Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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« En envisageant le pire, Waffing, dit-il, combien de temps faudrait-il à Zind pour disposer d’un véritable arsenal d’armes nucléaires opérationnelles ? »

Waffing sirota sa bière pendant de longues secondes. « Oui sait ? Ils doivent trouver les armes des Anciens, découvrir leurs principes, puis les réactiver. Si la chance est avec eux, ils pourraient être en possession d’armes en état de marche dans les six mois.

— Mais pas dans deux semaines !

— Absolument exclu ! »

Feric sauta sur ses pieds, tirant la Grande Massue de Held. « Très bien, déclara-t-il. C’est décidé ! Prêts ou pas, nous allons lancer toutes nos forces contre Zind dans les dix prochains jours et balayer cette fange de la surface de la Terre avant même qu’il puisse être question du Feu ! »

Instantanément, Best, Bogel, Remler et même le bedonnant Waffing furent debout, leur chope de bière à la main et une flamme dans le regard.

« Mort aux Dominateurs !

— Vive la victoire finale !

— Un toast à notre glorieux chef, Feric Jaggar ! » rugit Waffing, levant haut sa chope. Les autres commandants en chef trinquèrent avec lui. Tous crièrent « Vive Jaggar ! » et vidèrent leurs chopes.

Pour sa part, Feric sentit une joie sauvage balayer tous ses doutes ; rien ne valait une lutte à mort pour porter un homme ou un peuple à des hauteurs surnaturelles de gloire. Il éleva sa chope de bière et lança un autre toast : « Aux forces de l’évolution ! Au sang et au fer, et à la victoire totale des meilleurs ! »

Waffing en tête, les commandants en chef lancèrent de grands vivats et brisèrent leurs chopes contre le mur.

Pour Feric, il ne faisait aucun doute que la clef de la victoire sur Zind reposait sur la conquête éclair des grands territoires pétrolifères du Sud-Est. Si ce vaste réservoir d’essence était laissé aux mains de Zind, la puissante armée mécanisée de Heldon serait réduite à néant par manque de carburant après un mois de guerre totale, alors que la possession immédiate des champs pétrolifères permettrait à Heldon de broyer les forces de Zind sous les blindés et les avions.

Malheureusement, cette situation devait apparaître tout aussi clairement aux Dominateurs. Aussi la seule solution était-elle pour Feric de feindre une avance massive et rapide à travers le nord de Zind pour attaquer la capitale, Bora ; si les Dominateurs se laissaient persuader par le fait que la stratégie helder consistait à gagner rapidement la guerre en traversant le nord de Zind et en mettant à sac la capitale, le gros de leurs forces serait immobilisé au nord pour assurer la protection de Bora. Un corps expéditionnaire de chars et de motos, soutenu par les premières escadrilles des nouveaux jets, pourrait alors foncer au sud-est par la Borgravie pour conquérir les terrains pétrolifères avant que Zind puisse réagir en conséquence.

Cette stratégie reposait sur la crédibilité aux yeux des Doms de la marche de l’armée helder sur Bora ; il fallait donc organiser cette campagne sous forme d’une attaque massive menée par le gros de l’armée helder contre la puissante place forte de l’ennemi. De lourdes pertes, des combats d’une incroyable férocité et une dure résistance étaient à prévoir. Un déploiement spectaculaire de fanatisme et d’héroïsme serait requis de la part des forces helders. Pour cette seule raison, Feric savait qu’il lui faudrait diriger lui-même l’attaque et laisser la conquête des champs pétrolifères à Waffing. De surcroît, sa présence bien en évidence en tête de la marche sur Bora apporterait la dernière touche de vraisemblance à l’opération.

