Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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Mais, quand il ramena son bras en arrière, Stopa parvint à abattre sa massue sur l’extrémité de l’arme de Feric, ce qui empêcha celui-ci de poursuivre son avantage.

Les deux hommes s’écartèrent d’un ou deux pas, tournèrent l’un autour de l’autre quelques instants, puis, presque simultanément, chacun dirigea son coup vers la tête de son adversaire : le résultat ne fut qu’un énorme craquement de métal lorsque leurs massues s’écrasèrent l’une contre l’autre. Les Vengeurs mugirent leur agrément de ce choc titanesque, bien que ces coups n’eussent pour effet que de secouer les bras des deux adversaires.

Firent suite presque aussitôt des coups semblablement parallèles, cette fois à hauteur de poitrine, puis à nouveau une double parade. Se reprenant, Feric frappa en haute alors que Stopa venait en basse. Les deux hommes se virent donc contraints de reculer à mi-course, leurs massues sifflant dans le vide.

Stopa fit quelques pas rapides en arrière, puis revint d’un bond sur Feric, lançant un coup en direction de la tête, qui fut paré, un coup de taille à la poitrine, qui tomba à nouveau sur la hampe d’acier de la massue de Feric, puis un coup identique de l’autre côté, que Feric fut obligé de parer bas sur son arme, recevant ainsi une éblouissante onde de douleur dans son bras.

Feric exagéra alors les manifestations de sa douleur, rompant, dans un semblant de désarroi, pendant que les Vengeurs le conspuaient et que Stopa se ruait sur lui, massue brandie pour le coup de grâce. Mais soudain Feric s’arrêta net, sauta de côté au moment où la massue de Stopa arrivait en une courbe puissante, se tourna et assena au Vengeur un grand coup à la jambe, que Stopa fut juste assez agile pour parer avec sa cuisse. Stopa hurla de douleur, tout en achevant cependant son mouvement. Feric, d’en dessous, releva légèrement son arme pour parer ce coup violent.

La massue de Stopa arriva exactement au milieu de l’arme de Feric, qui l’appuya délibérément sur le sol pour amortir le coup.

Mais on entendit alors, au milieu d’un bruit franc, un craquement dérisoire de métal rouillé. L’arme de Stopa avait brisé en deux la vénérable massue de Feric, et celui-ci se retrouvait en possession d’un tronçon dérisoire.

Stopa eut une grimace de carnassier en permettant à Feric de bondir sur ses pieds. Lentement, délibérément, sa massue à hauteur de poitrine, il se mit en marche sur son adversaire, qui reculait en zigzaguant. La signification de cette manœuvre était parfaitement claire : le panache n’avait ici aucune place ; le sort avait rendu inutilisable l’arme de Feric, et il n’y aurait pas de quartier. D’ailleurs, pensait Feric lui-même, il ne demanderait aucune grâce : si son destin était de mourir ainsi, il accepterait héroïquement son sort, luttant jusqu’au bout avec tout ce qui lui tomberait sous la main, même à poings nus si nécessaire.

Stopa visa la tête de Feric, qui sauta en arrière. Le Vengeur assena un coup violent sur les côtes de Feric, coup que celui-ci eut grand-peine à bloquer avec le tronçon de sa massue ; derechef il fut repoussé en arrière, et perdit l’équilibre. Ce que voyant, Stopa leva son arme pour l’abattre sur la tête de son adversaire. À nouveau, Feric put tout juste parer le coup avec son moignon d’arme, mais, cette fois, la force du choc lui arracha son arme, et il se retrouva sans défense.

Avec un grand cri bestial, Stopa frappa en direction des genoux de Feric, l’obligeant à sauter à l’aveuglette en arrière. Ses pieds heurtèrent quelque pierre ou racine, et il s’étala. Stopa visa alors la tête ; Feric évita le coup en roulant sur lui-même, et le bout pommé de la massue s’enfonça dans la terre à ses côtés. Stopa frappa encore, et une fois de plus Feric évita le coup en se jetant de côté. Chaque fois Feric évitait les coups mortels, roulant toujours sur lui-même, mais Stopa était de nouveau immédiatement sur lui, ne lui laissant pas le temps de reprendre pied.

