Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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Roniah était une ville-kaléidoscope.

Aik. Où tu es, mon vieux ?

D’abord hésitant, brouillé, l’appel mental se fit plus net, plus franc. C’était Raimo, bien sûr. L’attitude de l’homme des bois avait considérablement changé depuis que les métafonctions d’Aiken s’étaient révélées pendant la fête. Il avait perdu toute sa hargne et s’était montré amical. Et pourquoi pas après tout ? Il avait assez de nez pour renifler un gagneur.

Ray ? C’est à moi que tu parles, Bûcheron ?

A qui d’autre, selon toi ? Eh, Aik… si tout ça n’est qu’un rêve, ne me réveille pas, tu veux bien ?…

Ce n’est pas un rêve. C’est la vérité vraie, la réalité toute crue, mon ami, et je crois qu’on est partis pour se payer du bon temps. Qu’est-ce que tu dirais de sortir faire un tour pour aller voir comment ça se passe dans cette bonne petite ville ?

Aik, je ne peux pas : ils m’ont bouclé.

Tu as oublié tout ce qu’on a appris dans la soirée, on dirait. Accroche-toi : le temps de m’habiller et je suis là. Disons un millième de seconde, O.K. ?

Aiken enfila rapidement son collant doré, vérifia qu’aucun Tanu ne rôdait à proximité immédiate, puis s’élança par la fenêtre. Il plana au-dessus de la maison comme un grand insecte scintillant avant d’accorder son faisceau mental sur l’émission psychique de Raimo. Puis il plongea vers la fenêtre grande ouverte de la chambre de son ami et y fit irruption avec une exclamation de triomphe.

— Bon sang, on peut dire que tu as vraiment pris le coup, fit le bûcheron d’un ton envieux. J’ai l’impression que je ne suis bon que pour les déménagements.

En guise de démonstration, il souleva le lit, la table et les chaises et les envoya valser à l’autre bout de la pièce.

— A chacun ses dons, coupeur de troncs. Tu as les tiens et j’ai les miens. Mais tu aurais pu bricoler le verrou pour sortir, en tout cas.

— Merde alors. Ça ne m’est même pas venu à l’idée.

Aiken sourit.

— Des idées, il va pourtant falloir que tu en aies, à partir de maintenant… et moi aussi. La nuit dernière ne t’a pas ouvert les yeux ?

L’homme des forêts éclata de rire et les deux complices évoquèrent joyeusement la retraite précipitée d’Elizabeth et de Sukey, outrées par l’apparition des gens de la Chasse venues se mêler aux réjouissances. Pauvres chéries ! Elles n’avaient pas un brin d’humour et elles étaient sans doute aussi froides l’une que l’autre. Tout le monde avait été soulagé par leur départ et la fête s’était prolongée jusqu’à l’aube. Les plaisirs s’étaient ajoutés aux plaisirs, et Aiken et Ray avaient tenu à tous les épuiser, leur acuité sensorielle multipliée par leur torque d’argent. Ces bonnes vieilles multimétafonctions, comme ils y tenaient maintenant !

Aiken désigna la fenêtre.

— Allez, viens. Allons voir comment vivent les humains ici. Je suis curieux de savoir comment les normaux se comportent dans l’Exil. Mais ne te casse pas la tête pour voler, Ray. Je suis assez grand pour nous porter tous les deux.

— Ils vont nous repérer.

— Je ne t’ai pas dit : j’ai une autre métafonction. L’illusion. Regarde un peu !

Sans un bruit, le petit homme à l’habit d’or disparut. Un grand papillon tigré se posa sur le nez de Raimo, les ailes déployées.

— Ne lève surtout pas tes grosses pattes ou je me change en frelon, dit la voix d’Aiken.

Le papillon s’évanouit et l’arlequin doré réapparut, juste en face de Raimo, un doigt posé sur le nez du bûcheron.

— Par tous les diables ! Aik, tu sais tout faire !

— Tu l’as dit, vieux. Allez, donne-moi la main. Viens, ne te dégonfle pas. Hop ! On y va !

