Greg Bear - L'envol de Mars

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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Je parlai à Ti Sandra dix minutes plus tard. Je ne lui dis rien au sujet d’Ilya.

Nous discutâmes de la situation et des propos que nous avions échangés avec Charles. Toujours enveloppée de nanos chirurgicales, les paupières lourdes, elle murmura d’une voix rauque :

— Nous sommes bien d’accord, Stephen, toi et moi, mais nous ne sommes pas assez. Il y aura nécessairement des conséquences. Et nous ne pouvons pas aller n’importe où les yeux fermés. Qu’est-ce que c’est que cette idée ? Il nous faut des experts. Il faut y réfléchir sérieusement d’abord.

— Les Olympiens constitueront un début. Il faudrait réunir tout le monde dans une semaine au plus. Prendre le risque.

— Point Un fera le nécessaire. Tu es toujours présidente en exercice, Casseia. Comment ça va, ma chérie ?

— Pas très fort, à vrai dire.

— Nous sommes tous en piteux état. Nous avons besoin de changer de décor, n’est-ce pas ?

— C’est exact.

— Occupe-toi de rassembler tous les experts de Mars que tu pourras. Tous ceux qui peuvent nous aider. Tiens-moi au courant. J’essaierai de rester éveillée, Casseia.

Je lui touchai le visage sur l’ardoise en lui disant au revoir. Lieh attendait dans un coin, le visage tourmenté et curieux.

— Pourquoi allons-nous faire ça ? demanda-t-elle.

Je m’allongeai de nouveau sur le lit.

— Vous pourriez me le dire aussi bien vous-même, répliquai-je.

— Parce que, si nous ne le faisons pas, beaucoup de gens vont mourir. Mais combien mourront si nous le faisons ?

— C’est ce dont il faut s’assurer d’abord.

À travers les couches qui m’isolaient, à travers la brume de ma réaction lente, mon rehaussement commença à s’attaquer au problème du déplacement brusque d’une masse comme celle de Mars quittant le Système solaire.

Plus de distances… Des voleurs dans une salle du trésor galactique.

Il nous faut des aréologues, je pense, me dit-elle.

— Exact. Des ingénieurs en résistance des matériaux pour évaluer chaque station. Des gens à qui nous puissions faire confiance. Nous serons obligés d’abaisser quelque peu nos niveaux de sécurité, bien sûr. De toute manière, cela va se savoir très vite.

— La réunion devra se tenir en personne et à huis clos. Tous les participants seront mis en quarantaine jusqu’à ce que nous ayons bougé.

— Ah ?

J’étais toujours accaparée par mon rehaussement.

— Le plus grand danger, c’est qu’il y ait une fuite vers la Terre. Ils sont capables de prendre des mesures au premier signe de notre part indiquant que nous travaillons sur quelque chose d’extrême.

— C’est vrai, murmurai-je.

Je la laissais réfléchir à ma place, emballer le concept dans du papier cadeau.

— Il va falloir préparer soigneusement l’opération, murmura-t-elle.

— Une vingtaine de spécialistes, pas plus. Et il nous faut un endroit sûr pour nous réunir.

— Il n’y en a pas de plus sûr qu’ici.

— Très bien, dis-je, soudain affolée à l’idée de rester plus longtemps dans cette chambre où j’avais appris la mort d’Ilya. Demandez aux Olympiens ce qu’il leur faut pour construire plusieurs pinceurs de grande taille, et combien de temps ils prévoient.

— Je vous réveille dans huit heures, me dit-elle en sortant.

Je fermai les paupières.

Lorsque la douleur descendit sur moi, je me frottai vigoureusement les yeux jusqu’à ce qu’ils me fassent mal. J’essayais de refouler mes larmes et de rester en possession de mes moyens. Je ne pouvais pas accepter. Je ne pouvais pas croire. Mes complexités d’adulte ne signifiaient rien face au besoin que je ressentais dans mon âme d’enfant. Je voyais sans cesse le visage de ma mère disparue avant que tout commence, perdue pour moi, perdue pour mon père. Je refusais d’assumer le chagrin de mon père, de perdre mon moi intérieur. J’étais incapable de revoir le visage d’Ilya avec clarté, comme une photo. Je pris mon ardoise pour chercher son image. Oui, il y avait celle où il était penché, souriant, sur une cyste mère à Cyane, et celle du jour de notre mariage, où on le voyait guindé dans son costume de cérémonie.

