Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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— On dirait que madame Guderian est plus solide que les Tanu, remarqua Felice.

— Sans doute, fit la vieille femme, laconique.

L’Indien examinait la lame.

— C’est incroyable que nous n’ayons jamais essayé de nous servir de fer contre eux. Mais le vitradur et le bronze étaient tellement faciles à trouver. Et nous ne nous sommes jamais interrogés sur les raisons qui avaient pu les pousser à confisquer tout ce qui était en acier au Château… Khalid Khan !

Un personnage décharné aux yeux ardents, à la barbe pointue, portant un turban d’un blanc immaculé, se dressa immédiatement.

— Je peux fondre le fer aussi bien que le cuivre, Peo. Il me faut le minerai, c’est tout. C’est par inertie que nous avons continué à utiliser le cuivre et le bronze à cause des interdits jetés par les Tanu sur le travail du fer chez les humains.

— Mais où trouver du fer ? demanda madame Guderian.

Dans le silence, Claude déclara :

— Il se pourrait que je puisse vous aider. Nous autres, les chasseurs de fossiles, nous connaissons un peu la géologie. A une centaine de kilomètres au nord, vers la rivière Moselle, nous devrions trouver un gisement. Les hommes primitifs eux-mêmes l’ont exploité. Il doit se trouver tout près de l’emplacement futur de la ville de Nancy.

— Il faudrait procéder au raffinage sur place, dit Khalid Khan. Nous pourrions commencer par des pointes de flèches. Puis des fers de lance et ensuite fabriquer des lames.

— Il existe aussi une autre possibilité, intervint Anna-Maria, si nous avons un bon burin.

— Et laquelle, ma sœur ?

— Nous pouvons essayer de nous attaquer aux torques gris.

— Bon sang ! s’exclama Peopeo Moxmox Burke.

— Le fer pourrait provoquer une sorte de court-circuit entre le cerveau des porteurs et le torque. Il y a sûrement un moyen de libérer les esclaves de cette manière.

L’un des hommes de Burke, un personnage costaud qui tirait sur une pipe de bruyère, intervint :

— Il faudrait en être certain. Mais que faites-vous de ceux qui ne veulent pas qu’on les libère ? Ma sœur, il se peut que vous n’ayez pas encore compris qu’un bon nombre d’humains sont satisfaits de leur ignoble symbiose avec les exotiques. Les soldats, en particulier. Il y a parmi eux des sadiques qui prennent plaisir à obéir aux Tanu.

— C’est exact, dit madame Guderian. Uwe Guldenzopf a raison. Même parmi les cous libres, il y en a qui sont heureux de leur condition d’esclaves. C’est à cause d’eux qu’il est si difficile d’expier ma faute.

— Ne recommençons pas avec cela, madame, dit Burke d’un ton ferme. Votre plan est bon. Avec des armes de fer, nous pourrons l’exécuter encore plus vite. Quand nous aurons enfin localisé la Tombe du Vaisseau, nous serons assez forts pour avoir des chances raisonnables de réussir.

— Je n’ai pas l’intention d’attendre des semaines ou des mois, dit Felice. Si mon poignard a tué une Tanu, il peut en tuer d’autres. (Elle tendit la main.) Rendez-le-moi.

— Felice, ils vous captureront, dit l’Indien. Ils vous attendent. Et vous croyez vraiment qu’ils sont tous aussi vulnérables qu’Epone ? C’était un gibier facile, plutôt bonne coercitive, mais ses pouvoirs rédactifs ne devaient pas être à la hauteur, autrement elle vous aurait repérée dès votre arrivée au Château de la Porte. Elle n’avait même pas à se servir de sa machine psychique… Les chefs Tanu détectent les gens comme ils détectent les Firvulag. Non, vous feriez mieux de rester au large jusqu’à ce que vous ayez votre torque d’or.

— Et pour combien de temps, à votre avis ?

— Il faudra attendre que nous vous en trouvions un, dit madame Guderian, imperturbable. A moins que les Firvulag ne décident de vous l’offrir.

Furieuse, Felice hurla un chapelet d’obscénités. Claude s’approcha, la prit par les épaules et l’obligea à s’asseoir sur le sol couvert de sciure.

