Greg Bear - L'envol de Mars

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L'envol de Mars: краткое содержание, описание и аннотация

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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Ylla occupait soixante hectares de prairie presque informe qui présentait peu d’intérêt en dehors des aquifères et des poches de glace. Les prospecteurs avaient indiqué les sites éventuels d’une chaîne de stations le long de l’aquifère d’Athene dès la première décennie de l’expansion martienne, trente ans plus tôt. Trois stations avaient été implantées sur les six emplacements possibles. Ylla était la première.

L’absence de vie intelligente sur Mars n’avait déçu que peu de pionniers. Les colons venus s’installer sur la planète devenaient vite endurcis et empiriques. Ce n’était pas une partie de plaisir. Le simple fait de maintenir une station et de rester en vie était déjà assez difficile comme ça, à cette époque, sans avoir à affronter de malheureux autochtones. Mais j’avais tout de même joué le rôle d’Ylla la Martienne quand j’étais petite, et mon frère celui du bon Mr. Ttt, avec son fusil qui crachait des gerbes de guêpes dorées, traquant les méchants astronautes humains.

Je racontai tout cela à Charles d’une voix nerveuse tandis que le petit train glissait au-dessus des ravins et de la plaine centrale. J’essayais de conserver une mine sereine alors que, en fait, j’étais malheureuse comme tout. J’avais demandé à Charles de venir à Ylla pour lui poser une question que je jugeais à présent impolie et déplacée. Impolie parce qu’il m’aurait parlé lui-même, si tel avait été son désir, de son intention d’être rehaussé. Déplacée parce que j’étais décidée, de toute manière, à mettre fin à notre brève relation. Mais je ne pouvais pas le lui dire comme ça, dans un train.

Je ne pouvais pas non plus lui en parler à table. Mes parents, naturellement, s’étaient mis en quatre pour l’accueillir dignement. C’était la première fois que je ramenais un garçon à la station, et ils voulaient fêter ça.

Mon père se montra très intéressé par Charles. Il ne cessait de poser des questions à propos de l’embargo décrété par les Terros sur Klein. Charles répondit poliment, au mieux de ses connaissances. Il n’avait pas de raison de cacher quoi que ce soit à quelqu’un d’aussi haut placé que mon père.

Mes parents évitaient généralement la nourriture nano. Ils préféraient les produits du jardin ou les synthés. Il y avait au menu des pommes de terre, une quiche au fromage synthé et de la salade de fruits. Mon père sortit ensuite son fameux gâteau au fromage synthé, qu’il servit avec le thé dans le salon souvenir, la petite pièce où trônait, comme dans la plupart des vieilles stations martiennes, l’inévitable boîte à ombres de la Terre, avec son petit aquarium à recyclage automatique et son vénérable projecteur mural de LitVids.

J’aimais mes parents, et leurs sentiments étaient importants pour moi, mais cette affection familière immédiatement accordée à Charles me hérissait. L’intéressé ne s’en plaignait pas. Mon père et lui faisaient des messes basses, presque crâne contre crâne, évoquant comme de vieux amis l’éventualité d’une crise financière prochaine touchant toute la planète.

Inévitablement, mon père lui demanda, à un moment, ce qu’il comptait faire plus tard.

— Beaucoup de choses, répondit Charles. J’ai peut-être trop d’ambition pour un Martien.

Ma mère lui proposa une deuxième tasse de thé.

— Il n’y a pas de raison qu’un Martien ne soit pas ambitieux, dit-elle, les lèvres plissées comme pour le gronder gentiment.

— Bien sûr que non, répliqua Charles. Mais ce que je veux faire est impossible ici pour le moment. (Il secoua la tête avec un sourire maladroit.) Je n’ai pas l’esprit très pratique, ajouta-t-il.

— Pourquoi ? demanda mon père.

Il a fait tout ce chemin pour être avec moi, me disais-je pendant ce temps, et il passe son temps à bavarder avec mes parents… sur ce qu’il compte faire en physique !

