Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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— Sont-ils plus forts que les Firvulag ordinaires ?

— Impossible d’en être sûr. Mais ils sont différents et, d’une certaine façon, anormaux. C’est pour cela que je dis qu’ils sont déformés, mentalement déformés… Les métas humains peuvent ressentir certaines affinités avec les Tanu, et même avec les Firvulag. Le fait que les exotiques soient nos ennemis importe peu à ce niveau. Mais jamais je ne pourrai me sentir proche de ces Criards ! Nous n’en avons que rarement rencontrés dans notre enclave des Vosges, et, la plupart du temps, ils se défiaient de nous. Mais ceux-là…

Sa voix devint dure et aiguë, puis se brisa. Elle porta la main droite à son torque d’or en un geste fébrile, tandis que sa main gauche se crispait sur le bras de Claude. Son regard fouillait les alentours, s’attardant sur les crevasses. Mais il n’y avait rien d’anormal à proximité.

Felice, qui voyageait en queue de la colonne, se rapprocha.

— Cet endroit ne me plaît pas du tout. Je ne sais pas… Depuis une heure au moins, j’éprouve une drôle d’impression. Ça n’est pas comme dans la Forêt de Champignons. Cette fois, je suis certaine que quelque chose nous menace. Dites-moi, madame… que se passe-t-il ?

— Les Hurleurs nous entourent. Leurs projections mentales sont si puissantes que vous les ressentez.

Les lèvres de Felice devinrent un trait et ses yeux lancèrent des éclairs. Elle redressa la tête et, ressembla brusquement à une petite fille excitée jouant aux Indiens, dans ses vêtements de daim.

— Est-ce qu’ils vont nous attaquer ? demanda-t-elle.

— Non, ils ne feront rien. Rien sans l’ordre de leur maître Sugoll.

— Ah, je vois ! De l’intimidation psychique… Eh bien, ils ne me font pas peur !

Sans ralentir le pas, Felice prit son arc et vérifia ses flèches. La falaise était devenue un fantastique éboulis de blocs et d’éperons tandis que les arbres se faisaient plus rares. A perte de vue, ils pouvaient contempler les vallées et les Alpes lointaines, vers le sud. Le Feldberg se dressaient au-dessus d’eux, à mille mètres. Sur son versant sud, la paroi était à pic, comme si quelque géant avait tranché la montagne pour mutiler la parfaite symétrie du sommet en couronne.

L’Epouvantail, en tête de la colonne, venait de lever la main. Ils avaient atteint une vaste prairie cernée de blocs rocheux acérés. Au centre se dressait une pierre noire, à l’aspect velouté, en forme de meuble de foin, veinée de jaune.

— Nous y sommes, annonça l’Epouvantail. Et je suis bien aise de vous quitter ici.

Il croisa les bras et disparut. Ainsi que ses sourcils froncés.

— Eh bien, fit Richard, que diable…

— Silence ! s’exclama madame Guderian.

Ils se rapprochèrent d’elle. Elle ruisselait de sueur et ses doigts étaient crispés sur son torque comme s’il allait l’étrangler. Le ciel, au-dessus du creux bordé de gravier, était sans le moindre nuage, mais l’air semblait se changer en un liquide épais au sein duquel se dessinaient des ruissellements et des circonvolutions aux mouvements si rapides que l’œil ne pouvait les suivre. Leurs regards ne portaient pas au-delà des rochers qui les entouraient. Là-haut, sur les pentes de la montagne, des masses de granité s’étaient changées en formes fluides et menaçantes. Mais le grand pignon, au centre, restait hiératiquement noir et or. Il était évident qu’il se trouvait au centre de toute cette turbulence.

— Ils sont si nombreux, doux Jésus ! s’exclama madame Guderian en agrippant plus fort le bras de Claude. Si nombreux ! Vous ne les sentez donc pas ?

— Moi, je les sens, risqua Richard. C’est comme le bombardement d’un champ sigma… Il y a des esprits hostiles tout autour de nous, c’est ça, non ?

L’aura devenait de plus en plus intense, insupportable. Sous leurs pieds, le rocher lui-même vibrait sur une fréquence basse ponctuée parfois de notes sourdes et prolongées comme si des légions d’êtres étaient en marche dans la montagne.

