Greg Bear - L'envol de Mars

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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— Comment pourrait-elle savoir ?

Et, derrière cette question : Comment peut-il se permettre de parler de moi à ses parents ?

Il est fils unique. Il compte beaucoup pour elle.

— Mais nous sommes des adultes !

— Elle a l’air sympathique. Elle n’a pas posé de questions piégées. Elle pense que Charles est un garçon formidable, naturellement, et je ne peux pas dire le contraire, d’après sa description. Je suppose que tu le trouves également formidable ?

Je me mis à postillonner de manière incohérente pour essayer d’exprimer mon indignation. Elle posa un doigt sur mes lèvres.

— C’est dans l’ordre des choses, que nos propos te mettent en fureur, me dit-elle. Considère cela comme une petite revanche, pour l’époque où tu avais deux ans. Charles est le bienvenu ici quand il voudra.

Mars comptait quatre millions de citoyens plus un demi-million de citoyens en attente, soit à peine moins que la population des États-Unis en 1800.

Certains de ces citoyens en attente étaient des éloïs venus de la Terre pour refaire leur vie sur Mars, où le Dix au Cube – une durée de vie au moins égale à mille années terrestres – était non seulement accepté, mais passait inaperçu. La Terre interdisait les durées de vie artificiellement prolongées au-delà de deux cents et quelques années. Cela forçait les éloïs à émigrer ou à inverser leur traitement. Mars acceptait de substantiels subsides de la Terre pour chaque éloï qu’elle recueillait. Cependant, la chose était très peu ébruitée.

Certains des nouveaux immigrants étaient simplement des pionniers partis chercher sur Mars ou sur la Lune une existence plus simple et plus fondamentale. Ils devaient être un peu déçus en découvrant notre planète. Nous avions dépassé depuis longtemps le stade des isolants en mousse de roche et des galeries étroites reliant deux dômes retranchés.

J’allai accueillir Charles au dépôt de Kowloon, qui se trouvait à dix kilomètres de nos terriers d’Ylla. Tandis qu’il récupérait son sac aux bras d’un arbeiter, j’aperçus Sean Dickinson derrière un hublot du train. Avec ses moins de cinq millions d’humains (et peut-être trois cents penseurs légalement reconnus) répartis sur une surface continentale à peu près égale à celle de la Terre, Mars était réellement à l’aise. On ne pouvait éviter, partout où on allait, de tomber sur des gens que l’on connaissait. Sean et moi échangeâmes des signes de tête cordiaux. Je serrai ostensiblement Charles dans mes bras sous son regard impassible tandis que le train quittait le dépôt.

— Je suis incroyablement content de te revoir, me dit Charles.

J’émis un murmure chaleureux et serrai sa main dans les miennes.

— C’était Sean, lui dis-je. Tu ne l’as pas vu ?

— J’étais assis à côté de lui. Il s’est montré plus amical que la dernière fois. Il s’est excusé d’avoir formulé des accusations stupides contre toi. Il va vers le sud. Je ne lui ai pas demandé où.

— Parfait, déclarai-je, radieuse. Bienvenue à Jiddah Planum. Comptables en tout genre, analystes financiers, petites entreprises industrielles. Aucun fossile digne de ce nom, pas la moindre mer vitrifiée.

— Tu es là, et c’est la seule chose qui compte.

Nous prîmes la galerie qui menait au hall et achetâmes les billets de retour. Ylla était enfouie à la lisière nord de Jiddah Planum. De petits trains plus lents conduisaient de Kowloon à Jiddah, Ylla et d’autres stations plus petites situées à l’est.

Le visage de Charles semblait un peu plus émacié. Nous ne nous étions quittés que depuis une dizaine de jours, mais il avait changé de manière étonnante aussi bien en ce qui concernait ses traits que son expression. Il me serra le bras très fort tandis que nous montions dans le train et se laissa tomber dans son fauteuil avec un soupir.

