Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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Le soleil finit par décliner et une douce teinte verte se diffusa dans le ciel. Ils venaient de pénétrer dans une ravine encombrée d’énormes blocs de rocher et madame Guderian proposa de faire une pause. Elle entraîna aussitôt Martha à l’écart et, quand elle revint, un instant plus tard, son expression était soucieuse.

— Elle fait une nouvelle hémorragie, dit-elle à Claude. Nous nous arrêtons ici ou bien nous essayons de confectionner une civière avec une des couchettes ?

Ils optèrent pour cette dernière solution. Ils devaient poursuivre leur marche aussi longtemps qu’il ferait jour. Les collines n’étaient plus qu’à quelques kilomètres.

Ils repartirent, tenant chacun un bras de la civière. Martha gardait les lèvres serrées. Ses joues étaient marquées de rouge. Le soir venait. Le ciel était passé de l’outre-mer à l’indigo et les premières étoiles brillèrent. Mais il faisait encore assez clair pour que les voyageurs poursuivent leur route. Ils montaient lentement vers la faille.

Quand ils arrivèrent enfin au sommet, ils posèrent la civière et soutinrent Martha afin qu’elle puisse contempler avec eux le paysage en direction du nord. A moins de cinq kilomètres, un peu en dessous de la passe, le rebord du cratère était comme un grand rempart qui s’incurvait vers l’horizon.

Felice se tourna vers Richard et l’embrassa à pleine bouche, dressée sur la pointe des pieds.

— Vous avez réussi ! Sacré boucanier ! Vous avez mis dans le mille !

— Nom de Dieu ! C’est vrai ! souffla le pirate. Que le diable m’emporte…

— Il vaudrait mieux pas, fit Claude avec un sourire hilare sur son visage de slave.

— Madame, dit Martha, au bord des larmes. C’est la Tombe du Vaisseau… Et maintenant ?

— Maintenant, nous allons bivouaquer, dit la vieille femme d’un ton net. Nous allons bien nous reposer parce que demain nous avons du travail qui nous attend…

* * *

Dans le compartiment du cinquième planeur qu’ils explorèrent, ils découvrirent le premier squelette intact.

A la différence des autres appareils, dont tous les sabords étaient fermés, le sépulcre de Lugonn était ouvert à tous vents. Au long de milliers d’années, les mammifères, les oiseaux et les insectes l’avaient visité librement. Comme d’habitude, Felice avait été la première à y grimper. Tout d’abord, elle avait poussé un cri de triomphe en découvrant les restes du héros Tanu, cri de triomphe qui avait été suivi immédiatement d’un hurlement de rage épouvantable qui avait figé sur place ses compagnons.

— Pas de torque ! Il n’a pas de torque !

— Angélique ! cria Claude. Essayez de l’arrêter ! Vite !

— Pas de torque !

Une rage diabolique s’était emparée de Felice. Des coups sourds résonnèrent dans la carlingue du planeur. Tandis que Richard et Claude escaladaient précipitamment l’échelle, madame Guderian demeura en bas, sous les ailes de l’oiseau de métal, le visage convulsé par la concentration, la bouche ouverte, les mains crispées sur son torque d’or. Elle faisait appel à toute sa puissance coercitive pour freiner Felice, pour l’empêcher de mettre en pièces l’objet de sa frustration. La fureur de Felice était telle que ses fonctions latentes étaient perceptibles, sur le point de s’éveiller. La vieille femme sentit la force de la résistance psychique de la fille déchaînée et elle lança un cri télépathique désespéré :

— Attends ! Attends ! Nous allons chercher. Tous ensemble !

Felice céda si brusquement que madame Guderian tituba et s’effondra entre les bras fragiles de Martha.

— Ça va ! lança la voix de Richard. Elle a son compte ! Je crois que j’ai mis le paquet.

— Elle n’a rien détruit ? demanda Martha tout en aidant madame Guderian à s’étendre.

