George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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Le plus drôle, c’est que Hadjar était également dans la poche de Friedlander bey, mais il aimait à se prétendre encore indépendant. Depuis sa promotion à un poste de responsabilité, toutefois, Hadjar avait changé de manière surprenante. Il avait commencé à prendre son travail au sérieux et rompu avec ses manies d’intrigant et de profiteur. Non pas qu’il eût soudain découvert le sens de l’honneur ; mais il avait simplement compris qu’il avait intérêt à se refaire une virginité s’il ne voulait pas se voir viré pour escroquerie et incompétence.

Je choisis dans mon casier un mamie de productivité et l’enfichai sur ma prise postérieure. L’implant arrière fonctionne comme celui de n’importe qui. Il me permet de brancher un mamie et six papies. La prise antérieure, toutefois, fait modestement ma fierté : c’est celle qui est raccordée à mon hypothalamus et me permet d’utiliser mes papies spéciaux. Autant que je sache, personne encore n’a reçu un second implant. Je ne suis pas mécontent de n’avoir pas su que Friedlander bey avait demandé à mes médecins de tenter sur moi quelque chose d’expérimental et de follement dangereux. Je suppose qu’il ne voulait pas que je m’inquiète. Toutefois, maintenant que la partie terrifiante de l’opération était passée, je n’étais pas mécontent de l’avoir subie. Cela me rendait socialement plus productif et tout ça.

Quand j’avais un travail de police chiant à accomplir, ce qui arrivait quasiment tous les jours, je m’embrochais un mamie orange que m’avait donné Hadjar. Il portait une étiquette précisant qu’il avait été fabriqué en Helvétie. Je suppose que les Suisses appréciaient tout particulièrement l’efficacité. Leur mamie pouvait instantanément faire de l’individu le plus actif, le plus inspiré, un vrai tâcheron. Pas le crétin fini, comme c’était le cas avec la puce d’abruti du demi-Hadj, mais plutôt un travailleur stupide, pas assez conscient pour se laisser distraire avant que tout le boulot ne soit empilé dans la corbeille sortie. Il s’agit là du plus grand progrès dans le travail de bureau depuis l’instauration de la pause-café.

J’exhalai un soupir et sortis le mamie puis levai la main et me l’embrochai.

La sensation immédiate était que l’univers entier venait de faire une embardée avant de retrouver son équilibre. Audran avait un goût bizarre, métallique, dans la bouche, un bourdonnement aigu dans les oreilles. Il éprouvait une vague nausée mais essaya de l’ignorer parce qu’elle ne céderait pas avant qu’il ait débroché le mamie. Le logiciel avait mouché sa personnalité comme on mouche une mèche de lampe pour ne lui laisser qu’un vestige inefficace et vague de son moi réel.

Audran n’était même pas assez conscient pour le regretter. Il se rappelait simplement qu’il avait du boulot à faire, et il sortit de la caisse deux pleines poignées de cartes-cobalt. Il en glissa six dans les ports d’extension sous le moniteur de son terminal fatigué. Audran effleura la tablette tactile et dit : « Copie ports un, deux, trois, quatre, cinq, six. » Puis il fixa l’écran, l’œil vide, tandis que la console enregistrait le contenu des cartes. L’opération terminée, il retira celles-ci, les empila d’un côté du bureau, en inséra six autres. Il remarqua à peine le passage de la matinée tandis qu’il chargeait les rapports.

« Audran. » Quelqu’un prononçait son nom.

Il interrompit sa tâche et regarda derrière lui. Le lieutenant Hadjar se tenait à l’entrée de son cagibi, accompagné d’un agent en uniforme. Audran se retourna lentement vers sa console. Il tendit la main vers le casier mais il était vide.

« Débranchez-moi ce satané truc. »

Audran se retourna de nouveau vers Hadjar pour acquiescer. Il était temps d’éjecter le mamie.

Léger vertige de désorientation, puis je me retrouvai assis à mon bureau, fixant stupidement le mamie helvète dans ma paume. « Vingt dieux », murmurai-je. C’était un soulagement d’être pleinement conscient à nouveau.

