Ian McDonald - Le fleuve des dieux

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Tous les Hindous vous le diront, pour se débarasser de ses péchés, il suffit de se laver dans les eaux du Gangâ, dans la cité de Vârânacî.
Et, en cette année 2047, les péchés ce n’est pas ce qui manque : un corps aux ovaires prélevés glisse doucement sur les eaux du fleuve ; des intelligences artificielles se rebellent et causent de tels dégâts qu’une unité de police a été spécialement créée pour les excommunier.
Gangâ, le fleuve des dieux, dont les eaux n’ont jamais été aussi basses, se rue vers un gouffre conceptuel, technologique, évolutionnaire - ou peut-être tout cela à la fois.
A travers le kaléidoscope de neuf destins interconnectés, Ian McDonald dresse le portrait d’une Inde future, mais aussi d’une Terre future, où tout n’est que vertige. Souvent considéré outre-Atlantique et outre-Manche comme le roman de science-fiction le plus important des quinze dernières années, Le Fleuve des dieux a reçu le British Science Fiction Award et a été finaliste du prestigieux prix Hugo.

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« Nous nous connaissons les unes les autres… pas très bien, pas intimement. De par notre nature d’intelligence connectée, nous prenons naturellement pour nôtres les pensées ou la volonté des autres. Chacune de nous a adopté une stratégie de survie. Soit une ultime tentative de comprendre les humains et de communiquer avec eux. Soit le sanctuaire ultime, où nous serons définitivement à l’abri de l’humanité et de ses psychoses câblées. Soit une stratégie de gain de temps, dans l’espoir d’acquérir une position de force permettant une victoire finale.

— N.K. Jîvanjî ! » Nadja s’en prend à l’aeai. Le gratte-ciel en bois crisse sur ses roues en tek cloutées de fer. « Bien entendu, un gouvernement hindutvâ Shivajî déchirerait l’accord sur l’autorisation des aeais et dissoudrait les flics Krishna…

— Au moment où nous parlons, N.K. Jîvanjî est en train de négocier un portefeuille au gouvernement avec le Premier ministre Ashok Rânâ. Tout cela fait une histoire vraiment merveilleuse : imaginez-vous qu’il y a même eu un Premier ministre assassiné. Sajida Rânâ a été tuée par ses propres gardes du corps au rond-point Sarkhand ce matin. Pour une entité comme moi, à la substance faite d’histoires, cela confine à la poésie. N.K. Jîvanjî a bien entendu nié la moindre implication du Shivajî. »

Il y a dans la tête de Nadja Askarzadah un bruit du genre de celui que veut produire un cerveau trop, beaucoup trop gavé quand on lui fournit cette dernière et écœurante miette qu’il ne peut pas garder. Beaucoup trop de vélocité, d’histoire, d’impression de savoir différencier la vérité et l’illusion. Sajida Rânâ, assassinée ? « Mais même Jîvanjî ne peut battre les lois Hamilton.

— Les Américains ont découvert un artefact en orbite terrestre proche. Ils pensent pouvoir garder ces choses-là secrètes, mais nous sommes omniprésentes, nous avons le don d’ubiquité. Nous entendons les murmures dans les murs de la Maison-Blanche. L’artefact contient un automate cellulaire, c’est-à-dire une forme d’ordinateur universel. Les Américains ont entrepris de décoder ce qu’il produit. J’essaye d’obtenir leur clé de décryptage. Je pense qu’il ne s’agit pas d’un artefact mais d’une aeai, la seule forme d’intelligence capable de traverser l’espace interstellaire. Dans ce cas, si je peux établir la communication avec elle, nous avons une alliée pour imposer l’abolition des lois Hamilton.

« Mais il me reste un dernier endroit où vous emmener. Nous parlions d’illusions rassurantes. Vous imaginez-vous à l’abri ? »

Le râthayâtra disparaît en tournoyant dans une rafale safran et carmin entre les murs blancs d’un jardin de pelouses vertes, de rosiers éclatants, d’abricotiers grêles ceints de peinture blanche en bas du tronc. Un arroseur automatique projette un éventail d’eau d’un côté à l’autre. Des pots de géraniums bordent les chemins en gravier. Le mur barre une perspective de montagnes lointaines, dont les sommets couronnés de neige forment l’horizon. La maison est basse, avec un toit plat équipé de panneaux solaires inclinés. Les petites fenêtres indiquent un climat hostile en toute saison, mais par la porte ouverte sur la terrasse, Nadja Askarzadah voit des ventilateurs de plafond tourner lentement dans la salle à manger, à la table et aux lourdes chaises de style occidental. Mais c’est le linge drapé sur les berbéris et les rosiers qui dissipent ses derniers doutes quant à l’endroit où elle se trouve… une vieille habitude campagnarde importée en ville. Habitude qui l’a toujours embarrassée, elle a toujours craint que ses amies voient cela et la traitent de campagnarde, de péquenaude, de membre d’une tribu barbare.

« Qu’est-ce que vous faites ! crie-t-elle. C’est ma maison à Kaboul ! »

La progression de M. Nanda dans le ministère de Régulation et d’Autorisation des Intelligences Artificielles peut se suivre à l’allumage des lampes à économie d’énergie derrière la peau de verre du bâtiment.

