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Julian May: Les conquérants du Pliocène

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Julian May Les conquérants du Pliocène

Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces… Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique. Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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Il se retourna à temps pour discerner une masse noire aux yeux ardents à moins de quatre mètres de là.

Toujours impassible, Felice observait le déroulement du combat, le visage à demi dissimulé sous son casque.

L’amphicyon se détourna de Richard, se précipita vers le ravin, bondit et retomba dans l’eau. Basil et le chevalier Dougal, impuissants, chevauchaient au large de la bataille, hésitant devant l’amas de griffes et de crocs. Richard se débarrassa de son voile et de sa coiffe de nonne, ramassa une lance et la tendit à Basil. L’Alpiniste s’en servit alors comme d’un javelot, transperçant le dos d’un garde au-dessus de l’omoplate. Il s’effondra comme un sac de sable.

Felice ne manqua pas ce détail de la scène, mais elle ne frémit pas.

Aucun amphicyon ne surgissait plus de l’ombre. Les derniers survivants étaient occupés à déchirer les corps qui gisaient entre les chalikos. Un seul garde était encore debout. Pareil à quelque atroce automate peint en rouge, il levait lourdement son épée.

— Il faut le tuer, dit Felice.

Ils n’avaient plus de lances. Richard, alors, chevaucha jusqu’auprès du chevalier fou, lui tendit son épée de bronze et lui dit :

— Dougal ! Il est pour vous !

L’homme du Moyen Age, comme en état de transe, saisit la poignée de l’arme et n’hésita qu’un bref instant avant de se porter vers l’amas de cadavres et d’agonisants. D’un seul coup, désinvolte et violent, il décapita le garde.

Deux chiens-ours demeuraient encore en vie. Richard se procura une autre épée et se prépara à les affronter, mais les créatures, brusquement, parurent réagir à un appel. Elles se détournèrent à regret de leur proie avec des hurlements rauques et douloureux avant de sauter par-dessus le bord de la falaise.

Le ciel se colorait de rose pâle. Lentement, les prisonniers que Claude et Anna-Maria avaient rassemblés durant le carnage, se rapprochaient pour voir, avec des sanglots hystériques et des ricanements. Patiemment, les deux guerriers japonais mettaient fin aux souffrances des chalikos éventrés. Les premiers chants des oiseaux s’élevaient entre les grands séquoias.

Felice se redressa sur sa selle, étendit les bras, les doigts crispés, la tête rejetée en arrière dans un grand mouvement de plumes, et elle cria avant de retomber, comme inerte, contre l’arçon.

L’un des Japonais s’était immobilisé auprès de la carcasse sanglante du chaliko blanc. Avec un grognement, il fit signe à Richard de s’approcher. Engourdi, comme paralysé, mais curieux cependant, ce dernier s’approcha entre les corps et les entrailles. Il découvrit un tronc affreusement déchiré, démembré, baignant dans un amas de chiffons et de sang. Un côté du visage était arraché jusqu’à l’os, mais l’autre conservait encore sa beauté et sa sérénité.

Une paupière battit et s’ouvrit comme il se penchait. Un œil vert comme le jade regarda Richard. Et l’esprit d’Epone jaillit vers lui et s’empara de ses pensées.

Il cria. Il brandit son épée de bronze et l’abattit sur la chose qui refermait inexorablement son emprise sur lui. Déjà, la clarté de l’aube s’assombrissait. Il était emporté vers un lieu dont il ne devrait jamais revenir.

— Par le fer ! lança la voix suraiguë du chevalier errant. Par le fer ! C’est ainsi que périra la fée mauvaise !

Lachant son épée, Richard chercha son poignard. Il plongeait toujours plus avant vers sa fin, entre les ombres. Ses doigts se refermèrent sur l’instrument de la rédemption et il frappa de toutes ses forces. La lame s’enfonça entre les côtes blêmes et pourpres écorchées, jusqu’au cœur palpitant, violent. Le fer le réduisit au silence et, dans le même temps, l’esprit qui habitait ce corps se libéra et libéra ce qu’il avait voulu emporter.