« J’vais vous confier un secret à propos d’Audran, disait Hadjar au flic. On ne l’a pas engagé pour ses qualités mirifiques. Il n’en a pas vraiment. Mais il fait un superbe boîtier de connexion pour le matériel. Audran, c’est le meilleur moyen pour un mamie de s’acquitter de sa tâche journalière. » Le flic sourit.

« Hé, c’est quand même vous qui me l’avez passé, ce mamie », remarquai-je.

Hadjar haussa les épaules. « Audran, je vous présente l’agent Shaknahyi.

— Comment va ? dis-je.

— Pas mal, répondit le flic.

— Va falloir me surveiller Audran, dit Hadjar. Il fait partie des embrochés. Dans le temps, il se vantait haut et fort de ne pas avoir la cervelle câblée. Et aujourd’hui, plus question de le voir sans tel ou tel genre de mamie enfiché dans le crâne. »

Ça me fit un choc. Je n’avais pas réalisé que j’utilisais mes mamies à ce point. J’étais surpris qu’on ait pu le remarquer.

« Tâchez d’oublier ses faiblesses, Jirji, vu que tous les deux, vous allez bosser ensemble. »

Shaknahyi le regarda d’un œil torve. Moi itou. « Qu’est-ce que vous voulez dire, par bosser ensemble ? demanda le flic.

— Ce que je viens de vous dire, rien de plus. J’ai une petite mission pour vous deux. Vous allez collaborer étroitement pendant un moment.

— Vous me mettez à la circulation ? » demanda Shaknahyi.

Hadjar fit un signe de dénégation. « Je n’ai jamais dit ça. Je vous associe à Audran en binôme. »

Shaknahyi était tellement outré que je crus qu’il allait se fendre en deux par le milieu. « J’aimerais mieux que Shaïtan emporte mes gosses ! Merde, si vous croyez que je vais faire équipe avec un type qui n’a ni formation ni expérience, vous êtes franchement cinglé ! »

Je goûtais modérément la perspective de me promener dans la rue. Je n’avais pas envie de me transformer en cible pour tous les tordus du Boudayin munis d’un pistolet à aiguilles. « Je suis censé rester ici au commissariat, remarquai-je. Friedlander bey n’a jamais parlé d’un travail de flic sur le terrain.

— Ça vous fera du bien, Audran, dit Hadjar. Vous pourrez vous balader et revoir vos vieux potes. Ça les impressionnera sûrement de voir votre insigne.

— Ils vont me détester, oui.

— Vous négligez l’un et l’autre un léger détail, remarqua Shaknahyi. En tant que binôme, il est censé veiller sur mes arrières chaque fois qu’on se trouvera dans une situation délicate. Et pour être honnête, je n’ai pas un poil de confiance en lui. Vous ne pouvez escompter me voir travailler avec un partenaire en qui je n’ai pas confiance.

— Je ne vous le reproche pas », dit Hadjar. L’opinion du flic sur mon compte semblait l’amuser. Mon impression première, toutefois, était que ce Shaknahyi n’était pas non plus une lumière. Il n’était pas cranio-câblé, ce qui voulait dire qu’il entrait dans une de ces deux catégories de flics : soit c’était un musulman strict, soit un de ces types qui s’imaginent que leur cervelle nue sans extension suffit amplement à défier les gredins. C’était mon cas naguère, mais j’ai retenu la leçon. Dans chacune des deux hypothèses, on ne risquait pas de s’entendre.

« Et je ne veux pas non plus avoir la responsabilité de le surveiller, intervins-je. Je n’ai pas besoin de ce genre de pression. »

Mains ouvertes, Hadjar brassa l’air en signe d’apaisement.

« Eh bien, oubliez tout ça. Vous n’allez pas traquer les malfrats dans la rue. Mais mener une enquête officieuse.

— Quel genre d’enquête ? » demanda Shaknahyi, méfiant.

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