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Julian May: Les conquérants du Pliocène

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Julian May Les conquérants du Pliocène

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces… Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique. Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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— Regardez, dit Felice avec une trace d’anxiété dans la voix. Il n’y a pas un feu, mais deux, cette fois. Qu’est-ce que ça peut bien signifier ?

L’un des gardes de l’arrière remonta la file pour s’entretenir brièvement avec le captal Waldemar avant de retourner à sa place. Les chalikos se mirent au pas, puis s’arrêtèrent bientôt. Epone, accompagnée de Waldemar, gagna une petite éminence et observa attentivement le lac.

Felice cogna du poing dans sa main ouverte en jurant.

— Oh, merde ! Merde ! Merde !

— J’aperçois quelque chose, là-bas sur l’eau ! souffla Anna-Maria.

Devant la caravane, le lac formait une vaste anse. Une brume légère flottait à la surface. Lentement, une partie de la nappe parut s’épaissir tout en devenant brillante. Puis elle se sépara en quatre nuages amorphes, habités d’un éclat sourd, pareils à des feux follets. Sous leur regard, ils s’approchèrent et prirent du volume tandis que leurs couleurs se faisaient plus vives. L’un était bleu, un autre d’un or très pâle, et les deux derniers d’un rouge profond. Ils semblaient bondir doucement à la surface des eaux, suivant un chemin complexe, non loin de la caravane.

— Des lutins ! chuchota la danseuse d’un ton apeuré.

Au centre de chaque nuage, une forme était maintenant visible, un corps rond pourvu d’appendices souples. Les choses avaient bien deux fois la taille d’un être humain.

— On dirait des araignées géantes ! souffla Anna-Maria.

— Des lutins-araignées, répéta la danseuse. Ma grand-mère m’en a parlé. Dans les anciens contes, ce sont les change-formes.

— Ce n’est qu’une illusion, dit Felice. Regardez Epone.

La Tanu s’était redressée sur ses étriers. Sa capuche était rabattue et la lueur des choses colorées qui rôdaient sur le lac se reflétait dans ses cheveux qui paraissaient ainsi lumineux. Portant les mains à son cou, elle lança un bref appel dans sa langue exotique.

Les araignées ardentes parurent alors gonfler leur abdomen. Des filaments de feu mauve jaillirent en direction d’Epone et se déployèrent au-dessus des prisonniers. Il y eut des cris d’émerveillement plutôt que de peur car le spectacle était aussi beau qu’étrange.

Le réseau scintillant, à cet instant, se disloqua en une myriade de fragments pareils à des étincelles. Les contours du corps des araignées commencèrent à se défaire, à se désintégrer comme en un feu d’artifice. Elles devinrent des krakens aux tentacules frénétiques, puis des corps humains monstrueux et sans tête, la chevelure de la Méduse puis, enfin, de simples globes à la forme floue qui ne tardèrent pas à se ternir puis à disparaître.

Seuls demeurèrent les feux jumeaux et les reflets des étoiles.

Epone et le captal regagnèrent alors leur place dans la caravane. Les chalikos s’ébranlèrent en hennissant et reprirent leur trot habituel. L’un des soldats se pencha vers un prisonnier et lui dit quelques mots qui circulèrent très vite de bouche à oreille.

— Les Firvulag. C’étaient les Firvulag.

— Non, c’était une illusion, un mirage, insista Felice. Mais il est évident qu’il y a quelque chose derrière. Quelque chose qui n’aime pas plus les Tanu que nous. Et c’est ça qui est très intéressant.

— Ça signifie que tu vas changer ton plan ? demanda Anna-Maria.

— Pas question. Au contraire, ça pourrait bien nous aider. Si les gardes s’occupent de fantômes, de goules ou de bestioles lumineuses de ce genre, ils auront tendance à nous perdre un peu de vue.

La caravane fit le tour de l’anse et atteignit enfin les deux feux qui illuminaient un nouveau fort où ils devaient faire halte.

Felice fut la première à descendre de selle et elle se porta auprès de ses compagnons. Elle fit de même plus tard, lorsqu’ils durent reprendre la route, et aida la plupart des autres à remettre le pied à l’étrier avant que les soldats, selon le rite habituel, bouclent les chaînes qui maintenaient les chevilles des prisonniers.

— Sœur Anna-Maria ne se sent pas bien, dit-elle au garde qui s’était approché d’elle. Je crois que ces bizarres créatures que nous avons vues sur le lac l’ont toute retournée.

— Ma sœur, dit l’homme en s’adressant à Anna-Maria, vous n’avez rien à craindre des Firvulag aussi longtemps que la Dame est avec nous. C’est une des meilleures coercitives que nous ayons. Tout se passera bien.

— Dieu vous entende, murmura la nonne.

