Greg Bear - L'envol de Mars

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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— Je n’arrive pas à y croire, murmurai-je.

— À quoi ? demanda Charles, satisfait de lui-même.

Je haussai les épaules, incapable de m’expliquer davantage.

— Je suppose que cela finira avec les LitVids, et qu’il faudra ouvrir l’endroit au grand public, déclara-t-il. Mon père voulait que cela reste dans la famille au moins durant quelques dizaines d’années, mais je ne crois pas que mes oncles et mes tantes ni les dirigeants du MA de Klein aient jamais été de cet avis. Ils ont tenu l’endroit secret durant toutes ces années par respect envers sa mémoire, je suppose, mais ils disent maintenant que ça suffit comme ça et qu’il faut respecter la convention de divulgation des ressources.

— Pourquoi tenait-il à garder le secret ?

— Il voulait amener ici les enfants de Klein pour leur inculquer une leçon d’histoire, en exclusivité. Il pensait que cela leur donnerait le sens de l’immensité du temps.

Charles s’avança dans la tache de soleil et y demeura les bras croisés, son casque blanc et or étincelant sur le fond vert-bleu des ombres environnantes. Il avait un merveilleux air d’arrogance, à l’aise avec l’éternité.

Ce sens de l’immensité du temps que le père de Charles voulait inculquer aux enfants de son MA était en train de m’imprégner et d’induire en moi un choc vibrant qui ne ressemblait à rien de ce que j’avais jamais éprouvé. Mes yeux s’étaient accoutumés à la pénombre. De délicates arabesques ornaient les parois vitreuses de la bulle souterraine. Cela me rappelait le paléopaysage mural dans la chambre de Sean à l’hôpital. Les cathédrales naturelles de Mars. Tout cela en ruine. Sauf ici.

J’essayai d’imaginer la sérénité olympienne d’une planète où une immense structure en forme de bulle comme celle-ci pouvait demeurer intacte durant des centaines de millions d’années.

— As-tu fait venir quelqu’un d’autre ici ? demandai-je.

— Non.

— Je suis la première ?

— Tu es la première.

— Pourquoi ?

— Parce que j’ai pensé que tu adorerais voir ça.

— Charles, je n’ai pas la moitié de l’expérience ni de la… sensibilité nécessaire pour apprécier un endroit pareil à sa juste valeur.

— Je ne suis pas de cet avis.

— Il y en a des centaines d’autres qui…

— Tu m’as demandé de te montrer la planète que j’aime. Personne ne me l’avait demandé avant.

Je ne pus que secouer la tête. Je n’étais pas suffisamment préparée pour comprendre et, à plus forte raison, apprécier un tel cadeau, mais Charles me l’avait offert de bon cœur, et il était difficile de résister.

— Merci, lui dis-je. Tu me combles.

— Je t’aime, répliqua-t-il en tournant son casque vers moi.

Son visage était dans l’ombre. Je ne voyais que ses yeux qui brillaient.

— C’est impossible, répliquai-je en secouant la tête.

— Regarde, fit Charles en levant les deux bras comme un prêtre sous la coupole d’une cathédrale. Je fais confiance à mon instinct, ajouta-t-il d’une voix tremblante. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour prendre les décisions importantes. Nous sommes des lucioles. Nous brillons un bref instant, puis plus rien. J’ai dit que je t’aimais, et je suis sérieux.

— Tu ne me laisses pas le temps de prendre ma décision ! m’écriai-je.

Il y eut quelques instants de silence.

— Tu as raison, me dit finalement Charles.

Je pris une profonde inspiration, essayant de refouler la vague d’émotions contradictoires qui m’assaillait, nouant mes mains l’une dans l’autre pour les empêcher de trembler.

— Je ne m’attendais pas à ça, Charles. Il faut me laisser le temps de respirer.

— Pardonne-moi, me dit-il d’une voix si basse que c’est à peine si le micro capta ses paroles. Il faut qu’on rentre, maintenant.

