George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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Hadjar brandit une carte-cobalt vert foncé. « J’ai là un sacré dossier sur Reda Abou Adil. Je veux que vous me l’appreniez par cœur tous les deux. Ensuite, vous allez me retrouver l’homme et ne plus le lâcher d’une semelle.

— Son nom est revenu deux ou trois fois dans la maison de Papa, remarquai-je. Qui est-ce ?

— C’est le plus ancien rival de Friedlander bey. » Hadjar s’appuya contre le mur vert pâle. « Leur compétition remonte au siècle dernier.

— Je connais le zigue, dit le flic, bourru.

— Audran ne connaît que les truands à la petite semaine qui hantent le Boudayin. Abou Adil se tient fort loin de tout ça. Il prend soin de ne pas empiéter sur le domaine de Papa. Il s’est creusé un petit royaume bien peinard dans les quartiers nord et est. Malgré tout, j’ai là une requête de Friedlander bey me demandant de surveiller le personnage.

— Et vous faites ça simplement parce que Friedlander bey vous le demande ? s’étonna Shaknahyi.

— Tout juste. Il soupçonne Abou Adil de vouloir rompre la trêve. Papa veut être prêt. »

Eh bien, jusqu’à ce que j’aie trouvé un moyen de pression contre Friedlander bey, j’étais son pantin. Je n’avais d’autre choix que de faire ce qu’Hadjar et lui me demanderaient.

Shaknahyi, par contre, ne voulait rien entendre. « J’ai voulu être flic parce que je pensais pouvoir aider les gens, dit-il. Je gagne pas beaucoup, je dors pas assez, et tous les matins je me retrouve embringué dans une nouvelle putain d’embrouille. Je sais jamais quand un type va dégainer son arme et la braquer sur moi. Si je fais ce métier, c’est parce que je me crois capable de faire une différence. Je me suis pas engagé pour jouer les espions personnels d’un salaud plein aux as. Et d’abord, depuis combien de temps ce locdu est-il à vendre ? » Il fusilla le lieutenant du regard jusqu’à ce que ce dernier se sente obligé de détourner les yeux.

« Écoutez, dis-je à Shaknahyi, qu’est-ce que vous avez contre moi, au juste ?

— Primo, z’êtes pas un flic. Z’êtes pire qu’un bleu. Vous allez rester bien planqué et me laisser flinguer par le premier tordu venu, ou alors vous allez devenir nerveux et descendre une petite vieille. J’ai pas envie d’être mis en binôme avec un type tant que je ne m’estime pas en mesure de compter sur lui. »

J’acquiesçai. « Ouais, vous avez raison, mais je peux porter un mamie. J’ai vu des tas de bleus porter un mamie d’agent de police pour les aider à exercer les missions de routine. »

Shaknahyi éleva les mains. « De mieux en mieux ! grommela-t-il.

— Je vous ai dit de pas vous inquiéter d’éventuels problèmes sur le terrain, intervint Hadjar. Il s’agit d’une simple enquête. Du travail de bureau, pour l’essentiel. Je ne vois pas ce qui vous met dans un état pareil, Jirji. »

Shaknahyi se massa le front et soupira. « D’accord, d’accord. Je voulais simplement que mes objections soient consignées.

— Très bien, dit Hadjar, c’est noté. Vous deux, je veux que vous me donniez des comptes rendus, parce que je veux que Friedlander bey soit satisfait. C’est peut-être pas aussi évident qu’il y paraît, malgré tout. » Il me lança la carte-mémoire.

« Vous voulez qu’on s’y mette de suite ? » demandai-je.

Hadjar me lança un regard matois. « Si vous arrivez à caser ça dans votre agenda si chargé.

— Faites-m’en une copie, intervint Shaknahyi. Je veux étudier le dossier aujourd’hui, et dès demain on ira faire un tour chez Abou Adil.

— Parfait », dis-je. Je glissai la plaque verte dans la fente de ma console et la recopiai sur une carte vierge.

« Bien », dit Shaknahyi en prenant son exemplaire avant de quitter mon cagibi.

« Vous deux, ça n’a pas l’air d’avoir accroché des masses, observa Hadjar.

