Greg Bear - L'envol de Mars

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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— Nerveuse ? demanda-t-il.

— Je ne crois pas.

— Moi si. Comprenez-moi, j’ai beaucoup de respect pour Bithras, mais il est exigeant. J’ai discuté avec l’assistant qu’il avait à son dernier voyage. Il m’a dit qu’il avait passé des mois d’enfer. C’était en pleine crise, et Bithras insistait pour couper les vagues.

Notre patron arriva à ce moment-là et se laissa tomber dans un fauteuil à côté de nous après nous avoir salués d’un bref signe de tête.

— Qu’ils aillent au diable, grommela-t-il.

— Qui ça ? demandai-je.

— Ce foutu vaisseau pue le progrès.

Le salon était maintenant plein. Un coup de gong retentit. Le steward, avec l’aide de quelques frêles et gracieux arbeiters octopodes, nous servit à boire et expliqua aux non-initiés ce qui allait se passer. L’arrachement se ferait à peine sentir. Pas plus d’un tiers de g. Durant quelques heures, nous aurions une « vague sensation de haut et de bas ». En fait, un tiers de g, c’était juste au-dessous de la norme martienne. Un peu moins que le poids habituel d’un lapin rouge.

Les passagers qui avaient pu s’offrir un siège dans le salon s’installèrent. Ceux qui restaient debout trouvèrent des poignées de maintien et des supports pour caler leurs pieds. Je les regardai avec curiosité. Ils allaient être nos compagnons pour les huit mois à venir. Notre famille serait ce cylindre. Je vis un homme à l’aspect séduisant, accompagné de sa femme et d’une fille qui devait avoir dix-sept années terrestres. Des Terros d’origine, d’après leur costume. La fille, trop belle pour être totalement naturelle, jouait avec une souris factice.

Acre consulta le bracelet-montre d’apparat qu’il portait au poignet gauche, leva la main et commença le compte à rebours avec nous.

À cinq, le vaisseau se mit à vibrer comme une cloche qui vient d’être frappée. À quatre, le plafond projeta une vue panoramique de la poupe. Tous les yeux se levèrent. Les mâchoires tombèrent. Les entonnoirs de propulsion se tordirent. C’était un réacteur auxiliaire méthane-oxygène qui nous arracherait à l’orbite martienne.

Des traînées violettes se formèrent contre le fond noir et le limbe du soleil levant de Mars : préchauffage et essai. Puis le réacteur lança sa pleine poussée, déployant derrière lui un long cône orangé qui prit rapidement une teinte d’un bleu translucide.

Progressivement, nous acquîmes du poids. La sensation de pesanteur devint presque semblable à celle que l’on éprouvait sur Mars. Les passagers debout se mirent à rire et se lâchèrent. Certains entamèrent un petit pas de danse, en battant des mains.

Nous avions coupé le cordon avec le monde où j’étais née.

Dans ma cabine, avant de m’endormir, j’étudiai quelques diagrammes techniques décrivant le fonctionnement du vaisseau. En temps normal, je n’y aurais pas accordé plus d’importance qu’à une poignée de poussière. Mais Charles s’intéressait à ces choses-là, et je ressentais comme l’obligation perverse de penser à lui. J’attribuais ces idées à l’angoisse de l’espace et au mal du pays.

Douze des passagers de notre cylindre entreraient en sommeil à chaud dès que le vaisseau aurait déployé ses bômes pour le voyage au long cours. Nous resterions vingt-trois jusqu’à la fin du voyage, en majorité des Martiens, dix femmes et treize hommes, parmi lesquels six étaient « libres », bien que, compte tenu des mœurs en vigueur sur la Terre, même les hommes mariés ou accompagnés fussent éligibles pour une liaison qui durerait au plus le temps du voyage. Mais je n’étais, personnellement, pas intéressée du tout.