Quand le garde se fut éloigné vers Basil et la danseuse, Felice déclara :

— Petite Sœur, essaie de dormir. C’est encore ce qu’il y a de mieux pour les nerfs. (Et, un ton plus bas, elle ajouta :) Et ferme ta petite bouche de pucelle !

La réplique d’Anna-Maria concernait un point très particulier de l’anatomie de Felice et l’usage surprenant et même improbable qu’elle pouvait en faire.

Ils continuèrent à suivre la berge tout en s’orientant vers le nord. Après une heure de route, Claude annonça :

— Ça y est. Je me suis libéré. Et vous, Anna-Maria ?

Richard, qui chevauchait au côté de Claude, était toujours vêtu de sa tenue de capitaine d’astronef, mais il avait coiffé son chapeau noir incongru avec son panache de plumes.

— Mes chaînes aussi sont cassées, annonça-t-il. Felice est une fille vraiment incroyable ! Mais je commence à comprendre pourquoi ses partenaires de jockey ne l’aimaient pas. Tant de force dans un si petit corps, c’est inquiétant.

— Combien d’entre nous a-t-elle libéré ? demanda Anna-Maria.

— Les deux Japonais qui sont derrière elle. Basil, également, le type au chapeau tyrolien. Et aussi Dougal, le pauvre chevalier, qui se trouve juste devant Basil. Mais il ne doit pas savoir qu’il lui suffit d’un petit effort pour casser ses chaînes. Felice pense qu’il n’est pas en état de participer au plan. Mais le moment venu, on pourrait essayer de lui donner un coup de main pour qu’il vienne avec nous. Après tout, il a l’air costaud et il déteste suffisamment Epone pour que ses idées s’éclaircissent quand il verra que nous passons à l’action.

— J’espère que Richard se tirera d’affaire, en tout cas.

— Ne vous en faites pas. Je suis sûr qu’il tiendra sa place, ne serait-ce que pour montrer à Felice qu’elle n’est pas la seule à avoir des couilles, si je peux dire.

Anna-Maria éclata de rire.

— Nous faisons une belle bande ! Des exilés, des losers, des révoltés… Nous avons ce que nous méritons. Nous fuyons nos responsabilités. Regardez-moi. Des tas de gens avaient besoin de mon ministère. Mais au lieu de faire mon devoir, je me suis mise à ruminer sur ma précieuse et irremplaçable spiritualité… Vous savez, Claude, la nuit dernière, ç’a été l’enfer pour moi. La selle me fait terriblement souffrir. Alors, je me replie sur moi-même et je pense. Je crois que j’ai enfin découvert les raisons qui m’ont poussée à me ficher dans cette situation. Pas seulement l’Exil, je veux dire… Tout.

Le vieil homme ne répondit pas.

— Je me disais que vous aviez sans doute compris, vous aussi, Claude. Il y a un moment déjà.

— Eh bien, oui… Quand nous avons parlé de notre enfance, sur la montagne. Mais il fallait que vous trouviez par vous-même, Anna-Maria.

— La première petite sœur dans une belle et gentille famille italienne, dit-elle doucement. Des parents laborieux, qui triment dur, qui comptent sur elle pour les aider à élever ses petits frères si mignons. Et ça lui plaît bien. Elle aime cette responsabilité. Et puis, voilà la famille qui décide de partir pour un nouveau monde. Comme c’est excitant ! Mais la petite sœur courageuse se casse la jambe et se déchire quelques muscles. Juste une petite semaine dans la cuve, ma chérie, et tu nous suivras dans le prochain vaisseau. Dépêche-toi de guérir, Anny. Parce que nous aurons bien besoin de toi, là-bas, sur Multnomah, ma grande fille ! Et tu t’es dépêchée de guérir, Anna ma jolie. Seulement voilà. Quand tu es sortie de la cuve avec ta jambe réparée, en parfaite forme, ils étaient tous morts. Incident de translation. Alors, que faire ? Passer des années à leur dire que, vraiment, tu étais désolée de ne pas être morte avec eux. Te dévouer pour aider les autres à mourir parce que tu n’avais pas pu le faire pour eux… Mais en même temps, Claude, je le comprends maintenant, je ne voulais pas cela. Je n’avais rien de morbide. J’étais heureuse d’être encore en vie, de ne pas être morte avec tous les autres. Mais ce sentiment de culpabilité ne m’a jamais quittée, même s’il s’est sublimé dans ma vocation. Jamais encore je n’avais réalisé à quel point il m’a miné tout au long de ces années. J’ai toujours travaillé dur, si dur, en refusant de prendre des vacances comme les autres. Je trouvais toujours un cas particulier qui réclamait tous mes soins, tout mon dévouement. Mais, finalement, tout s’est effondré. Je n’arrivais plus à exorciser mes démons. La fatigue, l’usure émotionnelle se sont ajoutées à la culpabilité. C’est devenu insupportable.

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