— Faut que le boulot soit fait, point final, dis-je. On n’a pas besoin de sortir danser ensemble.

— Ouais, z’avez raison. Et si vous preniez le reste de votre après-midi ? Rentrez chez vous et parcourez le dossier. Je suis sûr que si vous avez des questions, Papa saura y répondre. »

Il me laissa seul à son tour et j’appelai la maison de Friedlander bey par l’intermédiaire de la console. Je tombai sur l’un des Rocs parlants. « Ouais ? » me dit une voix de rogomme.

« Audran à l’appareil. Dites à Kmuzu de passer me prendre au commissariat d’ici une vingtaine de minutes.

— Ouais », dit le Roc, puis j’entendis la tonalité. Les Rocs faisaient dans la brièveté et manquaient singulièrement d’éloquence.

Vingt minutes plus tard, pile, Kmuzu garait la berline électrique le long du trottoir. Je montai à l’arrière et il repartit vers la maison.

« Kmuzu, commençai-je, as-tu des renseignements sur un homme d’affaires du nom de Reda Abou Adil ?

— Vaguement, yaa sidi . Que voulez-vous savoir ? » Il n’avait pas détourné les yeux de la route.

« Tout, mais pas tout de suite. » Je fermai les paupières et laissai ma tête retomber contre le dossier. Si seulement Friedlander bey daignait m’en dire autant qu’il en avait dit à Kmuzu et au lieutenant Hadjar. L’idée que Papa n’eût pas encore entièrement confiance en moi m’était insupportable.

« Quand nous serons de retour au domaine, vous voudrez parler avec Friedlander bey.

— C’est exact.

— Je vous préviens que la femme l’a mis de mauvaise humeur. »

Parfait, me dis-je. J’avais oublié l’existence de la femme. Papa allait vouloir savoir pourquoi je ne l’avais pas encore assassinée. Je passai le restant du trajet à essayer d’imaginer une excuse plausible.

4.

Si j’avais su à quel point les choses allaient être difficiles, j’aurais demandé à Kmuzu de me conduire directement hors de la ville vers quelque coin tranquille et loin de tout. Quand je rentrai à la maison – à ce moment, j’avais déjà pris l’habitude de considérer le palais de Friedlander bey comme ma maison – il était aux alentours de quatre heures de l’après-midi. Je décidai qu’une petite sieste ne serait pas de trop. Après, je comptais avoir un bref entretien avec Papa et ensuite sortir passer un petit moment dans la boîte de Chiriga. Malheureusement, Kmuzu mon esclave avait d’autres projets.

« Je serai très bien dans la petite chambre, m’annonça-t-il.

— Pardon ? » Je ne savais foutre pas de quoi il voulait parler.

« La petite chambre qui vous sert de débarras. Elle me conviendra amplement. Je vais y installer une couchette. »

Je le regardai un moment. « Je pensais que tu dormirais dans l’aile réservée aux domestiques.

— Oui, j’ai effectivement une chambre là-bas, yaa sidi , mais je serai mieux à même de vous surveiller si j’en ai une ici également.

— Ça ne m’intéresse pas vraiment de t’avoir pour me surveiller à toute heure du jour, Kmuzu. J’accorde un certain prix à l’intimité. »

Kmuzu acquiesça. « Je comprends bien mais le maître de maison m’a ordonné…»

J’avais assez entendu ces sornettes. « Je me fous de ce que le maître de maison t’a ordonné, hurlai-je. T’es l’esclave de qui, en fin de compte ? Le mien ou le sien ? »

Kmuzu ne répondit pas. Il se contenta de me dévisager avec ses grands yeux solennels.

« Bon, ça va, laisse tomber. Vas-y, installe-toi dans le débarras. Empile mes affaires et traînes-y un matelas si ça te chante. » Je tournai les talons, profondément irrité.

« Friedlander bey vous invite à dîner avec lui après qu’il vous aura parlé, dit Kmuzu.

— Je suppose que peu importe que j’aie d’autres projets », remarquai-je. Tout ce que j’obtins, ce fut le même regard silencieux. Kmuzu était un spécialiste.

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