Greg Bear - L'envol de Mars

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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Il était d’un noir presque violet, avec des yeux au regard intense et des traits harmonieux un peu bouffis avec l’âge. Sa tête était surmontée d’une courte brosse de cheveux noirs, sans le moindre blanc. Ses bras et ses jambes, particulièrement épais et musclés pour un Martien, soulignaient la petitesse de son corps. Il portait une chemise de coton blanc et un short de tennis. Cette activité en salle était son sport préféré.

— C’est trop de pressions ! Trop de pressions ! dit-il en secouant la tête avec une grimace de frustration.

Puis il leva vers moi des yeux pétillants comme ceux d’un jeune garçon et me fit un large sourire.

— On fait enfin connaissance ! Ma nièce, assistante et stagiaire ?

Je me levai et inclinai la tête. Il fit de même. Puis il tendit la main, par-dessus la table, pour serrer la mienne. Ses yeux s’attardèrent sur ma poitrine, dont on ne pouvait pas dire qu’elle invitait les regards sous l’ample épaisseur de mon survêtement.

— Vous m’êtes chaudement recommandée, Casseia, me dit-il. Je fonde en vous de très grands espoirs.

Je rougis. Il hocha la tête avec effusion.

— J’avais pensé que nous aurions le temps de déjeuner, mais tant pis. Nous allons nous mettre au travail immédiatement. Où sont les représentants légaux ?

La porte s’ouvrit. Six des administrateurs et élus les plus en vue du MA de Majumdar entrèrent. J’en connaissais quatre pour les avoir rencontrés à diverses manifestations mondaines au fil des années. Il y avait trois hommes et trois femmes, également en short et en chemise de tennis, la serviette drapée autour du cou, comme s’ils avaient tous joué avec Bithras.

Je n’avais jamais vu autant de gens importants rassemblés dans une petite salle. C’était mon premier avant-goût du centre du pouvoir.

Bithras salua chacun d’un signe de tête. Il n’y eut pas de présentations. J’étais là pour mon profit et non le leur.

— Nous pouvons commencer, déclara-t-il. Nous sommes une planète malheureuse. Nous ne satisfaisons pas la Terre. C’est triste, mais notre évolution, en fait, est trop lente à tout point de vue. Personne ne s’accorde sur la manière de remettre le bonhomme sur pied. Il y a plus d’un an que le gouvernement étatiste a abdiqué, mais nous n’avons réussi qu’à rafistoler le Conseil et à tenir des assemblées intérimaires. L’économie est en déclin, notre situation est pire qu’avant le départ de Dauble. Le commerce en a souffert. Nous n’avons pas un organisme unique pour coordonner les échanges. La Terre doit traiter séparément avec chaque MA et négocier avec des gouverneurs de district parfois trop zélés. Nous avons peur de coopérer pour défendre nos intérêts mutuels. Nous redoutons le piège de l’étatisme, de sorte que (il noua ses mains l’une dans l’autre) nous nous faisons beaucoup de mal. Il est indispensable que nous mettions un terme à nos chamailleries sur la question de savoir qui était d’accord avec Dauble et qui ne l’était pas. Nous devons cesser de punir les sympathisants de la Lune et de la Terre en les chassant du Conseil. Comme vous le savez, j’ai rencontré, ces derniers mois, les syndics des vingt plus grands MA de Mars. Ensemble, nous avons jeté les bases d’un projet d’unification martienne bâti autour du Conseil. Je pars pour la Terre avec des propositions concrètes. Ce sont elles que je présente ce soir au Conseil pour qu’elles soient débattues. Vous les avez étudiées. Elles sont directes, méchantes et pleines d’embûches. Je vous donne une dernière chance de les critiquer d’un point de vue égocentrique. Apprenez-moi des choses que je ne sais pas.

— Ces propositions empiètent sur le droit des MA à contrôler leur propre commerce, déclara Hettie Bishop, représentante générale. Je sais que nous sommes obligés de nous organiser, mais il ne faut pas retomber dans un fichu étatisme.

— Je répète que j’aimerais plutôt entendre des choses que je ne sais pas déjà.