— Maintenant, lui dit-il, ça suffit. (Il se tourna vers madame Guderian et Burke et ajouta :) Vous avez fait allusion à un plan d’action et il semble que vous espériez que nous y jouions un rôle. Si vous nous en parliez ?

Madame Guderian eut un long soupir.

— Très bien. Tout d’abord, il faut que vous sachiez qui nous affrontons. Les Tanu semblent immortels autant qu’invulnérables, mais tel n’est pas le cas. Les tempêtes mentales des Firvulag peuvent les tuer, tout au moins les plus faibles d’entre eux. Un coercitif-rédactif particulièrement puissant peut aussi en venir à bout si plusieurs Firvulag émettent ensemble pour l’aider, ou bien l’un de leurs héros, comme Pallol, ou Sharn-Mes. Ceux-là peuvent se battre contre les Tanu.

— Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’émission ? demanda Richard. Vous en êtes capable ?

Madame Guderian secoua la tête.

— Je suis à peine réceptive et encore un peu moins coercitive. Je possède aussi une trace de créativité qui peut provoquer certaines illusions. Je suis capable d’exercer une fonction coercitive sur certains humains ordinaires et quelques torques gris lorsqu’ils ne sont pas sous l’effet de compulsion d’un Tanu. Mais je ne peux rien contre les exotiques ou les humains qui ont des torques d’or ou d’argent, si ce n’est essayer quelques suggestions subliminales avec plus ou moins de succès. En tant que réceptrice, je peux percevoir des ordres ou des instructions psychiques sur le mode péremptoire. Par exemple, je peux écouter les dorés, les gris et les argentés quand ils s’interpellent à faible distance mais je n’arrive pas à lire les messages directionnels, à moins qu’ils ne me soient adressés. De temps en temps, j’en accroche un ou deux venus de l’extérieur, mais tout à fait par hasard.

— Et vous pouvez émettre ? demanda Claude d’un ton excité.

— Qui pourrais-je appeler ? Il n’y a que des ennemis autour de nous.

— Elizabeth ! s’exclama soudain Anna-Maria.

— Elle faisait partie de notre groupe, expliqua Claude. C’est une émettrice opérationnelle. On l’a conduite vers le sud, vers la capitale.

Il raconta aussi brièvement que possible ce qu’avait été l’existence d’Elizabeth et la façon dont elle avait retrouvé ses fonctions.

Madame Guderian fronça les sourcils.

— Ainsi, c’était donc elle que j’entendais ! Mais je ne pouvais pas savoir. J’ai donc soupçonné un piège Tanu et j’ai rompu immédiatement le contact.

— Vous pourriez la contacter ? demanda Claude.

— Les Tanu m’entendraient. Et je n’émets que très rarement, si ce n’est dans les cas d’urgence extrême. J’évite d’appeler nos alliés Firvulag. Je maîtrise difficilement l’émission focalisée qui me permettrait de n’être reçue que par mon correspondant.

— Et ce plan ! l’interrompit brutalement Felice. Parlez-en !

— Eh bien… Continuons à propos de la vulnérabilité potentielle des Tanu. Dans leurs combats, ils se tuent en se décapitant, selon leurs rites. Théoriquement, un humain en serait capable s’il pouvait s’approcher suffisamment près. Mais les Tanu dotés de pouvoirs rédactifs ou coercitifs peuvent se défendre mentalement, et les créatifs et les psychokinétiques provoquent des réactions physiques. Les plus faibles d’entre eux se maintiennent dans la sphère de protection de leurs congénères plus forts quand ils n’ont pas des gardes du corps avec des torques d’argent ou gris. Mais il existe aussi deux autres façons de trouver la mort, pour un Tanu, et elles sont très rares. Les Firvulag m’ont parlé d’un jeune Tanu qui avait péri par le feu. Il avait été atteint par une lampe à huile et, dans sa terreur, il est tombé du haut d’une muraille. Ses gardes humains n’ont pas réussi à le sauver et il a été carbonisé. S’ils avaient pu éviter que son cerveau brûle, il aurait très certainement été ramené à la vie selon la méthode habituelle.

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