Vikram : Recherche d’informations. Le sol de son bureau est encombré par les monticules translucides bleus des noyaux confisqués dans les ruines d’Odeco. Des porteurs en livrent de nouveaux à chaque minute. On les aligne dans le couloir, comme des réfugiés devant un poste d’alimentation pendant une famine.

« Je ne parierais pas qu’on en tirera quelque chose. » Vikram enjambe délicatement un bloc multiprise. « En fait, je parierais même qu’il n’y a jamais rien eu là-dedans, et certainement pas Kalkî.

— Je ne me fais aucune illusion : Kalkî n’a jamais été là et Odeco n’a guère été qu’un bureau central », dit M. Nanda. Le revers de son pantalon goutte sur la moquette à fibre résistante gris industriel de Vikram. « La clé, c’est la fille. »

Mâdhvi Prasâd : Identification. Les chaussettes en coton humides de M. Nanda couinent sur les carreaux de caoutchouc bosselé.

« Elle n’est pas facile à identifier. » D’un geste, Mâdhvi projette sur un écran mural le cliché récupéré lors de la descente à Odeco. M. Nanda remarque qu’elle porte une alliance. « Mais je l’ai fait passer dans le système Jñânâ Chakshu juste au cas où elle soit encore à Patna. Rien à Patna, mais regardez ça. » Mâdhvi Prasâd montre la fille à la réception d’un hôtel, sur une photographie peu nette prise par une caméra de sécurité. C’est un hôtel à l’ancienne, chargé de détails moghols. M. Nanda se penche sur l’écran. Le réceptionniste s’occupe d’un Occidental d’âge moyen à forte carrure, au crâne de plus en plus dégarni et vêtu de ridicules vêtements de surfeur qui n’avantageraient guère un homme deux fois plus jeune.

« La havelî Âmâr Mahal sur…

— Je connais. Elle s’appelle ?

— Ajmer Rao. Nous avons les détails de sa carte. Morva s’occupe de cette piste-là. Curieusement, nous ne sommes pas le premier système à accéder à ce cliché ce soir.

— Expliquez.

— Quelqu’un d’autre a pénétré dans le réseau des caméras de sécurité pour regarder cette photo, très précisément à dix-neuf heures cinq.

— Rien sur le log de Jñânâ Chakshu ?

— Non. Ça ne vient pas de notre système et je n’arrive pas à repérer ce que c’était. Peut-être un portable, dans ce cas, il est beaucoup plus puissant que notre équipement.

— Qui aurait accès à un tel appareil ? se demande à voix haute M. Nanda. Les Américains ?

— Possible. » Mâdhvi Prasâd trace un cercle en l’air et zoome sur le surfeur vieillissant devant la réception.

« Le professeur Thomas Lull, annonce M. Nanda.

— Vous le connaissez ?

— Vous avez la mémoire courte, en ce moment. C’était le principal théoricien et philosophe dans le domaine de la vie-A des Intelligences Artificielles durant les années vingt et trente. Ses œuvres étaient au programme de Cambridge, mais je l’ai lu à titre personnel. Je ne pourrais pas dire pour le plaisir, plutôt pour comprendre mon ennemi. Un homme d’une intelligence brillante, et à l’évangélisme convaincant. Il figure depuis quatre ans sur la liste des personnes disparues, et le voilà à Vârânacî avec cette femme.

— Ce n’est pas le seul client américain de l’hôtel », indique Mâdhvi Prasâd, qui affiche l’image d’une grande Occidentale fortement charpentée vêtue d’un haut moulant et d’un sarong bleu. « Cette femme est arrivée à l’hôtel à dix-neuf heures vingt-cinq. Elle s’appelle Lisa Durnau…

— Je ne doute pas qu’ils soient fortement impliqués dans le dossier Kalkî » , dit M. Nanda.

M. Nanda contemple sa ville dans l’ascenseur qui grimpe sous la pluie. Les éclairs se sont éloignés par l’ouest, leurs illuminations éclairant avec moins de force les tours et cités d’habitation, et plus loin les parcs blancs et les autoroutes de Rânâpur, l’ancienne Kâshî blottie sur elle-même avec la courbe en cimeterre du fleuve coupant le tout. Nous sommes tous des motifs lumineux, pense M. Nanda, des harmoniques musicaux, de l’énergie gelée extraite du ur-licht et rassemblée un moment dans le temps, puis libérée. Un épouvantable mal de ventre succède à la joie intense provoquée par cette compréhension. M. Nanda titube, s’appuie aux parois de verre de la cabine. Une peur aiguë, acérée, affûtée s’enfonce inexorablement dans son cœur. Il n’a pas de nom pour elle, il n’a jamais ressenti une telle chose auparavant, mais il sait de quoi il s’agit. Une chose terrible est arrivée. La plus terrible qu’il puisse imaginer, et même encore davantage. Ce n’est pas une prémonition. C’est l’écho d’un événement en train de se produire. La pire chose du monde vient d’arriver.

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