• Пожаловаться

Julian May: Les conquérants du Pliocène

Здесь есть возможность читать онлайн «Julian May: Les conquérants du Pliocène» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1983, ISBN: 2-86607-044-5, издательство: Temps Futurs, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Julian May Les conquérants du Pliocène

Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les conquérants du Pliocène»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces… Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique. Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

Julian May: другие книги автора


Кто написал Les conquérants du Pliocène? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les conquérants du Pliocène — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les conquérants du Pliocène», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ils ne tardèrent pas à pénétrer dans le courant et, très vite, la ville-forteresse de Roniah s’estompa derrière eux. Il leur était difficile d’avoir une idée de leur vitesse de croisière car, déjà, ils étaient à plus de deux cents mètres de chaque berge. Bryan estima cependant que le flot boueux du Rhône devait bien atteindre vingt nœuds. Il imaginait difficilement ce qui pouvait se passer lorsqu’une telle masse d’eau se heurtait à un barrage de rocs.

Raimo, dans le siège voisin du sien, avait trouvé un secours moral dans sa flasque d’argent. Il la lui tendit à regret.

— Gnôle Tanu première qualité, dit-il. Rien à voir avec la Hudson Bay, bien sûr, mais ça peut faire l’affaire.

— Merci, peut-être plus tard, dit Bryan avec un sourire.

Bryan, en grognant, prit une nouvelle gorgée. Toute l’euphorie de cette matinée aventureuse s’était dissipée et l’ex-bûcheron se sentait désormais abandonné, angoissé. Bryan essaya de lui restituer son habituelle bonne humeur en lui posant quelques questions sur ses hauts faits de la nuit mais il n’obtint que des réponses brèves et marmonnées.

— Il aurait fallu être là, c’est tout, dit enfin Raimo en guise de conclusion, avant de retomber dans un profond silence.

Pendant près d’une heure, ils descendirent le cours du fleuve entre des rives escarpées. Les collines boisées des Alpes étaient sur leur gauche tandis qu’à droite des plateaux arides se dressaient sur une jungle humide. De temps à autre, Creyn leur désignait une plantation, mais la végétation était si dense qu’ils ne parvenaient pas à distinguer les bâtiments. Ils entrapercevaient parfois de petites embarcations qui naviguaient sur les hauts fonds et ils croisèrent une longue barge sans voile. Un habitacle en bulle abritait l’homme de barre. Highjohn répondit au coup de sirène par une série de notes syncopées de son cru.

A présent, le fleuve abordait une large courbe. Le bateau naviguait au centre du chenal, entre une berge abrupte et un groupe d’îlots. La voile fut ferlée et le mât rentra dans le pont avec un bruit de cliquetis mécanique. Curieusement, le bâtiment prit de la vitesse. Bryan estima qu’ils devaient descendre le cours du Rhône à plus de trente nœuds. C’est alors qu’il prit conscience d’une vibration sourde transmise par la coque, ainsi que par l’appuie-tête de son fauteuil et tous les os de son corps. Très vite, il perçut un grondement. Le bateau était engagé dans une boucle du fleuve et les berges, brusquement resserrées, étaient devenues un canyon étroit et profond.

Sukey hurla et Raimo proféra un juron obscène.

Devant eux, le Rhône se précipitait vers des rapides écumants. Des rocs noirs et acérés pointaient entre les tourbillons. Le bateau plongea dans le courant boueux, des vagues d’ocre déferlèrent sur le pont avant et menacèrent de les engloutir. Mais le Mojo reprit très vite sa ligne et parut se laisser porter par le courant, roulant bord sur bord, entre les rochers de granit, rebondissant de vague en vague pour s’engloutir parfois dans les flots jaunâtres. Le fracas était devenu insoutenable. Raimo hurlait à gorge déployée mais Bryan ne l’entendait plus.

Brusquement, une masse sombre apparut à l’avant. Le bateau gita de près de soixante degrés à tribord. Ils évitèrent de justesse de grands éperons rocheux et s’engagèrent dans une passe dangereuse entre des rochers énormes. L’écume était si dense qu’il semblait tout à fait impossible que le capitaine pût discerner sa route. Pourtant, le bateau continuait de zigzaguer entre les récifs, sa coque ne résonnant que rarement aux chocs.

Ils atteignirent une gorge où le fleuve s’écoulait librement. Mais leur répit ne dura qu’un temps. La voix de Highjohn s’éleva :

— Encore un petit effort, les gars !