Et des choses hurlaient.

Dans le ciel, les tourbillons se faisaient plus violents. Ils perçurent un son nouveau, un concert dément de notes en trémolo qui montaient et descendaient selon des centaines d’intervalles différents, chacun sur son propre tempo. Les voyageurs humains durent porter les mains à leurs oreilles sous cette avalanche sonore qui leur arrachait maintenant des cris.

Puis, elle cessa brusquement et les Hurleurs apparurent.

Les cinq humains se figèrent sur place, comme pétrifiés, bouche bée. Tout autour d’eux, les rochers qui bordaient la clairière étaient habités d’êtres. Ils étaient des centaines, ou bien encore des milliers. Ils se perchaient les uns sur les autres, s’entassaient sur le moindre surplomb, s’aggloméraient dans les crevasses et les trous, s’accrochaient aux épaules et aux têtes de leurs congénères pour s’approcher un peu plus.

Un peuple de cauchemar.

Ils étaient petits pour la plupart. Leur taille ne devait pas excéder un mètre. Ils avaient le même torse exagérément rond et les membres étiques de l’Epouvantail. La plupart avaient des mains et des pieds disproportionnés. Certains souffraient de déformations physiques évidentes, de difformités spinales, de tumeurs, de protubérances osseuses. Il y avait des têtes pointues, plates, ridées comme de vieilles écorces avec des crêtes abominables et même parfois des cornes. Certains avaient des membres supplémentaires, d’autres étaient formés de parties incompatibles : ainsi cette petite fille aux traits harmonieux, aux longs cheveux bouclés, dont le corps était celui d’un chimpanzé bossu. L’expression des visages était généralement hideuse ; déformée, torturée, inhumaine. Car toutes ces faces étaient recouvertes de cloques bleuâtres ou rouges, de poils, d’écailles de saurien, de plaies et de cicatrices purulentes, graisseuses.

Quant aux yeux, ils étaient bulbeux, pédonculés, presque invisibles ou atrocement mal disposés, lorsqu’ils n’étaient pas trop nombreux. Certains des Hurleurs avaient des bouches de batraciens, ou bien n’en avaient pas du tout, ou alors les lèvres seules étaient absentes et les dents pendaient au dehors comme des bouts affreux d’ivoire pourri, conférant à certaines face un ignoble rictus permanent. Les humains découvrirent aussi dans cette assistance d’épouvante des museaux de ruminants, des becs d’oiseaux-monstres, des troncs reptiliens et des crânes minces comme des lames dans lesquels la bouche n’était qu’un trait sombre. Partout, dans l’ombre, brillaient des crocs et des griffes, des babines luisantes de bave, des langues épaisses ou triphides.

Lentement, doucement, la foule affreuse reprit ses hurlements.

C’est alors que, sur un rocher noir, ils virent un homme chauve de haute taille. Ses traits étaient harmonieux et il portait une tenue collante, d’un violet somptueux, qui mettait en valeur son corps musclé.

Les hurlements cessèrent brusquement.

— Je suis Sugoll, dit l’homme chauve, le Seigneur de ces montagnes. Dites-moi pourquoi vous êtes venus.

— Nous sommes porteurs d’une lettre de Yeochee, dit madame Guderian d’une voix à peine audible. Le Haut Roi des Firvulag.

L’homme chauve eut un sourire indulgent et tendit la main. Claude dut soutenir Angélique Guderian.

— Vous avez peur de nous, remarqua Sugoll en déroulant le vélin. Sommes-nous donc si répugnants à vos yeux d’humains ?

— Nous avons peur de ce que vos esprits projettent. Quant à votre apparence physique, elle ne peut susciter que notre compassion.

— La mienne n’est qu’une illusion, vous l’aurez compris. De même que la plupart de celles que vous pouvez observer ici. (Il balaya la foule monstrueuse d’un geste vague.) Mais, bien entendu, je me dois d’être supérieur à toutes ces choses, jusque dans l’abomination physique. Souhaiteriez-vous me voir tel que je suis ?

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