— C’est bon de te voir. Dis-moi ce que tu as fait.

— Je t’ai tout raconté dans mes messages.

— Mais je veux t’entendre le dire. Je m’inquiétais, à ne recevoir que des lettres.

— Cela demande moins d’effort.

— Raconte.

Je lui expliquai mon projet de demande de stage. Il approuva sans réserve.

— Brave et noble Casseia, murmura-t-il. Droit au sommet, en dépit de la tradition.

— Ce n’est que mon père. Ma mère est neutre en politique.

— Bientôt, plus personne sur cette planète ne pourra rester neutre. Klein est mal en point. D’autres seront bientôt touchés.

— Par la Terre ? Par la GAEO ?

Il haussa les épaules et regarda par le hublot les plaines monotones et ocrées, les vallées peu encaissées et larges de plusieurs kilomètres, les dépressions appelées « fossas ».

— Nous constituons une sorte de menace. Personne ne semble savoir laquelle exactement, mais ils ont visiblement entamé une épreuve de force avec nous. Nous allons la semaine prochaine devant le Conseil de la charte pour réclamer une aide au titre de la solidarité.

— Une aide ?

J’étais totalement incrédule. Les MA faisaient rarement appel à une telle assistance. Il fallait faire trop de concessions aux MA rivaux pour obtenir des garanties interfamiliales.

— Nous avons trop de problèmes, me dit-il. J’espère que Majumdar échappera à tout ça.

— Que ferez-vous si vous obtenez du Conseil qu’il fasse appel à l’assistance solidaire ? Tu te rends compte que cela mène tout droit à une action unitaire des MA pour…

— Chut ! dit-il en levant un doigt devant ma bouche. Ne prononce jamais ce mot, unitaire.

Il sourit, mais ce n’était pas un sourire très convaincant.

— Comment as-tu pu trouver le temps de venir ?

— J’ai fait ma part et plus dans la phase préparatoire. Ils m’ont accordé trois jours.

— Le prochain octant à Durrey commence dans quatre jours.

— Je sais. Je ne pourrai pas y être.

— Tu abandonnes tes études ?

— Congé sabbatique pour raison de famille. Je me mets en réserve pour la durée de la crise.

— Tu risques de prendre une année de retard.

— Année martienne, fit Charles en me tapotant le bras. Je m’en sortirai, n’aie pas peur. C’est bien ma chance, d’appartenir à un MA vulnérable. Si tu te lances dans la gespol de haut vol, on pourrait transférer ton contrat pour que…

Soudain, ce n’était plus marrant du tout. Je me détournai, incapable de cacher mon irritation. Charles en fut consterné.

— Pardonne-moi, dit-il. Je ne voulais pas te froisser. Je suis venu, en réalité, pour essayer de te convaincre de… Mais je sais ce que tu as dans la tête, Casseia. Pardonne-moi.

— Laisse tomber.

Il n’y était pas du tout. Il ne comprenait pas les causes de ma fureur. Il n’en était pas capable, pour le moment.

— Il faut qu’on parle de tout ça, Charles.

— Avec quel sérieux tu dis cela ! murmura-t-il en fermant les yeux, la tête en arrière contre l’appui-tête. On n’est plus en vacances ?

— Bien sûr que si, répliquai-je.

Et ce n’était pas tout à fait un mensonge.

Charles débarquait au milieu d’une période d’indigence tout à fait inhabituelle. La plupart de mes parents par le sang ou par alliance qui occupaient normalement Ylla et nos terriers comme une bande de chats conviviaux étaient partis s’installer ailleurs à travers toute la planète, par nécessité ou en vacances. C’était l’une de nos rares périodes de calme, où ni Charles ni moi n’aurions à supporter les regards appuyés des jeunes curieux, les questions malséantes de mes tantes ou les allusions complices de mes cousines plus âgées. Même mon frère avait déserté la place. Elle était libre et silencieuse, et je m’en réjouissais grandement.

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