Greg Bear - L'envol de Mars

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L'envol de Mars: краткое содержание, описание и аннотация

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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Votre candidature à un poste de stagiaire auprès du syndic Bithras Majumdar, du MA de Majumdar, a été retenue. Vous lui servirez d’assistante lors de son prochain voyage sur la Terre. Il vous convoquera bientôt. Prenez rapidement toutes vos dispositions pour partir.

Helen Dougal, secrétaire du syndic, MA de Majumdar.

Un frisson me parcourut de la tête aux pieds. Étendue sur mon lit, je ne savais pas si j’allais me mettre à rire ou à vomir.

Je suivais ma course vers les centres du pouvoir, même si ce n’était qu’en tant qu’observatrice.

L’autre heureux élu en tant que stagiaire était un garçon à l’air austère, originaire de la station de Majumdar à Vastitas Borealis. Il s’appelait Allen Pak-Lee. De deux ans mon aîné, il paraissait tranquille et motivé. Je l’avais déjà aperçu à l’UMS.

Nous emportions avec nous une copie officielle d’Alice. Le MA de Majumdar déboursait, compte tenu de la remise habituelle, environ sept millions et demi pour nous quatre. Alice II comptait comme une passagère, bien que son poids ne dépassât pas vingt kilos.

En tant qu’assistante et négociatrice stagiaire, j’étais appelée à passer pas mal de temps en compagnie de mon tiers-oncle Bithras, célibataire endurci qui avait à peu près trois fois mon âge mais dont le tempérament de coureur appartenait à la légende. Notre parenté ne représentait pour lui aucun problème. Nous n’étions pas liés par le sang. Les liaisons dans le sein d’un MA étaient mal vues, mais cela ne les empêchait pas d’être assez courantes. Je savais tout cela lorsque j’avais fait acte de candidature. Et je m’estimais capable de faire face.

On m’avait dit que ses avances avaient un caractère raisonnablement diplomatique et qu’il essuyait les rebuffades sans pour autant perdre la face ni éprouver du ressentiment. On m’avait également affirmé qu’il afficherait des sentiments paternels et protecteurs en public et que, sous bien des aspects, il avait plutôt le sens de l’honneur et savait se montrer intelligent et bienveillant.

— Mais si jamais tu couches avec lui, me dit ma mère en m’aidant à faire mes valises, tu es perdue.

— Pourquoi ça ? demandai-je.

— Parce que c’est un vieux bougre de conservateur. Il clame qu’il aime profondément les femmes, et c’est vrai, dans un sens, mais – je l’ai appris de la bouche de l’une de ses partenaires – il a horreur du sexe.

— Je n’y comprends plus rien, murmurai-je en fourrant un cylindre de tissu brut dans l’unique mallette en acier qu’on nous permettait d’emporter.

— Il est comparable à un chien qui adore les plaisirs de la chasse mais n’aime pas tuer le renard.

Je me mis à rire. Elle haussa les sourcils et plissa les lèvres.

— Crois-moi, Casseia. Il ne vit que pour son travail. Pour un célibataire de sa stature, le sexe est souvent négatif, irrationnel et potentiellement dangereux. Bithras doit s’accommoder de l’autre facette de sa personnalité, une facette qu’il n’a jamais appris à maîtriser. Mais pour toi, cela représente une extraordinaire occasion.

Je fis la grimace en glissant ma trousse médicale dans la mallette.

— Appuie dessus, me dit ma mère.

J’appuyai sur la plaque, et la trousse réagit en se déformant.

— Elle est encore bonne, murmurai-je. J’ignorais que c’était un tel monstre. Pourquoi lui passe-t-on ses caprices ?

— C’est un monstre sacré, Casseia chérie. S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Considère-le comme un rite du passage familial. Résiste à ses avances avec humour et intelligence, et il sera prêt à faire n’importe quoi pour toi. Dès qu’il t’aura jaugée, il cessera d’exercer des pressions sur toi.

Elle examina d’un œil critique la mallette parfaitement rangée puis hocha la tête pour signifier son approbation.

