Sheri Tepper - Rituel de chasse

Здесь есть возможность читать онлайн «Sheri Tepper - Rituel de chasse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1992, ISBN: 1992, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Rituel de chasse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

Rituel de chasse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Rituel de chasse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Soyez certain qu’ils trouveraient le moyen d’anéantir cette dernière chance, si ténue soit-elle. Non, le secret absolu est le plus sûr garant du succès. Les ordinateurs nous accordent un répit de cinq à sept ans. Passé ce délai, il ne sera plus possible d’endiguer le mal. Voilà où nous en sommes. Faible lueur dans ces ténèbres, la Prairie accepte enfin de recevoir une ambassade.

Rigo avait accueilli ces dernières paroles par une moue sceptique.

— Vous disiez que ces aristocrates étaient fervents d’équitation et chassaient à courre ? Leurs ancêtres avaient donc pris soin d’emmener sur leur planète d’exil quelques spécimens de chevaux, chiens et renards, tous aptes à la reproduction ?

Sender O’Neil avait eu un charmant sourire.

— Pas exactement. En fait, ils ont trouvé sur place des équivalents très convenables, disons des variantes indigènes, qui semblent leur donner toute satisfaction.

Assis dans la cabine de cet aéronef d’un autre âge qui planait à la verticale de l’arbre, Roderigo Yrarier aperçut enfin la « variante indigène » du renard. Admirable euphémisme. Sender O’Neil, que le diable l’emporte, pouvait être fier de lui. Rigo évitait de regarder les siens. En apparence, il gardait tout son calme ; dans le noir isolement de sa conscience, la colère grondait.

— Un équivalent très convenable, une variante indigène… murmura-t-il, sans même se rendre compte qu’il venait de parler avant d’entendre sa propre voix. Eric bon Haunser lui jeta un regard froid, modérément interrogatif. Vos renards sont très différents des nôtres, expliqua simplement Rigo.

La créature, dont on ne discernait qu’une masse informe au milieu de l’agitation du feuillage, donnait l’impression de se débattre avec l’énergie du désespoir contre les forces qui la tiraient vers le bas. Hurlante et gigotante, elle fut arrachée de son perchoir. Bon Haunser leur décrivit la suite, la curée, les péripéties de l’agonie, ceci sur un ton machinal, désinvolte, avec une grande précision de langage.

Pendant le trajet de retour, alors que chacun faisait, à sa façon, des efforts pour se ressaisir, il s’échangea peu de paroles. Rigo décida pourtant de poser à leur guide une question plus personnelle.

— Je ne voudrais pas être indiscret, mais votre attitude offre un contraste frappant avec celle de votre frère, chez qui l’on sentait poindre un certain malaise lorsqu’il s’agissait de la chasse. Or vous abordez ce sujet avec un détachement extrême, comme si toute cette affaire ne vous concernait que de loin.

— C’est que précisément, je ne participe plus à l’action. Mes jambes, n’est-ce pas… Un accident de chasse. Ceux d’entre nous qu’un tel malheur a frappés prennent du recul, par la force des choses, et bien souvent, leur enthousiasme s’en ressent.

Ce petit discours avait été débité à contrecœur, Eric bon Haunser choisissant ses mots avec beaucoup de soin et d’hésitation. Aucune explication ne fut fournie sur le malaise manifesté par les chasseurs « en activité », lorsqu’ils parlaient de leur sport favori.

La chasse n’était pas encore de retour lorsqu’ils arrivèrent à Klive. Rowena marmonna quelques propos de circonstance et les conduisit dans le grand salon. Toutes les fenêtres donnaient sur le pré carré. Femmes enceintes, vieillards, infirmes et enfants formaient une compagnie plutôt joyeuse et détendue. On se rafraîchissait, on s’adonnait, par petites tables, aux plaisirs de la conversation et des jeux de société. Un buffet bien garni était dressé dans le fond. Rowena invita ses hôtes à faire leur choix, puis les laissa en plan. Eric bon Haunser eut la bonne idée de venir les rejoindre, les tirant ainsi d’une solitude embarrassante. Peu après, venue de la porte du couchant, s’éleva une discrète sonnerie de trompe. On vit entrer la procession irrégulière des chasseurs, tous accablés, sales, éreintés. La plupart d’entre eux n’avaient rien de plus pressé que d’aller prendre un bain. Quelques-uns, mourant de soif et de faim, firent un détour par le salon. Ils se jetèrent sur le buffet.