J’avais l’impression que je ne lui avais jamais dit suffisamment à quel point je l’aimais, à quel point j’avais besoin de lui. Je me reprochai amèrement mon avarice en mots et en émotions révélées face à ceux que j’aimais.

Je me frottai de nouveau les yeux. Tout était déchiré, déchiqueté en étroites lanières à l’intérieur de moi. Un instant, j’envisageai de faire venir un arbeiter médical pour qu’il m’extirpe cette insupportable douleur. Je me disais que je n’avais pas le droit de laisser mes émotions interférer avec mon devoir. Mais je ne l’avais pas fait pour ma mère, et je ne le ferais pas maintenant.

J’obligeai mon corps à se relaxer. Puis, sans transition, je m’endormis, comme si un disjoncteur, quelque part, avait basculé à l’intérieur de ma tête. Les huit heures passèrent comme un instant.

Sixième partie

2184, A.M. 60
Préambule

— J’en ai encore pour trois semaines au moins à rester dans cette mélasse, me dit Ti Sandra, qui ne se laissait voir qu’à partir des épaules.

Elle avait l’air pâle, mais son visage était beaucoup plus animé. Elle sortait d’une période de reconstitution intensive, encore trois jours sans connaissance, à la merci de ses médecins. J’avais reçu son appel dans mon petit bureau de Kaibab, harassée par plusieurs jours de réunions ininterrompues. Les cubes-mémoires s’empilaient sur mon bureau, bourrés de nouveaux plans de stations et de rapports de fabricants, de transporteurs et d’architectes.

— J’ai convaincu mes médecins de me transférer aux Mille Collines. Ils m’accompagnent cet après-midi dans la navette. Je pourrai commencer à recevoir des visites et à assister à des réunions sur un fauteuil roulant. Je prendrai la relève pour certaines tâches.

— C’est un grand soulagement, murmurai-je.

Je déplaçai son image de quelques centimètres dans l’espace de projection pour faire place à des messages sur la sécurité qui arrivaient de Point Un.

— Je ne pourrai pas venir à Kaibab, tu t’en doutes. Il faudra que tu mènes toute seule à bout notre petit programme pour le moment.

— Il suit son cours.

— Je te trouve bien triste, Casseia.

— Je tiens le coup.

Je n’avais jamais pu lui cacher mes émotions. En fait, toute cette dernière semaine, depuis que j’avais appris la mort d’Ilya, j’étais devenue une automate. Et c’était encore ce qui pouvait m’arriver de mieux. Pas le temps de penser à mon chagrin ni d’envisager l’avenir au-delà de quelques brèves semaines. La liste de tâches à accomplir occupait dix-huit ou vingt heures par jour. Et les pires minutes étaient celles qui me tenaient éveillée, le soir, avant que le sommeil ne me terrasse.

— Quel est ton objectif, ma chérie ?

— Je ne comprends pas.

— Il faut avoir un objectif. Même l’agneau destiné au sacrifice doit avoir une perspective.

Cette idée, je ne sais pas pourquoi, me semblait obscène. Je secouai la tête en me détournant.

— La survie, répondis-je.

Le visage de Ti Sandra se plissa de sollicitude.

— Toi et moi, nous allons discuter, dorénavant, au moins une fois par jour. Nous avons toutes les deux perdu notre gouvernail, Cassie. Je serai le tien si tu veux bien être le mien.

— Marché conclu, déclarai-je.

— Parfait. (Elle prit une profonde inspiration, et le sommet de sa tête sortit un instant du champ de l’image.) Parle-moi de Kaibab.

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