Je n’avais pas envie de rentrer. Toute ma vie je me souviendrais de cet instant. C’était le genre de scène romantique à laquelle j’avais toujours secrètement rêvé, mais amplifiée à un point que je n’aurais jamais cru possible. Le genre de décor et de déclaration passionnée auxquels j’aspirais depuis que j’étais en âge d’avoir de telles idées. Le plus déroutant, c’étaient les conflits que cela déchaînait en moi.

Charles me donnait d’un coup tout ce qu’il possédait.

En retournant au tracteur, alors qu’il ne nous restait que dix minutes avant de commencer à puiser dans nos réserves d’air, Charles s’accroupit pour détacher une petite plaque de la mer vitrifiée et me la donna en disant :

— Tu en as déjà, probablement, mais celle-là, c’est un cadeau spécial de ma part.

C’est bien de Charles, pensai-je, de m’offrir des fleurs de pierre.

Je glissai le fragment dans mon sac. Nous refîmes tout le chemin en sens inverse vers le tracteur, le repressurisâmes et nous aidâmes mutuellement, avec un aspirateur, à nous débarrasser de la poussière qui adhérait à nos combinaisons.

Charles avait l’air presque malheureux tandis qu’il penchait le manche en avant pour faire avancer le tracteur. Nous décrivîmes un cercle avant de remonter la paroi du canyon dans un silence pénible.

J’avais pris ma décision. Charles était passionné et dévoué. Il avait une grande sensibilité. Nous avions passé pas mal de temps ensemble et il s’était montré courageux, sûr de lui et plein de bon sens. Il éprouvait pour moi des sentiments sincères que je serais idiote de ne pas vouloir payer de retour. Je m’étais déjà à moitié convaincue que mes hésitations précédentes venaient uniquement de ma lâcheté et de mon inexpérience. Je me tournai vers lui pour le contempler, mais il refusa de croiser mon regard. Il avait le visage empourpré.

— Merci, Charles, lui dis-je. Je n’oublierai jamais.

Il hocha la tête, faisant mine de se concentrer sur la conduite du tracteur, dont la route était encombrée par un éboulis.

Son expression se détendit aussitôt. Je compris à quel point il avait été terrifié. Je me mis à rire et tendis les bras pour le serrer contre moi.

— Nous sommes… vraiment bizarres, lui dis-je.

Il rit aussi, mais il y avait des larmes dans ses yeux. Je fus grandement impressionnée par mon pouvoir de plaire.

Ce soir-là, tandis que la température à l’extérieur de la station descendait jusqu’à - 80 °C, les parois et revêtements des terriers craquant et gémissant, nous traînâmes nos lits dans la chambre du chef de station, nous embrassâmes longuement, ôtâmes nos vêtements et fîmes l’amour.

J’ignore encore aujourd’hui si je fus sa première fille. Cela n’avait alors aucune importance, pas plus qu’à présent. Il ne paraissait pas inexpérimenté, mais il avait toujours eu des aptitudes pour apprendre sur le terrain. Il me plaisait et savait m’exciter. J’étais certaine que ce que je ressentais était de l’amour. Il ne pouvait en être autrement. C’était naturel, mutuel, et… cela me procura beaucoup de plaisir.

J’étais ravie de le voir épanoui. Plus tard, nous devisâmes avec une facilité et une complicité impossibles jusque-là.

— Qu’est-ce que tu comptes faire plus tard ? lui demandai-je, blottie au creux de son bras où je me sentais en parfaite sécurité.

— Quand je serai grand, tu veux dire ?

— Ouais.

Il secoua la tête, et ses sourcils se rapprochèrent l’un de l’autre. Ils étaient fournis et expressifs, sous de très longs cils.

— Je veux comprendre, me dit-il.

— Comprendre quoi ? demandai-je en lissant les poils soyeux de son avant-bras.

— Tout.

— Et tu crois ça possible ?

— Oui.

— Mais qu’est-ce qui se passerait si on avait toutes les clés – par exemple en physique, si c’est ce que tu veux dire ?

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