Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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« Apportez une arme ! ordonna Stopa. Apportez aussi le Commandeur d’Acier ! »

Sept solides Vengeurs s’éloignèrent et disparurent dans l’obscurité. Presque aussitôt l’un d’eux revint avec une vieille massue cabossée d’une longueur et d’une circonférence respectables, sa tige d’acier inoxydable légèrement ternie portant d’innombrables traces de bataille. Le porteur présenta cette arme vénérable à Feric. Une inspection détaillée révéla à celui-ci qu’elle avait jadis porté sur la hampe de fines gravures représentant des serpents et que sa pointe – qui au premier regard semblait une bille d’acier – avait été décorée d’une sorte de grand œil. Feric leva l’arme de sa main droite. Il n’aurait jamais choisi une arme aussi légère, pourtant elle était bien équilibrée et longue de près d’un mètre. Il abattit l’arme dans l’air, la trajectoire était bonne, la vitesse acquise suffisante pour réduire un crâne en miettes avec un coup direct. Une massue qui avait servi, mais une arme honorable : elle ferait l’affaire.

Stopa saisit sa propre arme et la fit tournoyer. Feric s’approcha pour l’observer. Stopa maniait une massue véritablement épique. Plus longue, environ un mètre quatre-vingts, que l’arme donnée à son adversaire, elle était – à en juger par la façon dont Stopa la maniait – d’au moins un quart plus lourde. La hampe d’acier plaquée de chrome étincelait et la pointe portait gravé le dessin de crâne favori de Stopa. La poignée était en cuir noir, cousu sur le bois. Manifestement, la massue de Feric ne pouvait rivaliser ni en taille ni en modèle avec celle brandie par Stopa ; pourtant, il le sentait clairement, élever à cet égard une violente protestation eût été considéré comme la dernière des poltronneries.

Comme les deux adversaires mettaient fin aux moulinets préparatoires, il se fit entendre un lourd halètement qui se rapprochait de la zone éclairée ; puis six Vengeurs apparurent, gémissant curieusement sous le poids apparemment négligeable du châssis de bois qu’ils portaient sur leurs épaules.

Mais, lorsqu’ils atteignirent l’endroit où Feric et Stopa se faisaient face et qu’ils déposèrent leur fardeau sur le sol, Feric demeura un instant bouche bée d’ahurissement, puis comprit tout.

Le brancard était couvert d’un velours noir immaculé sur lequel, dans toute son incroyable gloire, reposait la Grande Massue de Held, le sceptre perdu du pouvoir royal, le Commandeur d’Acier !

Le seul aspect de la Grande Massue était d’une beauté à couper le souffle. Sa poignée semblait taillée dans un gros morceau de l’antique matériau laiteux connu sous le nom d’ivoire et était recouverte non de cuir mais d’une substance mystérieuse, à l’éclat de rubis. La hampe, barre luisante de métal sans défaut de plus d’un mètre vingt et de l’épaisseur du poignet, portait gravées sur toute sa surface de riches nervures rouges pareilles à des éclairs, décor qui donnait à l’énorme tronc l’apparence d’avoir été récemment trempé dans le sang. La tête hypertrophiée représentait un poing d’acier grandeur nature, un poing de héros. Au majeur de cette main de métal, une bague arborait l’emblème du svastika, noir sur fond blanc, entouré d’un cercle cramoisi ; les couleurs étaient si vives qu’on les eût cru appliquées à peine quelques heures plus tôt, et non tant de siècles auparavant.

Feric contempla la massue mystique avec un indicible émerveillement. « Comprenez-vous ce qu’est cette arme ? » souffla-t-il.

Stopa sourit avec suffisance à Feric, la férocité de ses traits cependant adoucie par le respect. « C’est le Commandeur d’Acier. Jadis, les anciens rois de Heldon en tiraient leur pouvoir. C’est à présent la propriété des Vengeurs Noirs !

— C’est la propriété de Heldon ! gronda Feric.