Bryan comprit qu’ils étaient tout à coup lancés dans un défilé rocheux, vers une barrière de rochers en dents de scie, de véritables crocs granitiques qui semblaient mâcher le fleuve pour recracher de grands nuages de brume boueuse. Et aucune issue n’apparaissait. Les exilés du Temps se cramponnèrent à leurs sièges dans l’attente du choc inévitable.

Le Mojo fut précipité vers le plus grand récif. Il donnait violemment de la bande et s’abattit dans l’écume. Mais, de façon surprenante, au lieu de s’écraser sur le rocher ou de couler, il s’éleva de plus en plus haut, porté par quelque soudaine lame invisible. A bâbord, la coque résonna sourdement sous l’effet d’un choc et le bateau parut basculer, puis rouler sur lui-même de 360 degrés avant de voler dans les airs et de retomber dans l’eau dans une explosion qui faillit démembrer les passagers. Puis, presque aussitôt, il glissa tranquillement à la surface du fleuve, entre des parois abruptes, et les rapides furent oubliés. Derrière eux, il n’y avait plus à présent qu’une lointaine cataracte.

— Maintenant, vous pouvez défaire vos ceintures, annonça le capitaine. Nous nous sommes assez amusés pour ce matin. Après le déjeuner, ce sera sûrement plus dur, remarquez bien.

Il vint vérifier l’état du dais du pont des passagers.

— Pas une fuite ! dit-il, l’air satisfait.

— Félicitations, marmonna Bryan tout en s’escrimant avec les boucles d’attache de son harnais.

— Vous voulez un coup de main ? proposa Highjohn.

Sans répondre, Bryan, qui était enfin parvenu à se libérer, se mit sur pieds. Il vit que tous ses compagnons, y compris Creyn et Elizabeth, étaient encore inertes, les yeux clos, apparemment endormis profondément.

Les poings sur les hanches, le commandant du Mojo suivit son regard avec un hochement de tête.

— Bon sang ! C’est toujours pareil… Les Tanu sont trop sensitifs pour tenir le coup dans l’Ecluse de Cameron. D’ailleurs, en général, ils ont peur de l’eau. Alors ils tombent dans les pommes. Et si les humains avec leurs torques ne se sentent pas bien non plus, ils ont droit à la même chose parce que les Tanu les ont programmé pour ça. Plutôt décevant, non ? Qu’est-ce que c’est qu’un artiste sans son public, à votre avis ?

— J’admets votre point de vue, dit Bryan.

— Vous savez, j’ai rarement rencontré un type comme vous. Vous n’avez pas de torque et vous vous en tirez comme ça, sans faire votre crise. (Il désigna Elizabeth.) Cette jeune femme, là-bas : elle n’a pas de torque, elle non plus. Elle a dû perdre connaissance.

— C’est peu probable. C’est une métapsychique parfaitement opérationnelle. Je pense qu’elle a dû se calmer par ses propres moyens, tout comme Creyn.

— Et ce n’est pas le cas pour vous, hein ? J’ai comme dans l’idée que vous avez déjà navigué sur des eaux turbulentes, non ?

Bryan eut un haussement d’épaules.

— A l’occasion. Mais je ne suis qu’un amateur. La Mer du Nord, la Manche, la Méditerranée… Comme tout le monde…

Highjohn lui tapota l’épaule, avec un sourire amical.

— Je vais vous dire : venez seulement à l’avant avec moi et je vous promets de vous montrer deux ou trois petites choses à propos de ce rafiot avant d’atteindre Feligompo, d’accord ? Et si ça vous plaît, qui sait ?… Il y a pire comme boulot dans l’Exil…

— C’est avec plaisir que je vous accompagne à la barre, dit Bryan, mais quant à votre proposition… non, je ne crois pas que je pourrai l’accepter… (Il eut un sourire amer.) Pour tout vous dire, je soupçonne les Tanu d’avoir d’autres plans à mon égard.

2.

Claude s’éveilla. Une brise fraîche soufflait entre les rideaux de perles de bois du dortoir des prisonniers, les protégeant des insectes. Deux gardes faisaient les cent pas au-dehors. scrutant le camp, l’arc tendu sur l’épaule, prêt à tirer, leurs casques de bronze brillant à chaque mouvement de tête.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les conquérants du Pliocène»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les conquérants du Pliocène» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Victor Hugo
Robert Silverberg: Les monades urbaines
Les monades urbaines
Robert Silverberg
Iain Banks: L'Algébriste
L'Algébriste
Iain Banks
Vouk Voutcho: Enfer d’un paradis
Enfer d’un paradis
Vouk Voutcho
Отзывы о книге «Les conquérants du Pliocène»

Обсуждение, отзывы о книге «Les conquérants du Pliocène» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.