Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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— Je ne le sais que trop, Vénérable, soupira humblement Mainoa, vouant à part lui aux gémonies les ronds-de-cuir occupés au matin au soir à frotter leur panse contre les bureaux du Monastère. S’il n’est pas trop tard, je ferai en sorte de m’amender.

— N’y manquez pas. Il me déplairait d’avoir à porter votre cas à l’attention du Révérend Jhamlees Zoe. Le Révérend ne badine pas avec la Doctrine.

Pour cette fois, Mainoa n’avait pas envie de le contredire. L’ardeur missionnaire de Jhamlees Zoe n’avait pas eu le temps de s’épuiser. Il prenait son travail à cœur, le misérable. Tôt ou tard, la Prairie aurait raison de son obstination.

— Je sais, Vénérable. Je comprends.

— Espérons-le, frère Mainoa. Vous avez été désigné pour servir d’escorte à une nouvelle recrue, voilà ce que j’étais venu vous dire. Le Saint-Siège nous envoie un acolyte récalcitrant, un de plus. Le frère Shoetai et moi-même rentrerons au Monastère à pied. Nous vous laissons notre véhicule, que vous utiliserez demain pour vous rendre au spatioport.

Mainoa s’inclina en silence. Le Vénérable rota sans vergogne et se passa sur l’estomac une main lénifiante.

— Un an avant le terme de son service, les nerfs ont lâché, murmura-t-il. Il s’est donné en spectacle en plein réfectoire, si j’ai bien compris. Il a conservé le nom qu’il portait à sa naissance, Rillibee Chime, vous lui trouverez un pseudonyme satisfaisant.

— Je tâcherai, Vénérable.

— Le vaisseau arrive à l’aube. Je vous recommande donc de vous lever tôt. Et que je ne vous y reprenne plus à monologuer.

Frère Mainoa, tête baissée, écouta décroître les pas du Vénérable. Plus tôt son ulcère l’emportera, mieux cela vaudra, songea-t-il. Les zélateurs de l’Endoctrinement étaient de dangereux abrutis, le Révérend Jhamlees Zoe étant le pire de tous.

L’arbre ronronnait de plaisir.

— Tu finiras par m’attirer des ennuis, bougonna le vieux moine. Quel sujet de satisfaction te restera-t-il alors ?

Le territoire de cent cinquante kilomètres carrés auquel les aristocrates avaient donné le nom de Zone Franche était traversé d’est en ouest par une frontière naturelle, une chaîne de rochers chaotiques. Par dérision, les roturiers avaient baptisé ce bizarre accident de relief le Montebello. Cette barrière ininterrompue dégringolait le long des versants du plateau pour aller se perdre dans les profondeurs de la forêt marécageuse. Artisans, fermiers, négociants logeaient avec leurs familles et travaillaient au nord du Montebello, dans la partie qu’on appelait le Faubourg. La région située au sud, largement couverte de champs et de pâturages, rassemblait le spatioport et ses annexes, les entrepôts, les hangars à récolte et les fenils, un centre commercial, un centre de loisirs, deux établissements respectables gérés par des habitants du Faubourg, un hôtel, un hôpital. Ce vaste secteur, qui comprenait le complexe portuaire lui-même, était couramment dénommé la Métropole.

À l’ouest du port, blottis dans un méandre de la route, s’entassaient des immeubles au luxe tapageur, d’où s’exhalaient d’indéfinissables remugles, crasse, drogue, et autres substances vénéneuses. La Zone, disait-on simplement, pour désigner ce quartier de mauvaise réputation.

La prairie méridionale du plateau comportait aussi de vastes étendues de prés et de vaines pâtures ; elles descendaient en pente douce, au sud, à l’est et à l’ouest, jusqu’à l’orée de la forêt.

Une route reliait le Faubourg et la Métropole. Passante de jour comme de nuit, elle longeait la paroi orientale du Montebello et franchissait celui-ci par une brèche que l’on avait pratiquée jadis et munie d’une solide porte de forteresse, ouverte ou fermée à la discrétion des vigilants du poste de contrôle, selon l’intensité de la circulation.

