Greg Bear - L'envol de Mars

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L'envol de Mars: краткое содержание, описание и аннотация

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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Une petite voix faisait un commentaire en continu à mon oreille. Le Tuamotu était âgé de quinze années terrestres. Construit en orbite autour de la Terre, sa maintenance entièrement assurée par des nanos, il avait effectué cinq allers-retours avant d’être rénové pour le présent voyage. Les guides martiens et terriens le recommandaient. Son équipage était composé de cinq membres : trois humains, un penseur spécialisé et un penseur de secours asservi.

J’avais des poussées de fièvre claustrophobique rien qu’à la pensée d’être si longtemps confinée là-dedans. J’avais étudié les plans du vaisseau quelques heures avant d’embarquer, mémorisant les différentes parties du cylindre à passagers, visualisant la routine de l’existence à bord. Mais il me restait à vaincre l’obsession qu’il n’y avait pas de porte de sortie. J’avais pourtant passé presque toute ma vie dans des galeries et des espaces clos. Mais je savais alors qu’il y avait toujours une autre galerie communicante, un autre terrier et, en dernier ressort, la possibilité d’enfiler une combinaison, de me glisser dans un sas et de monter à la surface. Luxe interdit à bord du Tuamotu.

Le plus gênant pour moi, c’était l’idée de passer tant de mois en compagnie d’un si petit nombre de personnes. Si je ne m’entendais pas avec Bithras et Allen ?

Un mini-ascenseur transporta les passagers trois par trois, sur toute la longueur de la coque, du sas principal à une petite cabine située à l’avant des carters de propulsion. Le steward de notre cylindre, un petit homme raide, aux cheveux d’un blond presque blanc et à la peau foncée, la quarantaine terrestre, les yeux noirs et vifs, nous accueillit courtoisement et se présenta sous le nom d’Acre, tout court. Il avait la remarquable capacité de transformer à volonté ses pieds et mains et de plier ses longues jambes aussi bien en avant qu’en arrière, ce dont il nous fit illico la démonstration, avec un minimum d’explications. Il nous escorta par petits groupes jusqu’au sas secondaire. Là, nous grimpâmes dans un tube d’accès d’un mètre de large à peine jusqu’à notre cylindre, où nous nous laissâmes flotter vers le salon panoramique, entouré de baies à vision directe pour le moment obturées et blindées.

Le salon était assez vaste pour nous accueillir tous. Nous attendîmes en groupe de nouvelles instructions. Bithras arriva en tête du dernier contingent de passagers et échangea quelques mots rapides avec le steward avant de froncer les sourcils et de faire du regard le tour des présents. Lorsqu’il me vit, sa grimace se changea en un sourire radieux. Le bras replié, il agita les doigts pour me saluer.

Le steward appela mon nom près du tube d’accès. Je me laissai flotter en avant, me propulsant maladroitement à l’aide des poignées et bousculant au passage quelques-uns de mes compagnons de voyage, à qui je grommelai des excuses avant de réussir à m’arrimer.

— Il paraît que vous êtes chargée de surveiller votre ami, dit-il en poussant devant lui la boîte d’Alice.

Son chariot arbeiter pesait autant qu’elle et nous n’avions pas pu le prendre avec nous. Notre intention était d’en louer un sur la Terre.

— Merci, murmurai-je.

— Veuillez le garder avec vous jusqu’à l’attribution des cabines et l’organisation du départ, me dit-il.

— Pas le, mais la, rectifiai-je.

— Pardonnez-moi, fit-il en souriant. Nous la rangerons dans son alvéole après l’orientation.

Je pris Alice dans mes bras et m’éloignai vers un bout du salon. Elle était endo et non exo pour le moment. Ses capteurs et sa voix étaient inactifs.

— Maintenant que tout le monde est là, déclara le steward, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à bord du Tuamotu. Nous allons commencer par vous donner un certain nombre d’informations importantes, puis chacun gagnera sa cabine pour s’installer.

