Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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Extérieurement, la cabine apparaissait peinte d’un magnifique vert émeraude discrètement soutaché de brun ; l’acier de la chaudière et de la cabine de pilotage brillait, exempt de toute rouille. À l’intérieur, on remarquait le plancher de sapin, les vitres impeccables, cinquante sièges recouverts de velours rouge peluché, bourrés de tendre duvet, et dont seule la moitié se trouvait occupée, le plus souvent par d’admirables spécimens humains. Tel quel, ce magnifique paquebus constituait un tribut émouvant à l’habileté et à la technologie helders. Une grande partie de la route menant à Walder traversait les vallons sinueux et les bosquets de la Forêt d’Émeraude, contrée réputée pour sa beauté touristique. Bref, Feric ne voyagerait pas seul, perdu au sein d’une horde de bâtards, mais en compagnie de son nouveau protégé, Seph Bogel, et entouré de Helders. Voilà qui promettait d’être un agréable voyage ! Feric et Bogel choisirent deux sièges vers le centre de la cabine, également préservés du bruit de machine à vapeur à l’avant et du tangage excessif de l’arrière ; places de choix prisées des voyageurs expérimentés, l’assura Bogel, qui insista aimablement pour que son nouveau chef occupe le siège proche de la fenêtre.

Tous les passagers une fois embarqués, une hôtesse en tenue verte et brune émergea d’une petite pièce lovée entre la cabine des passagers et l’arrière de la réserve de bois, se présenta comme étant Purfemme Garth, et distribua des coussins à ceux qui le désiraient.

La porte de la cabine fermée, les freins furent desserrés dans un grand sifflement de vapeur ; le moteur emplit la cabine d’une pulsation régulière, grave, puissante, somme toute agréable, et le paquebus sortit lentement de la station.

Le vapeur prenait régulièrement de la vitesse le long des rues d’Ulmgarn, et à la sortie de la ville et de l’autoroute il filait un bon soixante à l’heure, accélérant toujours. Jamais aucun véhicule en Borgravie n’avait atteint cette vitesse, et Feric fut exalté de la sensation physique née de cette allure impétueuse. Le vapeur ne cessa d’accélérer qu’une fois les quatre-vingts kilomètres/heure presque atteints sur la longue portion de ligne droite qui coupait une région agricole magnifiquement cultivée en bordure de la Forêt d’Émeraude qui s’étendait, de plus en plus proche, véritable mur de verdure.

« Regardez ça ! » s’écria Bogel, interrompant la rêverie de Feric. Celui-ci se retourna et vit que Bogel désignait, par-delà la fenêtre arrière du vapeur, quelque chose qui remontait le paquebus à une vitesse incroyable. « Une voiture à essence ! Je parie que vous n’avez rien vu de pareil en Borgravie ! »

Feric connaissait l’existence de cette merveille, sans l’avoir jamais vue. À la différence des paquebus, qui consommaient du bois, facilement disponible, la voiture à essence – entraînée par un moteur dit à combustion interne – usait d’un carburant appelé pétrole. Ce liquide noir devait soit être acheminé par des convois de bateaux armés et blindés depuis les déserts du grand Sud, soit être acheté aux immondes habitants de Zind ; l’une et l’autre solution entraînaient d’énormes dépenses mais permettaient l’utilisation de ce véhicule capable de vitesses fantastiques, proches du cent soixante, consommant un carburant aussi rare que cher. En Borgravie, seule la demi-douzaine d’avions dont disposait le pays en faisait usage, ainsi que les véhicules des plus hautes autorités. Feric n’ignorait pas que de telles voitures à essence existaient en plus grand nombre dans la haute civilisation de Helder ; il s’estima néanmoins très heureux de profiter d’un tel spectacle au début même de son voyage.

