby BX-99 était bien, aussi. Bobby BX-99 et le mystère des portes automatiques… Bobby BX-99 et le virus végétal… C’est grâce à celui-là que j’ai demandé à me spécialiser dans l’hydroponique. Mais les livres des gravs sont tellement plus intéressants, il n’y a pas de comparaison. Quand je lis ça, c’est comme si…

Elle serra les disques contre sa poitrine.

—… j’ai l’impression de vivre à travers les personnages des choses qui ne m’arriveront jamais, avoua-t-elle avec un gros soupir.

Encore que M. Van Atta ressemblait peut-être un peu à sir Randan… haut placé dans la société, autoritaire, soupe au lait… Silver s’était souvent demandé en quoi le mauvais caractère de sir Randan le rendait si excitant et irrésistible. Quand M. Van Atta se mettait en colère, ça lui donnait des crampes d’estomac, rien de plus. Peut-être que les femmes, en gravispace, avaient plus de courage qu’elle.

Ti haussa les épaules, un peu déconcerté par la passion qu’exprimait Silver.

— Après tout, si ça te plaît, je ne vois pas de mal à ça. Mais je t’ai apporté quelque chose de mieux, cette fois.

Il plongea de nouveau dans son sac et en sortit un fouillis mousseux de tissu ivoire orné de dentelle et de rubans soyeux.

— J’ai pensé que tu pourrais très bien porter un chemisier de femme normale. J’ai choisi celui-là parce qu’il y a des petites fleurs dans le motif. Tu devrais aimer, puisque c’est ton métier, les plantes…

— Oh !…

Les héroïnes de Valeria Virga devaient sans doute porter des corsages comme celui-ci. Silver tendit la main, puis se ravisa.

— Mais… non, je ne peux pas le prendre.

— Et pourquoi ? Tu as bien pris les disques-livres. Et puis ce n’était pas si cher que ça…

Silver qui, au fil de ses lectures, commençait à se faire une petite idée de la façon dont fonctionnait l’argent, secoua la tête.

— Ce n’est pas ça. C’est que… oh ! tu sais bien. Je ne crois pas que le D rYei serait d’accord, si elle savait qu’on se retrouve comme ça. Et elle ne serait pas la seule à désapprouver.

À vrai dire, elle était même certaine que le terme « désapprouver » était un euphémisme. Elle n’osait imaginer les conséquences qu’engendrerait la révélation de ses transactions secrètes avec Ti.

— Quelle bande de rabat-joie, soupira Ti. Tu ne vas pas les laisser te marcher sur les pieds… pardon… te dicter ta conduite ? demanda-t-il, non sans quelque anxiété.

— Je ne vais pas leur dire ce que je fais, c’est sûr. Et toi ?

— Oh non, pas de danger ! dit-il en levant les mains.

— Donc, on est d’accord. Malheureusement, ça…

Elle montra le chemisier.

—… je ne pourrai jamais le porter. Si je le mets, il me faudra donner des explications. Où je l’ai eu, qui me l’a donné, etc.

— Je vois, dit-il. C’est idiot, j’aurais dû y penser.

— Et puis, je ne peux pas le partager, ajouta-t-elle. Tu vois, ce qu’il y a de bien avec les livres, les films vid et le reste, c’est qu’en plus d’être faciles à cacher parce qu’ils sont petits, tu peux les passer aux autres. Tout le monde en profite. Ça me permet de me faire aider quand j’ai besoin… disons, d’être un peu seule, tu comprends ?

D’un mouvement de tête, elle indiqua la cabine, pour évoquer l’intimité dont ils jouissaient à l’instant même.

— Ah !… je ne m’étais pas aperçu que tu faisais circuler tous ces trucs.

— Tu croyais que je ne partageais pas ? Alors là, tu me blesses ! s’écria-t-elle.

Elle repoussa le chemisier vers lui, vite, de crainte de faiblir. Elle faillit s’expliquer davantage, mais y renonça. Inutile de le mettre au courant du scandale qui avait suivi la découverte d’un des livres-disques, bêtement oublié dans un visionneur, par un employé grav de l’Habitat qui l’avait, bien sûr, aussitôt porté au D rYei. Prévenus juste à temps, les quaddies avaient réussi à cacher le reste de la littérature de contrebande ; mais l’acharnement avec lequel s’était effectuée la fouille avait permis à Silver de réaliser la gravité de sa faute aux yeux des autorités. Ils avaient subi depuis deux autres inspections à l’improviste, bien que l’on n’eût trouvé aucun autre disque.

M. Van Atta lui-même l’avait prise à part pour lui ordonner de mener sa propre enquête auprès de ses camarades. Alors elle avait commencé à avouer, mais s’était arrêtée in extremis, pétrifiée par la soudaine colère de M. Van Atta.

— J’étranglerai ce salaud de mes propres mains ! s’était-il exclamé.

Peut-être que Ti, contrairement à elle-même, n’aurait aucun mal à affronter les foudres de M. Van Atta et les sermons du D rYei. Mais en révélant son nom, elle risquait de ne plus jamais pouvoir se procurer de vids et de livres-disques. Ce serait trop bête… Et lui au moins pouvait les lui fournir à moindres frais ; ce qu’elle lui offrait en contrepartie n’exigeait pas un grand effort de sa part et constituait la seule monnaie d’échange qui n’apparaissait nulle part sur les listes de stocks. Qui sait, un autre pilote pourrait préférer autre chose de plus concret – du matériel, des documents n’importe quoi, bien plus difficile à sortir de l’Habitai en toute impunité.

Un mouvement, enfin, attira son regard vers le quai Et dire que tu avais peur à cause de quelques malheureux livres, songea Silver. Attends que cette histoire éclate au grand jour…

— Merci, en tout cas, dit-elle en se jetant soudain ai cou de Ti pour l’embrasser, l’amenant ainsi à tourner le dos à la verrière.

Un long, très long baiser. Ti ferma les yeux – merveilleux réflexe. Elle garda les siens bien ouverts pour suivre ce qui se passait en contrebas. Tony, Claire et Andy disparurent dans le tube flexible de la navette.

Et voilà, c’était fait. Bonne chance, tous les trois. Si seulement j’avais pu partir avec vous…

— Bon sang ! s’exclama Ti en s’écartant d’elle. Tu as vu l’heure ? Il faut absolument que je termine la check-list avant le retour du capitaine Durrance. Je suppose que tu as raison, pour le chemisier.

Il le fourra sans plus de cérémonie dans son sac.

— Que veux-tu que je te rapporte, la prochaine fois ?

— Siggy, tu sais, celui qui travaille à la maintenance, il m’a demandé s’il y avait d’autres holovids de la série Ninja des étoiles jumelles. Il les a jusqu’au numéro 7, mais il lui manque le 4 et le 5.

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