Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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— « Tu me l’as déjà dit. Tu suivais sa piste et tu t’es retrouvé dans un autre monde. Où se trouve cet autre monde ? »

Elle était comme toutes les femmes, à me bombarder de questions auxquelles j’étais bien incapable de répondre !

— « Je ne le sais pas exactement. Tout ce que je sais, c’est que c’est un monde qui est décalé dans le temps par rapport au nôtre. Peut-être d’une seconde seulement. »

— « Est-ce que tu peux revenir ? »

— « J’essaierai mais je n’en suis pas sûr. »

— « Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? »

— « Nancy, où est ton père ? »

— « Chez toi. Et il y a un monde fou. »

— « On m’attend ? »

— « Oui. Beaucoup de gens sont convaincus que tu es au courant de pas mal de choses. »

— « En ce qui concerne la barrière ? »

— « Précisément. »

— « Et ils sont montés contre moi ? »

— « Certains… oui. »

— « Nancy, peux-tu joindre ton père ? »

— « Bien entendu. »

— « Bon. Va le voir et dis-lui que lorsque je reviendrai – si je peux revenir –, il faudra absolument que je parle avec quelqu’un d’important. Une haute autorité. Le Président, par exemple, ou un membre de son entourage immédiat. Un délégué auprès des Nations Unies… »

— « Mais, Brad, tu n’arriveras jamais à obtenir une audience présidentielle ! »

— « Peut-être mais il est indispensable que j’aie une entrevue avec une personnalité qualifiée. Je détiens des informations dont le gouvernement doit absolument avoir connaissance. Pas seulement le nôtre… Tous les gouvernements. Ce n’est pas une plaisanterie. Dis à ton père que c’est très grave. »

— « Tu es sûr que ce n’est pas un canular, Brad ? »

— « Je te le jure, Nancy. Croix de bois, croix de fer ! Je suis vraiment sur un autre monde, une Terre parallèle… »

— « Et il est joli, ce monde ? »

— « Assez joli, oui. Il n’y a rien que des fleurs. »

— « Quelles fleurs ? »

— « Des fleurs pourpres. Celles de mon père. Les mêmes qu’à Millville. Ce sont elles qui ont élevé la barrière, Nancy. Ces fleurs, ce sont des gens. »

— « Mais voyons, Brad, des fleurs ne peuvent pas être des gens ! »

Bien sûr ! Elle me parlait comme à un enfant que l’on raisonne !

Je ravalai ma colère et mon désespoir.

— « Je sais, Nancy, je sais. N’empêche que ce sont quand même des créatures. Elles sont intelligentes et elles sont capables de communiquer avec nous. »

— « Tu as parlé avec elles ? »

— « Par l’intermédiaire de Tupper qui est leur interprète. Mais là n’est pas la question. Transmettras-tu mon message à ton père ? »

— « J’y vais tout de suite. »

— « Encore une chose, Nancy. »

— « Oui ? »

— « Je suppose que la population ne m’est pas favorable. Ne parle de cela à personne d’autre qu’à ton père. Inutile que le village ait un sujet de commérage supplémentaire. »

— « D’accord. Soit prudent, Brad. Tâche de rentrer sain et sauf. »

— « Compte sur moi. »

— « Reviens, Brad. À bientôt. »

— « Au revoir, Nancy. Merci de m’avoir appelé. »

Je regardai Tupper. « Merci, téléphone. »

Il braqua un doigt sur moi et le frotta avec l’index de son autre main comme les enfants qui font : « Bisque, bisque, rage… »

— « Brad a une petite amie ! Brad a une petite amie ! » chantonna-t-il.

— « Je croyais que tu n’écoutais jamais les conversations ! » La moutarde me montait au nez.

— « Brad a une petite amie ! Brad a une petite amie ! Brad a une petite amie ! »

Il s’énervait de plus en plus, il postillonnait et son menton dégoulinait de bave.

— « Boucle-la ! » m’écriai-je. « Sinon, je te casse la gueule. »

Il comprit que je ne plaisantais pas et se tut.