Bithras et Pak-Lee se laissèrent flotter à mes côtés.

— C’est mon deuxième voyage pour la Terre, me dit-il à voix basse. Le premier pour vous, j’imagine ?

— Le premier, confirmai-je.

La plupart des accents anglais de la Terre m’étaient familiers grâce aux LitVids. Acre, le steward, aurait pu être australien. Ses traits ressemblaient à ceux d’un aborigène. Il nous exposa clairement la « docte » en moins de cinq minutes. Il nous donna un certain nombre de consignes de sécurité pour la phase suivante du voyage, l’arrachement et la mise en orbite solaire, puis nous fit faire le tour du salon pour nous accoutumer à la procédure et aux aides en impesanteur.

— Demain, annonça-t-il, nous discuterons des différents niveaux d’immunisation et des options disponibles durant le voyage. Certaines ne pourront pas vous être proposées. Toutes les couchettes de sommeil à chaud sont occupées à titre définitif. Les couchettes temp et les permutes sont également inaccessibles. Nous espérons que cela ne vous causera pas trop de désagrément.

— Flûte, murmura Bithras.

Acre m’aida à ranger Alice dans son alvéole à l’avant du salon. Il me montra comment effectuer les tests de connexion requis par la loi. Bithras nous regarda faire durant quelques minutes, puis il appliqua un ruban d’identité contre une rainure pour empêcher toute manipulation non autorisée. Il nous laissa alors nous occuper du reste.

— Votre penseur de famille ? me demanda Acre.

— Une copie, répondis-je.

— J’adore les penseurs. Une fois rangés, ils ne posent plus aucun problème. J’aimerais qu’il y en ait plus souvent à bord. Sakya se sent parfois seule, d’après le commandant.

Sakya était le penseur de bord spécialisé. Je glissai la main dans l’alvéole, appliquant ma marque d’identité sur le port d’Alice, et demandai :

— Tout va bien ?

— C’est assez confortable, merci, me répondit-elle, passant automatiquement en mode exo. Bithras m’a scellée ?

— Oui.

— Je suis en train de bavarder avec Sakya. Je pense que le voyage sera agréable. Viendrez-vous me voir de temps en temps quand nous serons en route ?

— Avec plaisir.

Je refermai la porte de l’alvéole. Acre la verrouilla et me donna la clé.

— Nous les éduquons sur Mars, lui dis-je.

— Elle apprendra peut-être quelques bonnes manières à Sakya.

Tout à bord du Tuamotu était à base de technologie nano d’un niveau impressionnant. Le vaisseau avait été rénové, avant sa traversée vers Mars, à l’aide des techniques les plus récentes de la Terre. L’activité nano ne laissait plus son odeur caractéristique de levure iodée. Les surfaces visibles du vaisseau pouvaient revêtir des textures et des couleurs d’une variété apparemment infinie. Elles pouvaient également afficher ou projeter des images d’une résolution moléculaire.

Je me sentais environnée d’un cocon de luxe en examinant ma cabine personnelle. Elle faisait deux mètres sur trois et disposait d’un sac à vapeur individuel ainsi que de toilettes sous vide. Si je le désirais, je pouvais transformer pratiquement toute la cabine en un écran LitVid et m’entourer du décor de mon choix.

Je tirai la petite table, enfichai mon ardoise et sélectionnai mon programme. La table prit la couleur et la texture de la pierre et du bois veiné d’or. Je fis glisser mon doigt sur la zone tactile. Les sensations de chêne poli, de marbre froid et de métal lisse étaient irréprochables.

La tradition voulait que les passagers se réunissent avant l’arrachement. Comme j’avais envie d’être assise, je me dépêchai de ranger mes affaires et gagnai rapidement la poupe.

Allen Pak-Lee me rejoignit et se sangla dans le fauteuil voisin.

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