— Non, on ne dirait pas. Marty… monte ici et jette un coup d’œil. On dirait un vrai conte de fée…

L’habitacle du planeur devait mesurer six mètres sur trois. Felice était effondrée dans un coin. Elle avait réussi à s’emparer du crâne casqué de Lugonn qu’elle avait projeté sur le pont au plus fort de sa rage. Mais la couche de poussière, de fiente et autres débris organiques était si épaisse que la relique n’avait subi aucun dommage. Claude s’agenouilla et remit la tête en place. Puis il resta accroupi, examinant l’objet de la légende.

L’armure de Lugonn, incrustée de joyaux et recouverte d’or, était presque indiscernable des ossements du héros, tant la croûte des âges était dense. Le casque de pierre, surmonté d’un cimier à forme animale, était un chef-d’œuvre baroque. Même ainsi, recouvert de terre et de guano, il était splendide, au point que l’on oubliait qu’il avait eu à l’origine une fonction pratique : détourner des faisceaux de photons. Avec précaution, Claude souleva la visière et écarta les plaques de la jugulaire. Un trou de près de huit centimètres de diamètre, parfaitement circulaire, avait mutilé le crâne de Lugonn, à la base du front. L’arrière du crâne avait été totalement emporté.

— Au moins, ce passage du conte est exact, murmura le vieux paléontologue.

Il examina plus attentivement le crâne. Les différences de structure par rapport aux humains étaient subtiles. Le Tanu, apparemment, n’avait que trente dents et il était nettement dœlicocéphale. La structure des mâchoires était massive. Quelques-unes des sutures crâniennes étaient anormales, de même que le foramen mental mais, indiscutablement, le Tanu était humanoïde.

Richard examinait l’habitacle. Les parois étaient littéralement encroûtées de nids de guêpes. Des restes de revêtement isolant étaient visibles, de même que quelques plaques de céramique. Des abeilles s’étaient installées dans un coffre ouvert, à l’avant.

— Je ne crois pas qu’on ait la moindre chance de faire décoller ce coucou, grommela-t-il. Je vais aller revoir les autres.

Martha était occupée à creuser dans la poussière, tout près du squelette.

— Ça y est ! s’exclama-t-elle soudain. Aide-moi, Richard. Je crois que je la tiens !

— La Lance !

En quelques minutes, ils eurent dégagé un engin profilé qui devait dépasser d’un bon mètre la longueur du squelette. Il semblait relié par un câble à une grosse boîte ornementée que Lugonn avait dû porter fixée à la ceinture. Elle ne semblait pas trop corrodée et la Lance elle-même avait l’air intacte.

Martha s’essuya les mains sur son short.

— Oui, c’est bien ça. Un lance-rayon avec sa batterie. Fais attention à ces touches, mon amour. Même dans leur état, elles pourraient déclencher le tir de notre bel objet.

— Mais comment a-t-il pu faire pour la retourner contre lui ? s’étonna Claude.

— Oh, pour l’amour de Dieu, laissez tomber, dit Richard. Aidez-nous plutôt à emporter ce machin avant que notre douce petite orpheline se réveille pour tout casser.

— Je suis réveillée, annonça Felice. (Elle se massait le menton où un œdème énorme se formait.) Je suis vraiment désolée. Je ne perdrai plus mon contrôle comme ça. Et je ne vous en veux pas pour votre petite caresse, Capitaine Blood.

Madame Guderian fit alors son apparition. Son regard courut du squelette en armure à Felice.

— Ma petite… Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de vous ? demanda-t-elle d’une voix chargée de tristesse.

Felice se leva avec une grimace enfantine.

— Je n’ai rien cassé. C’était juste une crise. Je vous promets de ne plus recommencer. Oublions ça, voulez-vous ? (Elle se promenait de long en large, donnant de petits coups de pied dans la poussière.) Je m’attendais vraiment à trouver le torque ici, vous comprenez. Peut-être qu’on l’a arraché au squelette et que je vais le trouver quelque part…

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