Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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Roald Few prenait note de tout.

— Je ferai mon possible, madame. Permettez-moi de vous remercier, au nom de tous les compagnons de la Rue Neuve. En vous adressant à nous, vous avez fait preuve de discernement et vous ne serez pas déçue. Voulez-vous un conseil ? Quand l’isolement vous pèsera, au lieu de choisir la fuite comme l’agent de Semling, prenez votre navette et faites un saut jusqu’à la Zone Franche. Nos échoppes sont bien garnies. Vous trouverez des victuailles et toutes sortes d’articles que nous importons pour notre propre consommation et dont les gens d’ici ne soupçonnent pas l’existence. À moins d’avoir l’esprit dérangé, comme les aristocrates, on n’est pas obligé d’apprécier l’affreux dénuement des longs mois d’hiver dans la steppe. Si votre séjour devait se prolonger aussi longtemps, vous pourriez même envisager de vous établir dans le Bourg avant l’arrivée des frimas. Vous y seriez plus confortablement installés et ce serait de loin la meilleure solution pour vos animaux. Vous ne seriez pas les seuls à déserter la campagne, du reste : quand vient l’hiver, les villageois mettent la clé sous le paillasson et convergent sur la Zone. Les aristocrates n’auraient pas besoin d’être informés de votre déménagement. Ne comptez pas sur eux pour vous rendre visite, mais dans l’éventualité où quelqu’un vous appellerait par le grand-com, il suffirait de brancher votre ligne sur le réseau citadin, et ni vu ni connu. Au fait, parlez-vous le sabir de la Prairie ?

— Il existe donc une langue planétaire ? s’étonna Marjorie. Je l’ignorais. On m’avait dit que tout le monde parlait le terrien, ou la langue du négoce. Le patriarche bon Haunser s’est adressé à moi dans le dialecte diplomatique.

Roald Few haussa les épaules.

— Cela ne m’étonne guère, ils sont si pédants ! Un jour, certains d’entre eux condescendent à s’exprimer dans la langue du négoce et le lendemain, l’air hautain, ils affectent de ne pas vous comprendre. Apprenez donc leur jargon, vos relations avec eux s’en trouveront facilitées. En fait de langue, il s’agissait plutôt, à l’origine, d’un charabia composé d’éléments disparates empruntés aux parlers de leurs ancêtres, tous venus d’horizons différents. Il a évolué et s’est transformé en un véritable idiome, avec de légères variantes familiales. En somme, chaque clan s’est amusé à forger une sorte de patois. Vous les impressionnerez d’autant plus que vous attendrez, pour révéler votre savoir, de pouvoir vous exprimer dans leur langue avec assez d’aisance. Voulez-vous un professeur ? Je me charge de vous en trouver un.

Marjorie n’hésita qu’un instant. Dans sa franchise un peu rude et narquoise, l’homme lui inspirait confiance. Qu’avait-elle à perdre, de toute façon ?

— Entendu. Je compte sur votre discrétion, M. Few.

— Soyez sans inquiétude, Lady Westriding. Je sais trop à quoi m’en tenir, sur les grands de la Prairie. Dans deux jours, quelqu’un viendra vous offrir ses services de ma part.

Outre le bâtiment principal et les communs, le domaine comportait trois dépendances disséminées dans le parc. Invitée à choisir en priorité, Andrea Chapelside, fidèle assistante de Roderigo, s’était décidée pour un petit cottage situé à proximité de la résidence, dans lequel elle logeait avec sa sœur Charlotte. Le Père Sandoval et son jeune suppléant, le Père James, avaient élu domicile dans l’annexe la plus importante. Une pièce devait être convertie en bibliothèque et salle de classe pour Tony et Stella, une autre en chapelle. Eugénie Le Fèvre se trouva donc reléguée d’office dans le pavillon le plus éloigné, charmant au demeurant avec sa grande cuisine ensoleillée, son petit salon et ses chambres, une pour chaque saison. Les trois dépendances avaient une orientation différente ; toutes étaient reliées à la résidence par un passage souterrain.