L’activité du port excédait les besoins d’une population planétaire encore modeste. Il devait son trafic intense à la situation topologique privilégiée de la Prairie, les coordonnées de celle-ci dans l’espace réel coïncidant avec une destination accessible de l’espace hertzien. Cloîtrés dans leurs domaines, les aristocrates n’avaient jamais pris conscience de l’atout considérable que constituait la position idéale de leur planète. Auraient-ils découvert que la plus grande partie des richesses de la Prairie, au lieu d’être concentrées entre leurs mains, comme ils se l’imaginaient, se trouvait placée sur des comptes que les roturiers les plus prospères avaient pris le soin d’ouvrir dans des banques lointaines, qu’ils seraient tombés des nues. Peu nombreux étaient les bon qui faisaient le voyage de la Zone Franche, encore ceux-ci se contentaient-ils de rendre visite aux bureaux des compagnies d’import-export. Quant aux roturiers amenés à exercer leurs talents dans les latifundia, ils restaient fort discrets sur le volume croissant de leurs affaires.

Beaucoup plus curieux que les aristocrates, avides de couleur locale, les voyageurs en transit se risquaient volontiers au plus profond du Faubourg. Dans les échoppes des artisans, les vêtements de fibre végétale, les herbiers, les « créations » de vannerie, oiseaux ou poissons aux formes extravagantes, s’enlevaient comme des petits pains. Par contre, les touristes épris d’aventure et de grands espaces étaient condamnés à ruminer leur frustration. Les aristocrates avaient repoussé avec horreur les propositions alléchantes faites par une agence spécialisée dans les circuits aériens. En fait d’excursions, les étrangers devaient se contenter du « tour de Faubourg » à bord des navettes mises à leur disposition par l’hôtel. Au nord du Montebello, on avait donc l’habitude des nouveaux visages.

Aussi, lorsque Ducky Johns, s’étant arrêtée devant le poste de contrôle, descendit de sa baladeuse, flanquée d’une exquise jeune femme, le vigilant de service ce matin-là ne fut-il pas surpris outre mesure. Sans doute la belle dame était-elle une honorable voyageuse que la quête d’émotions fortes avait conduite loin de son hôtel à une heure indue et qui s’était retrouvée à son réveil en fâcheuse compagnie. Non que Ducky Johns fût dépourvue de qualités, loin de là. Elle tenait l’une des deux maisons closes de la Zone, l’autre se trouvant sous l’autorité de Saint Teresa. Il n’était pas rare de les voir passer dans les rues du Faubourg en compagnie de leurs caméristes et de leurs cuisiniers. Leurs noms figuraient souvent au sommet de la liste des bienfaiteurs des ligues de charité. L’établissement de Ducky aurait satisfait aux exigences des plus sourcilleux des inspecteurs de l’Hygiène. Les machines bien entretenues n’infligeaient jamais aux utilisateurs que les blessures les plus vénielles ; quant à son cheptel, filles, garçons ou transsexuels, ils avaient la réputation d’être dépourvus de tout instinct agressif.

— Qui est-ce ? demanda le vigilant, James Jellico, Jelly pour les amis, en raison de la graisse frémissante qui enrobait sa carrure d’athlète.

— Du diable si je le sais ! répliqua la tenancière avec un battement d’aile dans les cils. Sa tête de chérubin semblait posée par mégarde au sommet de la tunique pyramidale sous laquelle se dissimulait un corps monstrueux. Je l’ai trouvée dans ma cour de derrière, assoupie sous la corde à linge.

— Tu aurais dû la ramener à l’hôtel, murmura Jelly.

Il gratifia l’inconnue d’un regard de biais, dur, aigu, strict. Elle avait de grands yeux pleins d’innocence.

Ducky avança les lèvres en une moue adorable. Elle brassa l’air de sa main potelée.

— Crois-tu que je n’aie pas essayé ? Au début, j’ai pensé la même chose que toi. Une passagère en transit. Elle se promenait, ses pas l’ont conduite hors de la Métropole, elle s’est égarée. Je lui ai demandé son nom, peine perdue, la pauvre enfant est incapable d’articuler un mot.

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