Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Il était inutile de discuter. À partir de la logique de leur race et des données qu’elles avaient acquises d’une façon ou d’une autre au cours de leurs contacts avec notre Terre, les Fleurs s’étaient fait une idée bien arrêtée de l’espèce humaine.

— « Comme vous voudrez… Vous êtes donc certaines que vous pouvez me faire confiance. Soit. Mais en toute sincérité, je dois vous dire que je serai incapable de remplir cette mission. »

— « Pourquoi ? »

— « Vous voulez que je sois votre ambassadeur auprès de la Terre, que j’agisse en tant que négociateur ? »

— « C’est effectivement ce que nous envisageons. »

— « Eh bien, je n’ai ni la formation ni les qualifications requises pour tenir ce rôle. Je ne saurais absolument pas comment m’y prendre ni même comment commencer. »

— « Mais vous avez déjà commencé et nous sommes très satisfaites. »

Je sursautai. « J’ai commencé ? Comment cela ? »

— « N’avez-vous pas demandé que Gerald Sherwood prenne contact avec les autorités suprêmes ? »

— « Je n’agissais pas en votre nom. »

— « Vous auriez pu le faire. Nous désirons que l’on explique qui nous sommes. »

— « Que voulez-vous donc que j’explique ? Je ne connais presque rien de vous. »

— « Interrogez-nous. Nous répondrons à toutes vos questions. »

— « Eh bien, en premier lieu, ce monde n’est pas votre monde natal ? »

— « Non. Nous avons essaimé sur un grand nombre de mondes. »

— « Et qu’est-il arrivé aux gens… non, pas aux gens, aux intelligences… qui se trouvaient sur ces mondes ? »

— « Nous ne comprenons pas. »

— « Quand vous arrivez sur un monde, que faites-vous des intelligences que vous y rencontrez ? »

— « Il est rare que nous en rencontrions. Tout au moins des intelligences conscientes, culturelles. La culture ne se développe pas partout. Mais quand nous rencontrons des intelligences culturelles, nous coopérons, nous travaillons avec elles… quand c’est possible. »

— « Il arrive donc parfois que cela ne soit pas possible ? »

— « Ne vous méprenez pas. Il y a eu un ou deux cas où le contact n’a pu s’établir. L’intelligence locale ne nous a pas identifiées. Nous n’étions pour elle qu’une autre forme de vie. Une autre – comment dites-vous ? – une autre herbe, peut-être ? »

— « Que faites-vous alors ? »

— « Que pouvons-nous faire ? »

Cette réponse ne me parut pas être d’une franchise absolue. Les Fleurs pouvaient faire bien des choses !

— « Et vous continuez ? »

— « Que voulez-vous dire ? »

— « Vous continuez d’errer de monde en monde. Quand comptez-vous vous arrêter ? »

— « Nous l’ignorons. »

— « Quel est votre but ? Votre objectif ? »

— « Nous l’ignorons. »

— « Attendez ! C’est la seconde fois que vous me sortez cette réponse. Il faut que nous sachions… » Elles m’interrompirent.

— « Votre race, monsieur, a-t-elle un but dont elle ait conscience ? »

— « Je ne le pense pas. »

— « Eh bien, nous sommes à égalité. Vous avez des choses que l’on appelle des ordinateurs. »

— « Oui. Mais pas depuis longtemps. »

— « La fonction des ordinateurs est d’emmagasiner les données, de les mettre en corrélation et de sélectionner celles qui sont nécessaires à un moment donné. À votre avis, quel est le but de vos ordinateurs ? »

— « Ils n’en ont pas puisqu’ils ne sont pas vivants. »

— « Supposez qu’ils soient vivants. »

— « Dans ce cas, j’imagine que leur but ultime serait de réunir et de mettre en corrélation la somme des données universelles. »

— « Peut-être. Nous sommes des ordinateurs vivants. »

— « Eh bien, vous êtes vouées à continuer éternellement. »

— « Nous n’en sommes pas sûres. »

— « Mais… »

— « Les données, » enchaînèrent-elles sur un ton pontifiant, « sont des moyens au service d’une seule fin : atteindre la vérité. Il se peut que, pour y parvenir, nous n’ayons pas besoin d’une donnée sommative universelle. »

— « Et comment saurez-vous que vous avez atteint la vérité ? »

— « Nous le saurons. »

Je renonçai ; cela ne menait nulle part.

