Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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— Je n’ai jamais eu l’impression qu’elle s’accrochait vraiment au pouvoir, rétorqua Khalid Khan d’un ton acerbe. Pas plus que toi quand tu étais à sa place.

Ils s’avançaient sans bruit sous les arbres. Les nombreux petits cours d’eau tributaires du canyon se transformaient en sources et la plupart des maisons avaient été construites à proximité des points d’eau naturels. Le village devait compter une trentaine de demeures où vivaient quatre-vingt-cinq humains, ce qui en faisait la plus importante agglomération de Moins-que-rien dans tout le monde de l’Exil.

Les quatre hommes franchirent un ruisseau sur un chemin de pierres plates puis montèrent vers une crevasse rocheuse, en direction d’une petite maison, sous un pin géant. Contrairement aux autres, elle n’était pas construite en poutres grossières et en adobe, mais en pierres liées au mortier. Les murs avaient été chaulés et renforcés par un boisage teint. Telle quelle, elle évoquait de façon hallucinante certaines bâtisses anciennes qui se dresseraient dans les collines autour de Lyon dans six millions d’années. Les roses de madame Guderian, stimulées par le crottin de mastodonte, cernaient le toit de chaume et la nuit était lourde de leur parfum.

Les visiteurs s’arrêtèrent brusquement : un minuscule animal leur barrait le chemin. Dans l’ombre, ils voyaient briller ses grands yeux. Dressé sur ses pattes, il grondait.

— Eh, Deej ! lança Burke en riant. Ça n’est que nous, minet ! On est tes amis, non ?

Le petit chat ne broncha pas. Bien au contraire, son poil se hérissa et il gronda plus fort, puis feula de façon menaçante.

Le chef posa son fardeau, s’agenouilla et tendit la main. Khalid Khan se tenait immédiatement derrière Sigmund. Un souvenir venait d’envahir son esprit. Un souvenir et un soupçon affreux. Il se rappelait une nuit pluvieuse, dans un arbre, où le petit chat avait grogné comme ça. Il se rappelait aussi son valeureux compagnon. Un bûcheron trop rude et trop malin pour se laisser surprendre par l’attaque plutôt lente d’une salamandre géante…

Il ouvrit son sac, discrètement, à l’instant où la silhouette d’Anna-Maria apparaissait sur le seuil, dans la pâle clarté de la lampe.

— Dejah ? appela-t-elle en égrenant les perles de son rosaire, ce qui était à l’évidence un signal. (Puis elle vit les trois hommes et ajouta :) Oh, c’est vous, chef. Et Khalid ! Vous êtes de retour mais…

Khalid passa à l’action. Il agrippa les cheveux de l’être qu’ils appelaient encore Sigmund. De son autre main, il pressa quelque chose de gris et de dur contre sa gorge.

— Ne bouge pas, soor kabaj, ou tu meurs, comme ton frère avant toi…

Anna-Maria hurla et Uwe lâcha un juron obscène. Car Khalid, tout à coup, était aux prises avec une gorgone. Le Pakistanais ne tenait plus une poignée de cheveux, maintenant, mais un amas de petites vipères dont les crocs s’enfonçaient dans ses doigts. Sa chair gonfla tandis que le venin pénétrait dans son sang, courait dans ses veines.

— Arrête ! gronda le forgeron fou d’angoisse.

Involontairement, il raidit son bras droit et il planta la pointe de la lance de fer dans le creux de chair, juste sous la bouche du monstre.

La chose, avec un gargouillement, devint brusquement flasque. Khalid fit un bond en arrière et lâcha le fer qui tomba sur le sol avec un bruit mat, non loin du cadavre du change-forme. Anna-Maria et les trois hommes gardaient les yeux fixés sur la créature. Elle ne devait pas avoir pesé plus de vingt ou trente kilos. Ses petites mamelles aplaties étaient celles d’une femelle. Son crâne chauve était monstrueusement compressé au-dessus des yeux et allongé vers l’arrière, formant un triangle d’os. Le nez n’était qu’un simple orifice et la mâchoire inférieure, massive, laissait entrevoir des dents écartées et pointues. Le corps était presque globulaire, les membres grêles comme ceux d’une araignée. La patte avant gauche avait été arrachée.