Aussi, quand les premières lueurs de l’aube éclairèrent le ciel au-dessus des douces collines de l’est de Heldon, Feric, anxieux, attendait dans son char l’heure du départ, Best à ses côtés, à la tête de la plus grande armée jamais déployée par Heldon. À deux cent cinquante kilomètres au nord, deux divisions blindées traversaient en ce moment même le Roul sur des ponts de bateaux au voisinage de Lumb. Cette petite force avait été augmentée de centaines de transporteurs de troupes vides, pour donner l’apparence d’une armée beaucoup plus importante. Les Doms devaient maintenant être convaincus que le principal assaut de Heldon allait être porté sur Wolack et ils devaient faire mouvement vers l’ouest pour parer cette attaque. Aussi, quand le véritable assaut serait donné, à deux cent cinquante kilomètres au sud, en passant par l’État-croupion de Malax, l’armée helder tomberait sur le flanc sud de la horde, à cent cinquante kilomètres ou plus à l’intérieur de Zind. Feric espérait que cette feinte donnerait encore plus de vérité à son stratagème, tout en ouvrant la guerre par un beau préambule et une fracassante défaite de Zind.

« H moins deux minutes, Commandeur ! » s’écria Best. Feric hocha la tête et regarda par l’écoutille ouverte du char de tête, derrière lequel s’étendait une armée qui aurait fait frémir même les Anciens.

Disposés en un front de cinquante, sept cents chars rapides noir et rouge – la plupart équipés des nouveaux lance-flammes – composaient la phalange de tête. Derrière ce mur d’acier, deux divisions de motards S.S., suivies de trois divisions de motards de l’armée régulière, encadraient des centaines de rapides transporteurs de troupes blindés et de camions de l’intendance. Complétant l’avant-garde entièrement motorisée, une quarantaine de vieux blindés lourds. Une armada aérienne opérant à partir de terrains sûrs à l’intérieur de Heldon prendrait l’air au premier signe de résistance sérieuse. Derrière les troupes motorisées, deux cent cinquante mille fantassins marcheraient sur Zind, prêts à lancer tout leur poids dans la bataille, avec l’ordre exprès de Feric de ne laisser aucun bâtiment debout ni aucun être vivant. À la lettre, tout ce qui était zind devait être rayé de la surface de la Terre !

« Plus qu’une minute, Commandeur ! » cria Best tandis qu’un croissant de soleil se risquait au-dessus de l’horizon à l’est, peignant les collines de rouge-orange, préfigurant, semblait-il, les batailles à venir. Feric referma l’écoutille, ajusta son harnais, brancha le micro et ordonna : « Lancez les moteurs ! » Le vrombissement des moteurs fut noyé dans le tonnerre des chasseurs-bombardiers glissant vague après vague au ras de cette énorme armée pour s’élever dans la lumière de l’aube.

Best hocha la tête. « En avant ! » cria Feric.

Best ouvrit les gaz et, avec une violente embardée, le char de commandement bondit vers l’est tandis que le sol tremblait sous le poids des blindés fonçant à sa suite. À l’est, des geysers d’épaisse fumée noire et de flammes écarlates jaillirent sur un large front, tandis que les avions pulvérisaient les piteuses fortifications de la frontière de Malax. Le grondement du bombardement se fit entendre, dominant le terrible vacarme des chenilles, des roues et des moteurs.

Les avions continuèrent leur ronde dans le ciel pendant que Feric dirigeait son fer de lance vers les douces collines et les paisibles vallées, écrasant tout ce qui s’opposait à son passage, soulevant une tornade de poussière sur plusieurs kilomètres. Les bombes tombaient sans trêve, la force motorisée vibrait et vrombissait, avalanche d’hommes et d’acier roulant vers la frontière ; Feric avait l’impression de guider ses troupes droit sur un mur de fumée ondoyante et d’explosions brutales.

À deux ou trois kilomètres de cet enfer, Feric entendit une dernière fois le tonnerre des avions, des bombardiers passant vague après vague et filant vers leurs bases à l’ouest, leur soutes vides, mission accomplie.

Quelques minutes plus tard, à la tête de ses troupes, il franchissait la frontière de Malax dans un paysage irréel de destruction.

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