Je ne ressentais aucune attirance particulière pour Allen, et Bithras était toujours une quantité inconnue sinon menaçante, pas tant au titre d’être humain qu’à celui de cause possible de difficultés futures. Je n’avais jamais été d’un tempérament particulièrement grégaire, peut-être en réaction aux différents membres bruyants de ma famille, et même à présent j’avais plutôt envie de fuir la soirée du premier jour qui nous attendait dans le salon et la salle à manger de bord.

Les moteurs à réaction chimique et à poussée ionique utilisés pour arracher le vaisseau à son orbite planétaire et lui communiquer une accélération qui l’amènera à une vitesse légèrement inférieure à son allure de croisière rejettent derrière eux des déchets en quantités négligeables. Toutefois, la traînée de fusion à chaud laissée par le propulseur principal contient des produits d’ablation de surface très radioactifs. C’est pourquoi le Code de Navigation Triadique prescrit que les réacteurs de fusion ne doivent être utilisés que si aucun autre véhicule n’est appelé à traverser ses orbites durant les quatre jours suivants.

Le vaisseau ne passerait sur ses réacteurs principaux que lorsqu’il serait à dix millions de kilomètres de Mars.

Les vents solaires, m’informa le manuel, doivent pouvoir nettoyer en quinze jours la totalité des résidus de fusion dans un secteur situé dix millions de kilomètres au-dessus et au-dessous du plan orbital. Ce délai laisse une marge suffisante dans la plupart des phases du cycle solaire, mais il arrive, dans les périodes d’activité solaire réduite, que les résidus ne soient pas balayés pendant une période pouvant aller jusqu’à quarante-cinq jours. Les vaisseaux de fusion désirant être lancés dans ces périodes doivent obtenir une permission spéciale du Contrôle de Navigation Triadique.

Des diagrammes multicolores en 3-D se déployèrent dans l’air pour illustrer le texte.

Les véhicules Terre-Mars lancés au moment où les planètes ne sont pas en configuration optimale nécessitent des poussées de fusion plus fortes et des vitesses plus grandes. Les trajectoires plus allongées et plus rapides, par opposition aux trajectoires plus « épaisses » et plus lentes, conduisent les vaisseaux de ligne dans l’orbite de Vénus et, occasionnellement, dans celle de Mercure, soumettant par là même leurs passagers à de plus fortes doses de rayonnement solaire. Mais la nanomédecine est aujourd’hui capable de réparer rapidement et efficacement les dommages causés aux passagers, en supprimant les effets pernicieux dus à un contact même léger avec…

Et si je n’étais pas faite pour les voyages dans l’espace ? J’avais subi sans problème la plupart des tests, mais on connaissait des cas d’intolérance où les passagers avaient fait tout le voyage sous sédatifs faute d’avoir pu réserver un emplacement de sommeil à chaud.

Huit mois d’horreur semblaient se dessiner devant moi. Les parois de la cabine se resserraient autour de moi, l’air devenait vicié. J’imaginai Bithras en train de me tripoter. J’allais l’assommer. Il n’allait pas se montrer aussi compréhensif que prévu, et je me ferais vider avant d’avoir posé le pied sur la Terre. Je n’aurais pas d’autre choix que de retourner à la première occasion. Encore dix ou douze mois dans l’espace. Je deviendrais folle, je me mettrais à hurler. L’arbeiter soignant du vaisseau me bourrerait de drogues et je serais plongée dans cet état horrible que décrivent les LitVids, coincée entre deux mondes, l’esprit à la dérive, séparée de mon corps, sans nulle part où aller, loin de toute sphère d’humanité, forcée de fréquenter des monstres d’un autre âge.

Je me mis à glousser d’un rire intérieur. Les monstres d’un autre âge me trouveraient extraordinairement ennuyeuse et me rejetteraient. Je n’aurais plus rien, plus personne à qui parler. Ma carrière serait ruinée. Je finirais par devenir conseillère auprès des mineurs d’astéroïdes à qui j’apprendrais à programmer leurs prosthites pour qu’elles soient plus vivantes.

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