— « Vous voulez donc notre Terre ? »

— « Votre formulation est maladroite et injuste. Nous ne voulons pas votre Terre. Nous voulons y être accueillies. Nous voulons un peu d’espace vital. Nous voulons travailler avec vous. Nous voulons échanger nos connaissances respectives. »

— « Et ensuite ? »

— « Que voulez-vous dire ? »

— « Une fois ce troc de connaissances effectué, que ferez-vous ? »

— « Nous partirons ensemble vers d’autres mondes. »

— « À la recherche d’autres cultures ? D’autres connaissances ? »

— « Précisément. »

Cela avait l’air merveilleusement simple mais ça ne pouvait pas être aussi simple : rien n’est jamais simple. Je poursuivis :

— « Il faut que vous compreniez bien que les Terriens ne vous accepteront pas sur la foi de quelques belles paroles. Il faudra qu’ils sachent ce que vous attendez d’eux et ce qu’ils peuvent attendre de vous. Ils exigeront des garanties. »

— « Nous pourrons les aider de bien des façons. Nous sommes capables de revêtir une multitude d’aspects, de nous transformer en toutes sortes de plantes. Nous pouvons constituer un immense réservoir de ressources économiques, qu’il s’agisse d’aliments, de matériaux de construction, de textiles. »

— « Si je comprends bien, vous ne demandez qu’à être mangées, débitées en bûches et filées pour faire des vêtements ? Vous n’y voyez aucun inconvénient ? »

— « Comment parviendrons-nous à nous faire comprendre ? » soupirèrent les Fleurs. « Si vous nous mangez, si vous nous filez, nous continuerons d’être. Notre vie est une : vous ne pourrez jamais nous tuer toutes, jamais nous manger toutes. Notre vie, ce sont nos cerveaux et nos systèmes nerveux, c’est-à-dire nos racines, nos bulbes et nos tubercules. Cela nous serait égal d’être mangées si nous savions que cela vous rend service. »

— « Que demanderez-vous en échange ? »

— « Vos connaissances. Nous voulons que vous travailliez avec nous pour exploiter notre savoir commun. Vous serez notre moyen d’expression, car nous sommes incapables de nous exprimer par nous-mêmes. Nous avons le savoir mais le savoir n’a de valeur que si on l’utilise. Nous voulons que notre savoir soit utilisé, nous voulons de toutes nos forces œuvrer avec une race ayant les moyens de l’utiliser. Alors seulement aurons-nous le sentiment d’avoir réussi. »

— « Mais pourquoi avez-vous enfermé Millville dans cette bulle temporelle ? »

— « Pour attirer l’attention de votre monde. Pour que vous sachiez que nous étions là et que nous attendions. »

— « Pourquoi ne pas avoir procédé par l’intermédiaire des gens avec lesquels vous étiez en contact ? Vous avez probablement parlé à certains d’entre eux. À Stiffy Grant, par exemple. »

— « Oui, à lui et à d’autres encore. »

— « Ils auraient pu mettre l’opinion au courant. »

— « Qui les aurait crus ? Ils auraient passé pour… quel est le mot ? pour des toqués ! »

— « Bien sûr, personne n’aurait prêté attention à ce qu’aurait raconté Stiffy Grant. Mais il n’y avait pas que lui. »

— « Seuls certains types d’esprit bien particuliers sont susceptibles d’entrer en liaison avec nous. Nous sommes à même d’en toucher un grand nombre mais très peu peuvent réagir. Et, pour nous croire, il est indispensable que le contact soit à double sens. »

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