— Nous l’avons trouvée dans une grotte au fond des bois alors que vous autres, vers de terre, la croyiez perdue ! grommela Stopa, décidément sur la défensive. Elle est à nous maintenant ! » Il eut un rire sardonique. « Si vous la voulez, Jaggar, pourquoi ne la prenez-vous pas pour l’emporter ? »

Les Vengeurs assemblés éclatèrent de rire, non sans quelque malaise ; leur instinct primitif mais sûr, leur disait que le Commandeur d’Acier et la science antique qui l’avait créé ne prêtaient guère à plaisanterie.

Pour sa part, Feric apprécia l’ironie des paroles de Stopa, plus profondément peut-être que le Vengeur lui-même. La légende rapportait que Stal Held avait fait forger cette arme par une communauté de sorciers captifs, qui avaient su préserver le savoir des Anciens à travers et au-delà du Temps du Feu ; une fois l’arme achevée, Held avait assassiné ces créatures ennemies de l’homme. Grâce à quelque art occulte perdu depuis, ces sorciers funestes avaient conçu la massue de telle manière que seuls Held et les véritables porteurs de sa structure génétique à travers les siècles fussent capables de la soulever. L’alliage mystérieux dans lequel l’arme avait été forgée lui donnait le poids d’un taureau géant : aucun homme ordinaire ne pouvait la remuer, encore moins la porter. Mais le contact d’une chair chargée de gênes royaux était générateur d’une puissance telle que, dans la main d’un héros d’ascendance royale, le Commandeur d’Acier pouvait être manié sans plus d’effort qu’une baguette de saule, tout en opposant à ceux qui n’en étaient pas dignes le poids d’une petite montagne. Ainsi la Grande Massue représentait à la fois le sceptre du roi de Heldon et l’ultime preuve de son ascendance. D’aucuns soutenaient que tous les troubles qu’avait connus Heldon depuis la disparition de la Massue, lors de la Guerre Civile, étaient le seul fait des hommes au pouvoir, incapables de la soulever ; à cet égard, Sigmark IV avait été le dernier chef véritable de Heldon. Ainsi donc, parvenir à soulever désormais la Grande Massue signifiait conquérir, au sens plein du terme, le droit historique à régenter tout Heldon. C’est ce que Stopa suggérait sarcastiquement à Feric.

Et c’était également ce qu’une folle impulsion poussait Feric à faire ; la Massue semblait déclencher quelque chose au plus profond de son être, faisant vibrer en lui un instinct caché. Sans nul doute, de nombreux hommes avaient ressenti cela ; d’innombrables histoires couraient sur ces héros qui avaient tenté de soulever le Commandeur d’Acier. Mais toutes étaient des contes moraux, stigmatisant le péché d’orgueil.

« Assez divagué sur une arme qu’aucun homme vivant ne peut porter ! lança Stopa, interrompant cette rêverie quelque peu mystique. Vous avez votre massue, j’ai la mienne, et c’est suffisant pour des hommes comme nous ! Défendez-vous, Jaggar ! »

Sur ces mots, Stopa courut à Feric, sa massue dressée, et l’abattit d’un coup susceptible de pulvériser un crâne comme une coquille d’œuf.

Mais Feric avait plongé sur sa droite et, lorsque la massue de Stopa, fendant l’air en sifflant, s’abattit à l’endroit où avait été sa tête, il assena à la hampe un vigoureux coup près du manche, faisant presque choir l’arme du Vengeur. Le premier choc acier contre acier rompit l’atmosphère solennelle et déclencha les hurlements des Vengeurs, qui se mirent à agiter leurs torches.

Alors que Stopa, se reprenant avec une stupéfiante rapidité, relevait sa massue au-dessus de sa tête pour frapper un nouveau coup, Feric fit tournoyer sa propre arme selon une trajectoire serrée afin d’atteindre les rotules de Stopa. Celui-ci trébucha en arrière, évitant le coup, mais Feric parvint cependant à lui porter un direct rapide à l’estomac avec le pommeau de sa massue, au grand dam du Vengeur.

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