Basil et le Japonais prirent Richard à bras le corps et l’entraînèrent loin de l’horreur. Les yeux grands ouverts, il continuait de hurler, la main crispée sur le poignard doré. Ils ne prêtèrent pas la moindre attention au malheureux Dougal qui venait de sauter de selle et écrasait patiemment, furieusement, quelque chose sous ses pieds.

Felice poussa un cri d’avertissement.

Mais le chevalier l’ignora. Il se pencha pour saisir un anneau d’or dans un amas sanglant et le lança vers le lac dans lequel il disparut sans laisser de trace.

3.

Au second soir de leur voyage vers le sud, les voyageurs s’arrêtèrent à Darask. La fièvre régnait dans le palais au bord du fleuve. La maîtresse des lieux, en effet, était sur le point d’accoucher de jumeaux et son travail se prolongeait de façon inquiétante.

Creyn proposa son assistance médicale et laissa les prisonniers à la garde d’un majordome à torque d’argent, un Irlandais noir qui se présenta comme étant Hughie B. Kennedy VII avant de les conduire jusqu’à une immense chambre, dans l’une des tours du palais.

— Il faudra vous en accommoder pour cette nuit, mes amis, leur dit Kennedy. Les filles et les garçons, tous ensemble. Comme ça, nous serons mieux à même de vous garder. Nous ne pouvons pas nous permettre de vous affecter des gardes ce soir. Notre pauvre Dame Estella-Sirone est au plus mal et ces satanés Firvulag rôdent aux alentours, sachant bien ce qui se prépare. En tout cas, ici, vous serez au frais et à l’abri des moustiques. On va vous servir un bon souper sur le balcon.

A cet instant, des gardes firent leur apparition, portant la litière de Stein.

— Eh ! protesta Sukey. Il a besoin de soins ! Et il n’a presque rien pris de la journée !

— Ne vous énervez pas, mon enfant, dit Kennedy. Avec le torque (il montra le sien) on est presque en état de vie suspendue. Votre ami n’est plus qu’un animal en hibernation. Son métabolisme est considérablement ralenti. Il pourra attendre jusqu’à demain pour se restaurer. D’ici là, plaise à Jésus, notre Dame sera hors de danger et nous pourrons nous préoccuper de lui. (Le majordome leva un regard perçant sur Sukey.) Mais, de toute manière, je sais que vous veillerez sur votre ami.

On les autorisa à prendre dans leurs bagages des vêtements de rechange mais rien d’autre. Kennedy s’excusa une nouvelle fois des pauvres conditions de leur hébergement avant de se retirer. Les gardes le suivirent avec les bagages des prisonniers. Elizabeth courut alors derrière lui et demanda à voix basse :

— Il faut que je parle à Creyn en privé. C’est important.

Le majordome la regarda en fronçant les sourcils.

— Madame, je comprends parfaitement que vous êtes une privilégiée, mais mes ordres sont de vous installer tous ici, dans les mêmes quartiers.

— Kennedy, je suis une métapsychique opérationnelle, une rédactive dûment entraînée. Je ne peux pas atteindre Creyn, mais je suis en mesure de percevoir votre dame et les enfants qui doivent naître et je sais qu’en cet instant précis ils courent un risque très sérieux. Je ne puis les aider d’ici, mais si vous me conduisez à la chambre d’accouchement… Attendez ! Creyn m’appelle !

Kennedy, lui aussi, avait perçu l’appel télépathique.

— Venez avec moi, dit-il.

Il prit Elizabeth par le bras. Puis il referma la porte sur eux.

— Bien mené, commenta Raimo d’une voix aigre. On est coincés ici et voilà notre Petit Chaton Rouge qui va voir le feu d’artifice.

— Eh, railla Aiken, je n’aurais jamais cru que l’accouchement, c’était ton truc.

— Tu n’as pas entendu ce qu’a dit ce type ? Que les Firvulag allaient nous assiéger ! Moi, je tiens à voir ça. Peut-être même que je pourrai me battre.

— Vous voulez participer à la Chasse, hein ? lança Sukey avec une expression méprisante. Ça vous démange de vous promener avec une tête au bout d’une pique. Mais vous n’étiez pas aussi excité dans les rapides, aujourd’hui.

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