— Mars ne possède pas encore les outils de recherche nécessaires, expliqua Charles. Il faudra peut-être plusieurs dizaines d’années pour que ce soit le cas. Il n’y a que deux penseurs, sur toute la planète, dédiés à la physique, et quelques dizaines d’autres, à peine adéquats, réservés aux universités, avec des listes d’attente interminables. Je suis trop jeune pour figurer sur ces listes. Mes travaux sont trop primaires. Malheureusement… (il s’interrompit, les mains levées parallèlement à hauteur de ses épaules, soulignant ses paroles en les agitant légèrement), les recherches que je voudrais entreprendre mobiliseraient toutes les ressources de la planète.

— Pourquoi ne pas aller travailler sur la Terre, dans ce cas ? demanda mon père.

— Pourquoi pas, en effet ? intervins-je. Ce serait une expérience formidable.

— Impossible, fit Charles. Mes dossiers ne sont pas parfaits, mes évaluations psychologiques laissent à désirer. Le niveau des tests, pour ceux qui veulent étudier sur la Terre, est beaucoup trop élevé. On nous demande d’être dix fois plus intelligents que le Terro moyen.

Mon père flaira aussitôt le jeune homme ambitieux aux motivations insuffisantes.

— Chacun fait ce qu’il a à faire, grommela-t-il.

Du coup, je pris le parti de Charles en disant abruptement :

— Il sait ce qu’il a à faire. Il en sait plus que la majorité des Terros.

Mon père haussa un sourcil devant tant de véhémence. Charles me prit la main pour me marquer sa reconnaissance.

— Des chercheurs moins bien notés que vous ont réussi à sauter le pas, déclara mon père. Il faut simplement frapper aux bonnes portes.

— La communication avec les gens n’est pas mon fort, avoua Charles. Je n’ai jamais su les aborder autrement que d’une manière directe.

Il me regarda comme si c’était un trait que j’étais susceptible d’admirer. Je trouvais cela plutôt hypocrite qu’admirable, mais je souris quand même. Aussitôt, l’inquiétude disparut de son visage, remplacée par de l’adoration pure. Ses yeux marron se mirent même à loucher un peu, comme ceux d’un chiot. Je me détournai. Je n’avais pas envie d’avoir un tel effet sur lui. J’aurais voulu être loin de mes parents, seule avec Charles, pour lui exprimer mon affection, mais en lui disant que ce n’était pas le moment. Je me sentais horriblement mal à l’aise, un peu écœurée.

— Casseia sauterait sur la première occasion d’aller sur la Terre qui se présenterait à elle, n’est-ce pas, ma chérie ? me demanda ma mère en souriant avec fierté.

Je gardai les yeux fixés sur l’aquarium, rendu étanche quelques dizaines d’années plus tôt sur la Terre, amoureusement entretenu par mon père et offert à ma mère le jour de leur contrat nuptial.

— Personne ne me l’a encore offerte, murmurai-je.

— Tu es très forte pour franchir les obstacles, pourtant, me dit Charles. Tu sais t’y prendre avec les gens.

— C’est aussi notre sentiment, approuva fièrement mon père. Elle a seulement besoin d’un peu plus d’assurance, et du soutien d’autres personnes que ses parents.

Il me prit à part tandis que Charles et ma mère conversaient.

— Tu n’es pas heureuse, Casseia, me dit-il. Je le vois, ta mère le voit, et Charles doit le voir aussi. Pourquoi ?

Je secouai la tête.

— Ce n’est pas normal. Vous l’aimez bien.

— Et pourquoi ne l’aimerions-nous pas ?

— Je lui ai demandé de venir ici pour… avoir le temps de lui parler. Et je n’arrive pas à me retrouver seule avec lui pour discuter.

Il sourit.

— Vous avez tout le temps d’être seuls.

— Ce n’est pas pour cela que je suis malheureuse. Vous le passez au crible comme si nous allions nous engager légalement.

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