En quelques secondes, la voiture à essence avait rattrapé le paquebus et le dépassait, décrivant une large courbe. Feric l’entrevit clairement un très court instant. Le véhicule avait le quart de la longueur du paquebus et un tiers de sa hauteur. L’habitacle ouvert du chauffeur en livrée officielle gris et noir, à la suite du long capot, était prolongé par une petite cabine fermée ne pouvant accueillir plus de six passagers. Ce fut un spectacle vraiment magnifique que cette voiture, dont les ornements noirs tranchaient sur la laque rouge vif, lorsqu’elle atteignit le paquebus, avertit, puis fila rapidement dans un doux grondement pour disparaître là où la route rejoignait la Forêt d’Émeraude.

« Il nous faudra bientôt un transport comme celui-là, dit Feric. C’est ainsi qu’un chef doit voyager ! En fait, c’est ainsi que tout groupe d’élite devrait voyager – avec rapidité, élégance et brio !

— Le pétrole coûte excessivement cher, fit remarquer lugubrement Bogel. Au point où en sont les choses, user d’une voiture à essence pendant un an reviendrait à couler la trésorerie du Parti.

— Pas si nous contrôlions les terrains pétrolifères du sud-ouest de Zind, murmura Feric en aparté.

— Quoi ? »

Feric sourit. « Je songe au futur, Bogel. Un futur qui verrait Heldon sillonné de routes magnifiques et où même un Helder aux moyens modestes pourrait se permettre de conduire des voitures à essence, un futur où les grands champs pétrolifères du sud-ouest de Zind constitueraient notre réservoir privé de pétrole. »

Bogel écarquilla légèrement les yeux. « Vous vivez des rêves héroïques, Feric Jaggar ! » dit-il.

Et Feric de répliquer : « Le Nouvel Âge sera héroïque au-delà même de tous mes rêves actuels, Bogel. Il nous faut devenir une race de véritables héros pour lui donner le jour. Et, quand ce temps sera venu, nous vivrons comme il convient à une race de demi-dieux. »

Le paquebus atteignit rapidement la Forêt d’Émeraude. La route suivait à présent la rive droite d’un torrent clair et rapide dont les courbes douces serpentaient à travers des boqueteaux de la basse forêt. Le chauffeur du vapeur fut obligé de ralentir aux alentours de cinquante à l’heure pour maintenir le véhicule sur la route dans les virages les plus serrés. Cette allure plus solennelle permit à Feric d’admirer à loisir cette légendaire forêt vierge.

Les arbres, couronnés de riche feuillage vert foncé, témoignaient d’un âge vénérable, avec leurs troncs de rude écorce travaillés par la nature comme des gargouilles. Ils se trouvaient plantés à intervalles réguliers pour permettre aux hommes, protégés du soleil par les ombres lourdes et profondes, de marcher sans trop de peine entre les taillis. Des fougères, des buissons d’herbe courts et carrés couverts de champignons et d’autres végétaux, composaient l’essentiel du sous-bois.

Rien ici ne rappelait la profusion cancéreuse et violacée des broussailles aux mutations obscènes qui étouffaient les rares parcelles de jungle irradiée de Borgravie, métamorphosant ces contrées en cloaques impénétrables, refuges de bêtes rôdant alentour et dont la seule vue faisait se retourner l’estomac d’un homme solide.

Les arbres de la Forêt d’Émeraude étaient génotypiquement purs ; la forêt avait survécu au Temps du Feu, intégralement épargnée, vierge de toute contamination. Son âge restait inconnu ; beaucoup plus ancienne que Heldon, elle existait vraisemblablement déjà sous cette forme avant même l’apparition du pur génotype humain. Les contes de vieilles femmes ne rapportaient-ils pas que la race humaine y était née ?

Cela pouvait relever de la superstition pure, mais le fait était patent : ici, dans la Forêt d’Émeraude, de petits groupes d’hommes purs s’étaient terrés après le Feu et avaient massacré tous les mutants assez fous pour y pénétrer, avant d’être regroupés par Stal Held pour former le royaume de Heldon, Génération après génération, les Helders s’étaient progressivement répandus hors de la forêt, purifiant les terres environnantes de tout mutant, jusqu’à atteindre les frontières des temps modernes.

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