— Cela donne aux gouverneurs de district plus de pouvoir qu’ils n’en ont jamais eu, fit remarquer Nils Bodrum, d’Argyre. Ils sont amoureux de leurs fonctions et de leurs territoires. Certains voient en Mars un paradis naturel à préserver. Nous avons perdu six prêts de la Triade parce que nous n’étions pas en mesure de garantir une réponse rapide aux demandes de ressources. Nous sommes étranglés par la bureaucratie conservatrice.

Bithras sourit.

— Venez-en au fait, Nils.

— Si les gouverneurs continuent de se tenir sur une ligne défensive et si nous leur donnons encore plus de pouvoir, nous pouvons dire adieu à des milliards de dollars triadiques. L’argent de la Triade ne financera plus nos chantiers de prospection. Nous serons obligés de limiter l’expansion de nos colonies et de refuser les immigrés terros. Personne ne sera satisfait, et surtout pas la Terre. Où enverront-ils leurs aspirants à l’éternité ? Pour chaque réfugié éloï…

— Immigrant, fit Hettie Bishop avec un sourire narquois.

— Pour chaque immigrant éloï, je me permets de rappeler à cette honorable assemblée que nous recevons un million de dollars triadiques. Et que cet argent alimente d’abord les banques de Majumdar.

Bithras écoutait avec attention.

— Je ne vois pas pourquoi la Terre souhaiterait renforcer le pouvoir des gouverneurs, conclut Bodrum en croisant les bras.

— Ils cherchent à obtenir la constitution d’un gouvernement unifié et l’affaiblissement du pouvoir des MA, déclara Samuel Washington, de Bauxite, dans les montagnes de Nereidum. C’est leur objectif depuis dix ans. Ils sont prêts à exercer des pressions considérables pour l’atteindre.

— Quel genre de pressions ? demanda Hettie Bishop.

À côté d’elle, Nance Misra-Majumdar, la plus vieille de nos représentantes, se mit à glousser et à secouer la tête.

— Deux cent quatre-vingt-dix mille immigrants terros sont arrivés sur Mars durant les dix années qui viennent de s’écouler, dit-elle. Ils se sont hissés à des positions élevées et de confiance dans tous les MA. Certains siègent au Conseil.

— Où voulez-vous en venir, Nance ? demanda Hettie.

Nance haussa les épaules.

— On appelait ça la cinquième colonne, à une époque, dit-elle.

— Tous dans le même sac, c’est ça ? demanda Bithras d’une voix sarcastique.

Nance sourit patiemment.

— Nos penseurs sont fabriqués sur la Terre. Il faudra des années pour que Tharsis puisse aligner les siens. Toutes nos usines nanos viennent de la Terre, tout au moins au niveau de leur conception.

— Personne n’a jamais trouvé aucune irrégularité dans leur conception ni dans leurs programmes, déclara Hettie. Il n’y a aucune raison de se montrer paranoïaque à ce sujet, Nance.

Bithras releva le menton du berceau de sa main et fit basculer légèrement son siège en arrière.

— Je ne vois pour le moment aucune raison de nous attendre à des ennuis de ce genre, dit-il, mais Nance a raison. En théorie, il existe de nombreuses manières de causer notre perte sans lancer une expédition guerrière à travers l’espace, chose qui, de toute manière, n’a jamais été envisageable, même par une planète aussi riche et aussi puissante que la Terre.

J’avais du mal à croire que la discussion pût porter sur un tel sujet. J’étais à la fois sceptique, horrifiée et fascinée.

— Nous ne possédons pas de défense organisée, déclara Nils Bodrum. Voilà au moins un argument en faveur d’une autorité centrale. Elle aurait moins de mal à constituer une armée pour nous défendre.

Bithras n’approuvait visiblement pas la tournure que prenait la conversation.

— Mes amis, dit-il, je ne pense pas que ce soit véritablement un problème, tout au moins à ce stade. La Terre veut simplement que nous présentions un front de négociation uni, et elle a choisi le MA financier le plus puissant – le nôtre – pour catalyser cette unification, si vous voulez bien me pardonner ce terme.

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