— Je t’envie, me dit-elle d’un air songeur. J’aimerais tellement aller sur la Terre.

— Même s’il faut faire le voyage avec Bithras ?

— Il n’y a pas la moindre chance pour que toi ou moi nous couchions avec lui. (Elle me fit un clin d’œil.) Nous avons trop bon goût. Mais quelle occasion ! Résiste à la bête, et ressors pure et vierge, couverte d’or et de joyaux.

— Euh…

Deux jours avant le départ, Bithras me convoqua dans son bureau de Carter City, dans Aonia Terra. Je pris le train à Jiddah et fis le voyage jusqu’à Aonia. Je récupérai mon sac au dépôt de Carter. C’était là que la plupart des administrateurs de Majumdar avaient leur bureau. Toutes les décisions importantes s’y prenaient. Et Bithras y avait établi son domicile.

Je ne l’avais jamais rencontré. Je me sentais plus qu’un peu nerveuse.

Helen Dougal vint me chercher au dépôt. Nous prîmes un taxi pour franchir les galeries de circulation. Helen était une belle fille de vingt années martiennes qui ne paraissait pas beaucoup plus âgée que moi.

Carter abritait une population de dix mille membres des MA, à laquelle s’ajoutaient plusieurs centaines de candidats à la citoyenneté, pour la plupart des Terros qui avaient dû émigrer à cause de la législation sur les éloïs. C’était une grande ville, administrée cependant avec beaucoup d’efficacité. Les galeries et les terriers étaient spacieux et bien conçus. L’urbanisation n’était ni saturée ni erratique, comme à Shinktown. Elle n’était pas non plus agressive comme à Durrey. Toutefois, on ne s’y sentait pas aussi à l’aise qu’à Ylla. La présence de nombreux Terros – dont un certain nombre de transformés exotiques – lui donnait parfois un caractère très peu martien.

Helen bourra mon ardoise de données sur les sujets qui allaient être discutés et sur le programme de cette visite de deux jours.

— Vous étudierez ça plus tard, me dit-elle. Pour le moment, tout ce que veut Bithras, c’est faire la connaissance de sa nouvelle assistante.

— Je comprends.

Je ne décelais pas la moindre trace d’envie dans l’expression d’Helen Dougal. Je me demandais pourquoi il ne l’emmenait pas à ma place, et si elle avait l’impression que je marchais sur ses plates-bandes. Comme j’étais un peu plus jeune qu’elle d’aspect – j’avais nettement l’avantage de l’âge –, tout était possible, à en croire ce que j’avais entendu dire.

Je dus prendre un air tout à coup distant, car elle me sourit patiemment en disant :

— Vous êtes une stagiaire. Vous n’avez rien à craindre de moi, pas plus que moi de vous.

Et de Bithras ?

Et croyez-moi, ajouta-t-elle, une bonne partie de ce que vous avez entendu dire sur notre syndic, c’est de la pure poussière.

— Ah ?

— Les représentants et élus des familles tiennent une réunion cet après-midi à quinze heures. Auparavant, vous et moi, nous déjeunerons avec Bithras. Allen Pak-Lee est encore à Borealis. Il doit arriver après-demain.

Le déjeuner eut lieu dans une salle à manger des bureaux principaux de Bithras. Je m’attendais à un luxe modéré, mais le cadre était d’un confort Spartiate. Nourriture nano en boîte, peu appétissante, et thé tout préparé, servi dans des carafes cabossées et des tasses élimées, sur une table qui devait avoir du métal de pionniers dans sa composition.

Bithras entra, son ardoise à la main, grommelant et jurant dans un langage que je pris tout d’abord pour de l’hindi. Plus tard, je devais apprendre que c’était du panjabi. Il s’assit péremptoirement derrière la table. (Il n’est pas facile, sur Mars, de se laisser tomber lourdement dans un fauteuil, mais il fit de son mieux.) L’ardoise glissa de quelques centimètres devant lui et il s’excusa dans un anglais parfait au débit rapide.

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