Feric boula une dernière fois, la massue de Stopa sifflant à ses oreilles ; cette fois, il avait roulé presque sur le brancard de bois portant le Commandeur d’Acier. De surprise, il perdit quelques précieuses secondes ; de plus, le haut de son torse, à présent appuyé sur le côté du brancard, empêchait tout mouvement. Voyant cela, Stopa hurla, brandit sa massue au-dessus de sa tête et l’abattit suivant une courbe irrésistible.

Instantanément, Feric, comme instinctivement, chercha derrière lui et, agrippant le manche de la Grande Massue de Held, leva vivement le Commandeur d’Acier pour parer le coup. La massue de Stopa frappa le tronc épais et brillant de l’arme légendaire et se brisa instantanément en mille morceaux.

Un cri incroyable, à peine humain, jaillit des poitrines des Vengeurs ; puis un murmure d’incrédulité qui, presque aussitôt, se fondit dans le silence. Stopa recula en titubant, puis, jetant son arme inutilisable, tomba à genoux, les yeux baissés, la tête inclinée devant lui. Un instant plus tard, les autres Vengeurs l’imitaient et, adoptant cette posture d’allégeance, jetaient devant eux leurs torches enflammées. Bogel lui-même, complètement abasourdi, ne put affronter debout ce moment historique.

Feric, quant à lui, avait du mal à saisir l’énormité de ce qui lui arrivait. Sa main tenait encore le Commandeur d’Acier, la Grande Massue de Held, qui ne pesait pas plus d’une badine ; elle semblait triomphalement soutenue en l’air par une puissance répandant de sa masse dans le corps de Feric, à travers son manche, un pouvoir à la fois symbolique et réel. En lui revivaient les gènes de la maison royale de Heldon ; cela au moins pénétra son entendement ahuri avec une immédiate clarté. Le capital royal avait été éparpillé des siècles auparavant ; il n’était pas irrationnel de penser que le génotype royal émergerait un jour du bouillon génétique helder. Le fait qu’il parvînt à tenir la Grande Massue prouvait à coup sûr que c’était exactement ce qui s’était passé.

Lentement, rassemblant tous ses esprits, Feric se releva, élevant au-dessus de lui la Grande Massue luisante ; la lueur du brasier le baignait d’une splendeur orangée, ardente, et jetait des chatoiements sur la puissante masse d’acier tout entière.

Devant lui, Stopa était agenouillé, dans une attitude de soumission à la signification noble et cosmique. « Disposez de ma vie comme vous l’entendez, seigneur », murmura-t-il humblement, sans lever les yeux.

L’importance de l’événement pénétra enfin l’âme de Feric. Le destin l’avait mené à Ulmgarn pour le mettre en présence de Bogel, de telle sorte qu’ayant pris ce vapeur tardif il avait rencontré ces nobles barbares ; la destinée avait franchi l’espace et le temps pour déposer dans sa main la Grande Massue de Held. Le signe était clair : il était, de plein droit, le chef de Heldon : à preuve ce qu’il serrait dans la main, aux yeux de tous. Restait maintenant à s’assurer le pouvoir nécessaire qui lui permettrait d’occuper sa place légitime. Tels étaient son destin et son devoir ; il lui fallait saisir tout Heldon dans sa main comme il avait empoigné le Commandeur d’Acier, et utiliser cette arme pour bouter hors du pays tous les mutants et les Doms, pour exiger ensuite jusqu’au dernier pouce de terre habitable pour le vrai génotype humain. C’était là sa mission sacrée. Il ne pouvait et ne devait échouer !

Au cœur de la Forêt d’Émeraude, terre ancestrale de Heldon, Feric Jaggar, irradié par le feu de joie, brandissait triomphalement devant ses favoris agenouillés le sceptre de Heldon. Car c’étaient bien là ses partisans fanatiques, loyaux jusqu’à la mort. Aucun doute ne pouvait s’élever à cet égard dans son esprit, ni dans celui des hommes qui lui faisaient face.

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