— Ce n’est pas… un Firvulag, parvint à balbutier Anna-Maria.

— Un Hurleur ; un Criard, dit Burke. Certains biologistes estiment qu’il s’agit-là d’une mutation propre aux Firvulag. Chacune aurait sa forme propre. Hideuse, constamment. Mais toujours différente.

— Vous comprenez ce qu’elle a voulu faire, n’est-ce pas ? demanda Khalid, dont la voix était encore tremblante de peur et de chagrin. (Il palpa sa main gauche, qui était à présent redevenue normale.) Elle nous a vu tuer son compagnon par le fer, et elle voulait savoir ce qu’était cette nouvelle arme. Elle a dû suivre Sigmund et se jeter sur lui et… et elle a pris sa place. En lui tranchant la main pour n’être pas obligée de tenir le fer.

— Mais ils n’ont encore jamais pris l’apparence humaine ! s’exclama Uwe. Pour quelle raison l’ont-ils fait cette fois ?

— Regardez-la… dit Anna-Maria.

Elle s’agenouilla et examina la dépouille du gobelin de plus près. Dans le combat, le Hurleur avait perdu l’une de ses bottes rudimentaires et Anna-Maria découvrit un pied parfaitement humain – petit, mais aussi bien formé que celui d’un bébé. Une marque sanglante apparaissait à hauteur de la cheville. Selon toute évidence, la petite créature avait eu du mal à suivre le pas des humains.

La nonne remit la botte en place, détendit les membres minces et ferma les yeux glauques.

— Elle était très misérable. Peut-être espérait-elle glaner un renseignement qu’elle aurait pu revendre…

— Aux Firvulag normaux ? demanda Burke.

— Ou bien aux Tanu, fit Anna-Maria en se relevant et en époussetant son habit blanc.

— Il doit y en avoir d’autres, dit Khalid. D’autres, qui nous ont épié là-bas, à la fonderie. Si celle-là a pu prendre une forme humaine, comment pourrons-nous être certains que…

Burke prit le fer de lance, saisit le bras du forgeron et lui perça la peau. Quelques gouttes de sang apparurent.

— Tu es bien réel, en tout cas, dit-il calmement. Je vais procéder au test sur tous les autres, et sans perdre de temps. Plus tard, nous essaierons de trouver une méthode moins… primitive. Peut-être une piqûre, je ne sais pas…

Il repartit en traînant la jambe vers la baraque des bains. Uwe et Khalid transportèrent les précieux sacs de fer dans la maison, puis retournèrent auprès d’Anna-Maria, qui était à nouveau penchée sur la dépouille de la chose. Non loin de là, le petit chat continuait de gronder doucement.

— Qu’est-ce que nous allons faire de ça, ma sœur ? demanda Khalid.

Elle soupira.

— J’ai une grande corbeille. Si vous pouviez me la mettre au frais sous la source. Je crains de n’avoir à la disséquer demain.

Le Comité Directeur attendait le retour du chef Burke. La limonadière en chef proposa de goûter un nouveau breuvage.

— Nous avons pris un peu de cet abominable vin que fait Perkin et nous y avons ajouté cette petite fleur sauvage de la forêt…

Ils goûtèrent tous.

— C’est plutôt bon, Marialena.

Uwe marmonna quelque chose en allemand et ajouta :

— Tu sais ce que tu viens de faire, femme ? Tu viens de réinventer le Maiwein !

— C’est ça ! C’est exactement ça ! piaula le vieux Kawai.

Il n’avait que quatre-vingt-six ans mais, depuis qu’il avait refusé le rajeunissement par principe, il ressemblait à une vieille momie orientale.

— C’est vraiment très rafraîchissant, ma chère. Si seulement j’arrivais à fabriquer un saké convenable…

La porte s’ouvrit et Peopeo Moxmox Burke entra en courbant la tête. Tous, ils attendirent en silence jusqu’à ce qu’il annonce :

— Casher. Ils sont tous casher, si je puis dire. Je ne me suis pas contenté de tester les gens de la fonderie, mais tous ceux qui étaient au bain y ont eu droit.

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