Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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Ils voyagèrent encore un jour durant, subjugués par la beauté et l’étrangeté des paysages qu’ils découvraient. Ils ne se parlaient que rarement ou bien, lorsqu’ils le faisaient, ils se lançaient dans d’interminables commentaires auxquels Creyn répondait comme il le pouvait.

— Oui, leur disait-il, par la voix et par l’esprit. C’est merveilleux, mais il y a encore mieux, vous verrez. Des spectacles splendides vous attendent encore…

Au soir du sixième jour depuis leur départ de la Porte, ils arrivèrent à destination. A l’ouest, ils découvrirent la grande péninsule d’Aven, avec ses collines vertes et l’unique pic rocheux, tout près de la pointe. Plus loin, pourtant, d’autres reliefs se perdaient dans la brume. Le bateau fut remorqué jusqu’à terre par un couple d’helladothères caparaçonnés de tissu multicolore tandis que des cavaliers montés sur des chalikos les encadraient. Ils portaient des robes légères et des armures de verre et brandissaient des trompes à têtes d’animaux et des bannières. La cité des Tanu resplendissait au-dessus du miroir de sel du lac. Et le chant Tanu que les humains entendirent alors parut étrangement familier à Bryan. Ceux qui portaient un torque furent cependant les seuls à comprendre les paroles étrangères :

Li gan nol po’kône niési,
’Kône o lan li pred néar,
Il taynel compri la neyn,
Ni blepan alagar dedône.

Shompri pône, a gabrinel,
Shal u car metan presi,

Nar metan u bor taynel o pogekône,
Car metan sed gône mori.

C’est un pays qui brille à travers l’espace et le temps,
Un pays qui vit aussi longtemps que le monde,
Sur lui toutes les fleurs qui tombent
Viennent des arbres anciens, pleins d’oiseaux et de chants.

C’est le refuge des parfums et du bonheur,
Le séjour de douceur du Pays Multicolore,

Quand la plaine chante doucement
Vers le sud, dans les reflets d’argent.

Pas de larmes, pas de chagrin,
Pas de souffrance, pas de mort.
Mais des richesses, des trésors,
Et l’harmonie, douce comme le vin.

Vois tous ces Chariots d’Or sur le Champs des Sports
Et ces coursiers d’arc-en-ciel hors des saisons du Temps.

Jamais la marée de la vie, jamais la fin
Ne viendront engloutir le Pays Multicolore.

Fin de la deuxieme partie

Troisième partie

L’alliance

1.

Le grand séquoia avait survécu à dix mille années. Dans les hauteurs des Vosges, entouré d’autres arbres de son espèce, plus jeunes, il avait connu les attaques de la pourriture et du feu. Quelques milliers d’années auparavant, la foudre avait eu raison de son sommet et le séquoia ne dépassait pas cent mètres de haut, à présent. Près du sol, son tronc devait atteindre vingt-cinq mètres de diamètre et, ainsi, il avait l’aspect d’un gigantesque pylône trapu. Seules quelques rares branches nouvelles, à la fourche, attestaient de son existence, mais les maigres aiguilles qu’elles portaient ne pouvaient assurer la photosynthèse nécessaire à un pareil monument végétal.

Le grand séquoia abritait toute une famille d’aigles ignicolores et quelques millions de fourmis-menuisières. Et, depuis le début de l’après-midi, une bande d’humains libres qui avaient coutume de se réfugier à l’intérieur de son tronc en cas de danger pressant.

Il tombait une pluie fine et, avant une heure, il ferait noir. Une femme couverte d’une cape de peau trempée se tenait auprès d’une des grandes racines, les yeux clos, les doigts serrés sur sa gorge. Après quelques minutes, elle ouvrit les yeux et essuya son front. Puis elle se baissa, écarta les frondes d’une grande fougère et s’engagea dans un orifice dissimulé, une cicatrice qui s’enfonçait à l’intérieur du fût géant du séquoia.

Quelqu’un l’aida à ôter sa cape et elle inclina brièvement la tête. Sur tout le périmètre de l’intérieur de l’Arbre, de petits feux brûlaient sur des plate-formes de pierre. Les colonnes de fumée se rejoignaient et se mêlaient à la fumée du brasier central, plus important, pour monter vers les hauteurs de la cheminée naturelle du tronc. Le grand feu brûlait au centre du foyer en X. Les flammes, hautes et vives au centre, se faisaient plus discrètes aux extrémités pour dorer les pains, chauffer les cruches de vin chaud épicé et cuire les marmites de ragoût qui y étaient disposés. Là, des gens étaient rassemblés, plus nombreux qu’autour des autres feux.

Richard veillait sur le ragoût, penché sur l’épaule des cuisiniers, ajoutant quelques pincées d’herbes. Claude et Felice étaient assis un peu à l’écart tandis qu’Anna-Maria se servait de son bras valide pour trier divers médicaments disposés sur une couverture propre. Le petit chat sauvage l’observait avec grand intérêt. Il avait très vite appris que les drogues, les vêtements et les instruments n’étaient ni des jouets ni des proies.

Angélique Guderian s’approcha du foyer et tendit les mains vers la chaleur.

— C’est une bonne chose, ma sœur, dit-elle à Anna-Maria, que Fitharn et les autres Firvulag soient parvenus à récupérer votre sac. Nous manquons constamment de médicaments et vos talents nous sont aussi précieux que votre présence spirituelle. Parmi nous, personne ne connaît la médecine. Ceux qui ont quelque connaissance dans ce domaine se retrouvent très vite avec un torque gris. A votre propos, il semble que les Tanu aient commis une erreur.

— Et une fois que l’on porte un torque gris, il n’y a pas le moindre espoir de reprendre sa liberté ?

— On peut s’enfuir, bien sûr. Mais on reste à la merci des Tanu. Que l’on porte un torque gris ou un torque d’argent, il suffit de se trouver dans la zone d’influence d’un Tanu coercitif pour retomber en esclavage. C’est pour cette raison qu’aucun de nous ne porte de torque.

— Vous êtes l’exception, dit Felice d’une voix douce. Mais ceux qui portent le torque d’or sont libres, n’est-ce pas ?

Claude était occupé à ciseler un nouveau rosaire pour Anna-Maria. Son couteau de vitradur brillait dans la lueur des flammes.

— Et on ne peut pas couper les torques ? demanda-t-il.

— C’est impossible, aussi longtemps que vit celui qui le porte. Nous avons essayé, évidemment. Le problème, ce n’est pas la solidité du métal mais le fait que le torque devient pour ainsi dire partie intégrante du flux vital du porteur. C’est une sorte de lien qui semble se former après une heure. Ensuite, dès que le porteur s’est adapté, uni au torque, il peut mourir par convulsions dès que l’on essaie d’attaquer le métal. Le processus de l’agonie évoque les souffrances infligées par certains rédactifs pervers chez les Tanu.

Felice se pencha vers le feu. Elle avait enfin ôté son armure après les trente-six heures de marche forcée qui les avaient amenés à l’Arbre. Sa robe verte était encore humide et collait à son corps élancé. Les parties de ses bras et de ses jambes qui n’avaient pas été protégées par des gantelets ou des jambières n’étaient plus que des plaies.

Dès que Madame Guderian avait appris que la Chasse Tanu venait de pénétrer dans les Vosges, elle avait ramené son groupe de reconnaissance et les humains du Groupe Vert au refuge où d’autres renégats n’avaient pas tardé à les rejoindre.

— Il est donc impossible pour vous de vous libérer de votre torque ? demanda Felice d’un ton faussement désinvolte.

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