Après avoir pris congé de Marjorie, Roald Few se rendit chez les autres locataires de Opal Hill. Les demoiselles Chapelside lui montrèrent des photographies de leur domicile terrien et lui demandèrent d’en réaliser la copie la plus fidèle possible. Les messieurs installés dans la grande dépendance aspiraient à la simplicité. Le salon, dans son extrême dépouillement, leur plaisait et devait demeurer tel quel, sauf qu’il fallait disposer en son centre deux rangées de sièges et de prie-Dieu, face à l’autel. Le Père James soumit quelques croquis à l’approbation de son supérieur. Ils furent confiés à l’artisan.

— Comment doit-on vous appeler ? demanda celui-ci. Vous êtes ecclésiastiques, je le vois bien, mais si vous avez l’habitude d’être désignés par un titre particulier, il vaudrait mieux que je le sache, avant de commettre une bévue.

— Nous sommes membres du clergé catholique, déclara l’aîné des deux prêtres. Je suis le Père Sandoval, voici le Père James. Sa mère n’est autre que la sœur de Son Excellence Roderigo Yrarier. « Père » c’est le titre que l’on nous donne couramment, si cette marque de respect n’offense pas vos habitudes.

Tolérance de pure convention, l’autorité de la voix insinuant que, pour le mécréant de la Prairie, il n’était d’autre parti possible. Roald Few soutint sans sourciller le regard sévère du Père Sandoval.

— Dans ma profession, on se doit d’avoir l’esprit ouvert, dit-il simplement. Vous m’auriez demandé de vous appeler « Mon Oncle », que je n’y aurais pas vu d’inconvénient. « Ma Tante », voilà qui m’aurait peut-être fait tiquer.

Un frémissement de rire passa sur le visage du Père James. Roald lui adressa un petit salut de connivence et s’en fut.

Le pavillon situé dans le fond du parc venait en dernier sur sa liste. Ce fut dans la chambre d’été, en l’état actuel aussi vide et désolée que l’était la steppe derrière les vitres sans rideaux, qu’il fit la connaissance d’Eugénie.

— Du rose partout, commanda-t-elle. De grands voilages roses qui se gonfleront au vent. Ils mettront la nuit en fuite et dissimuleront cet affreux paysage. Ils diffuseront une lumière douce et nacrée, comme l’intérieur d’un coquillage ou celui d’une fleur. Les fleurs me manquent déjà. Ici et là, je veux de grands canapés avec une ribambelle de coussins moelleux.

La jeune femme portait un déshabillé soyeux dont la fluidité accompagnait tous ses mouvements. Ses longs cheveux du châtain le plus doux étaient relevés en un fouillis d’où s’échappaient d’adorables mèches folles qui lui chatouillaient le front et la nuque. Ses yeux étaient d’un bleu intense où rôdaient un peu d’effronterie et beaucoup d’innocence.

Roald Few la regardait aller et venir dans le rythme ondulant de toute sa personne, aussi gracieuse qu’une danseuse évoluant sur une scène. Il avait l’impression d’avoir toujours connu Eugénie Le Fèvre ; elle ressemblait tellement à la figurine de porcelaine que son épouse avait placée au milieu de la table du salon. Songeant à Lady Westriding, admirable femme s’il en fut, il poussa, in petto, un profond soupir de compassion. Dès ce soir, entre la poire et le fromage, il donnerait à Kinny une version fidèle de ce qu’il avait vu et entendu, il lui décrirait les héros de cette banale relation triangulaire. Kinny rendrait son verdict. Pour bien des choses, celles du cœur en particulier, elle avait un flair infaillible. On pouvait lui faire confiance pour émettre l’hypothèse la plus plausible sur l’origine de la rupture entre Lord et Lady Westriding.

— J’ai compris, dit-il, refermant son carnet. Vous voulez un nid douillet, un nid d’amoureux.

À son retour, Roald trouva le couvert mis. Il n’eut qu’à s’installer pour voir arriver sur la table un plat de pintade au chou. Impossible de s’y tromper : ce mets succulent, l’une des grandes spécialités culinaires de Kinny, était toujours l’occasion de solenniser un événement quelconque.

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