— Ils sont à jeun depuis hier soir, commenta Eric bon Haunser, si l’on ne tient pas compte du lénitif absorbé avant le départ. Une fois que la chasse a commencé, il n’existe aucune possibilité de se soulager.

— Quelle épreuve ce doit être, en effet, murmura Marjorie, songeant aux dos raides des cavaliers. Dans ces conditions si pénibles, la chasse procure-t-elle encore un quelconque plaisir ?

Son interlocuteur haussa les épaules.

— Le moralisme n’est pas mon fort, Lady Westriding. Mon frère vous répondrait par l’affirmative, sans hésiter. Je ne serais pas si catégorique ; mais de nous deux, c’est lui le chasseur.

— Je chasse, moi aussi, fit une voix derrière eux. Je chasse, et ma réponse est négative, sans hésiter.

Marjorie pivota pour faire face à celui qui venait de s’exprimer de façon si péremptoire. Elle le reconnut aussitôt, bien qu’il eût moins fière allure, avec ses vêtements défraîchis et son visage creusé de fatigue. Sa bombe de cavalier coincée sous le bras, il porta un verre d’eau à ses lèvres et but à longs traits, la tête renversée. Marjorie perçut le tremblement imperceptible de sa main. Un œil moins vigilant que le sien aurait-il pu le remarquer ?

— Pardonnez-moi, dit-il. Nous avons tellement soif.

— Je le crois volontiers. Nous avons fait connaissance ce matin, il me semble ? Vous n’êtes plus… tout à fait le même.

— Ne vous fiez pas aux apparences. Je suis toujours Sylvan bon Damfels, fit-il avec une petite inclination de tête, le fils cadet de Stavenger et Rowena bon Damfels, vos hôtes pour la journée.

Stella se trouvait à l’autre bout de la pièce, en compagnie de son père. À peine eut-elle assisté de loin à la rencontre du jeune homme et de sa mère, à côté de laquelle se tenait Anthony, qu’elle rejoignait leur petit groupe. Marjorie procéda à de nouvelles présentations. Quelques instants plus tard, Eric bon Haunser s’excusait et s’éloignait en direction du buffet. Marjorie dévisagea Sylvan avec attention.

— Vous chassez, et cependant, vous n’aimez pas la chasse ?

Sylvan la considéra bien en face ; rien ne semblait devoir échapper à son regard fixe.

— Devant vous, madame, qui êtes étrangère, et devant vos enfants, je peux bien en faire l’aveu. La fatigue, ou l’émotion, altérait sa voix. À la condition que cette confidence ne parvienne pas aux oreilles des membres de ma famille, pas plus qu’à celles de leurs amis.

— Vous avez notre parole, dit gravement Tony, toujours aussi pâle, mal remis du trouble dans lequel l’avait plongé la vision fugitive du renard.

— Si je prends le risque de vous livrer le fond de ma pensée, c’est dans votre intérêt, reprit Sylvan. On vous demandera peut-être de vous joindre à une des chasses de la saison. Jusqu’à ce jour, l’éventualité d’une telle invitation me semblait improbable ; j’ai changé d’avis après avoir vu votre mari. Tout bien pesé, il n’est pas exclu qu’une telle proposition vous soit faite. Le cas échéant, je vous recommande de refuser.

Il les regarda tour à tour avec, dans les yeux, une méditative, une intense prière. Il s’inclina de nouveau et tourna les talons.

— Quel poseur ! s’exclama Stella. D’un petit mouvement de tête, sec et crâne, elle rejeta ses cheveux en arrière.

— Je n’en suis pas si sûre, dit sa mère, songeuse.

— Les Hipparions peuvent bien vous donner des sueurs froides, à lui comme à toi. Je ne ressens rien de tel, au contraire. Je me vois très bien juchée sur l’une de ces montagnes. Je me débrouillerais.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Rituel de chasse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Rituel de chasse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Rituel de chasse»

Обсуждение, отзывы о книге «Rituel de chasse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x