Deux papillons jaunes voletèrent bientôt au-dessus de la résidence des Tanu, puis de la cité de Roniah. Ils dansèrent autour des éventaires des potiers, des tuiliers, planèrent auprès des ateliers de tisseurs, des échoppes de charpentiers et de ferroniers, de cordonniers, de sculpteurs et de souffleurs de verre. Ils s’introduisirent dans les boutiques de diamantaires, de vanniers et de peintres, surprirent des musiciens en répétition, goûtèrent le nectar de fleurs de jasmin qui éclairaient une piscine où des femmes enceintes s’ébattaient en riant. Puis ils pénétrèrent dans une école et une dizaine d’enfants blonds et minces, surpris, tendirent le doigt vers les deux papillons. Méfiant, l’instituteur Tanu lança un message interrogatif à l’adresse de Bormol.

— Vers les quais ! ordonna Aiken.

Et ils volèrent en direction du fleuve. Un large escalier accédait au débarcadère. Des déchargeurs ramas faisaient la navette entre les barges et les docks. Les bateliers comme les dockers étaient pour la plupart nus jusqu’à la ceinture. La matinée était déjà torride et certains étaient affalés dans l’ombre, prenant un moment de repos tandis que d’autres les relayaient.

Les deux papillons se posèrent sur une borne d’amarrage et Aiken et Raimo se rematérialisèrent brusquement. Un docker, non loin d’eux, poussa une exclamation. Des mouettes alarmées, s’envolèrent en piaillant. Aiken s’éloigna, laissant Raimo éberlué, et plana brièvement dans les airs. Un batelier, en le voyant, éclata d’un rire tonitruant et s’exclama :

— Eh bien… Peter Pan en personne ! A mon avis, tu ferais bien de t’occuper de ton vieux rafiot de copain et de l’envoyer en radoub !

De tous les coins d’ombre, des rires s’élevèrent. Toujours assis sur la borne, Raimo leva les bras, avec une bizarre expression de concentration sur son visage de Scandinave et un sourire rusé. Instantanément, une dizaine de mouettes plongèrent vers le quai et vinrent se poser sur lui, alignées de ses poignets à ses épaules.

— Aik ! C’est le tir aux pigeons ! Visé c’est gagné !

Le petit homme qui dérivait toujours dans les airs, pointa l’index et cria : « Bang ! Bang ! »

De brefs éclairs frappèrent les bras de Raimo, qui fut brusquement enveloppé dans un nuage de fumée et de plumes blanches. Il éternua tandis que le public sifflait et applaudissait.

— Ça c’est du boulot, mon p’tit !

— Tu n’as encore rien vu ! lança Aiken en tendant les deux mains vers la borne. Une, deux, et c’est fini !

Il y eut une violente explosion. Le perchoir de Raimo se désintégra et le bûcheron resta suspendu au-dessus de l’eau avec une expression de surprise douloureuse.

— Plutôt bien, réussit-il à souffler.

Il se laissa flotter jusqu’à Aiken, qui s’étouffait de rire, le prit par les épaules et proposa :

— Et si on prenait un bon bain pour se rafraîchir ?

Ils s’empoignèrent et sautèrent ensemble au ras des flots boueux du Rhône, parmi les barges, les péniches et les bachots, légers comme deux ballons portés par le vent. Sur le quai, les hommes trépignaient et riaient tandis que les ramas, terrorisés, lâchaient leur fardeaux pour se couvrir la face.

Ça suffit !

L’injonction mentale de Creyn claqua comme un fouet dans leur cerveau. Brutalement, ils furent ramenés sur le quai et roulèrent sur les pavés. Quatre serviteurs de Bormol accoururent et maîtrisèrent sans ménagement les deux mécréants qui n’avaient pas cessé de brailler.

Dockers et bateliers, comprenant que le divertissement était fini, retournèrent à leur besogne.

— Je programme des contraintes mentales sur toutes vos fonctions métapsychiques jusqu’à ce que vous ayez suivi l’entraînement requis dans la capitale, dit Creyn. Ces enfantillages doivent cesser.

Aiken agita la main à l’adresse d’Elizabeth, Bryan et Sukey, qui descendaient vers le quai, suivis de Stein, sur sa civière.

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