Chapitre 14

Je m’éveillai dans la nuit bleue et argent et me demandai ce qui avait bien pu me sortir du sommeil Le ciel fourmillait d’étoiles. Mon esprit était parfaitement dispos, je savais où j’étais. J’entendais le glouglou de la rivière, je sentais l’odeur de la fumée de bois.

Quelque chose m’avait réveillé… Je tournai lentement la tête et restai immobile, aux aguets. Pas le moindre bruit. Je me levai avec précaution. Rien… Absolument rien. La terre et le ciel étaient comme figés. Ce monde était un éternel présent, un présent pétrifié, sans passé, sans futur, un lieu où n’avait jamais retenti le tic-tac d’une horloge.

Et soudain je vis une forme bouger sur la colline ― un homme, une silhouette humaine en tout cas, qui courait, se déplaçant en ombre chinoise sur le ciel. Grande, souple et gracieuse.

Je m’élançai. Sans raison, sans but précis. Simplement, il y avait un homme ou quelque chose qui ressemblait à un homme, là-haut, au sommet de la colline, et il fallait que j’affronte cette créature dans l’espoir que, peut-être, sur cette Terre déserte, uniquement peuplée de fleurs, sur cette Terre de silence et de fragile beauté, en cet endroit étrange où l’espace et le temps étaient déviés, je parviendrais à trouver je ne sais quelle perspective rationnelle que je pourrais comprendre.

Je voulus crier mais aucun son ne sortit de mes lèvres. Je continuai à courir.

La créature avait dû me remarquer car, soudain, elle s’arrêta, fit volte-face et me regarda tandis que je gravissais la pente. À présent, aucun doute n’était possible : c’était bien une forme humaine. Son crâne était surmonté d’une sorte de crête qui donnait à cet être quelque chose d’un oiseau.

Je courais toujours, haletant. Et la créature marcha à ma rencontre. Lentement, délibérément, avec une grâce inconsciente.

À mon tour, je m’immobilisai et repris mon souffle. Au clair de lune, il était difficile de déterminer la couleur de cette crête. Peut-être était-elle blanche, peut-être était-elle argentée.

Maintenant, ma respiration était redevenue normale et je me dirigeai à la rencontre de l’être qui descendait vers moi. Je suppose que chacun de nous redoutait d’effrayer l’autre.

Oui, c’était un humanoïde. Une femme humanoïde, nue ou presque nue. En dehors de cette crête dont je voyais maintenant qu’elle était blanche, son corps était d’un noir de jais, moiré de reflets miroitants. Et il y avait dans sa démarche une vivacité, un dynamisme qui me laissaient pantois.

La créature me parla. Pas avec des mots : sa voix n’était qu’une musique.

— « Je suis navré mais je ne comprends pas, » lui dis-je.

Elle me parla encore en trilles mélodieux qui montaient dans la nuit bleue et argent, des trilles cristallins qui n’avaient aucun sens pour moi.

Je secouai la tête et elle rit. Un rire grave et musical, chargé d’allégresse et d’excitation. Un rire indéniablement humain.

Elle me tendit la main et nous nous élançâmes ensemble. Nous gravîmes la pente et redescendîmes le long du versant opposé dans une course folle, extatique, rien que pour le plaisir.

Nous étions jeunes et une étrange joie nous grisait tous les deux. En ce qui me concerne, en tout cas, je ne voyais aucune raison expliquant l’allégresse que j’éprouvais. Nous courions, la main dans la main comme si nous ne faisions qu’un.

Nous franchîmes la rivière, nous contournâmes le monticule où j’avais découvert les crânes et escaladâmes le promontoire qui se dressait sur l’autre rive.

Nous tombâmes sur une demi-douzaine d’autres créatures semblables à la ravissante humanoïde qui m’avait entraîné. C’était un pique-nique. Par terre, il y avait des paniers ― ou des objets ressemblant à des paniers ― et des bouteilles disposés en cercle. Au centre de ce cercle se trouvait un globe argenté à peine plus gros qu’un ballon de basket

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