Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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La voix qui, au téléphone, m’avait proposé une mission diplomatique m’avait précisé que j’avais été chaudement recommandé. Par qui ? Par Tupper ?

J’aurais bien voulu lui poser la question mais je n’osais pas.

— « Miaou, » miaula Tupper. « Miaou… miaou… miaou…”

Il fallait reconnaître qu’il imitait le chat à s’y méprendre. Et pas seulement le chat : il pouvait imiter n’importe quoi. Ç’avait toujours été son petit talent de société.

Je ne prêtai pas attention à ses miaulements. À nouveau, il était au sein de son univers personnel et il avait probablement oublié ma présence.

De la vapeur s’échappait de la marmite et l’odeur des tomates imprégnait l’air. La première étoile se leva à l’est. Le silence régnait, brisé seulement par le pétillement des tisons et les petits geignements de Tupper.

C’était une Terre de silence, un vaste et éternel globe de silence qui ne connaissait d’autres sons que le gargouillis de l’eau, le friselis du vent et les bruits infimes que faisaient les intrus comme Tupper et moi. Encore que, à présent, Tupper n’était peut-être pas un intrus.

J’étais seul, puisque l’homme accroupi en face de moi s’était retranché derrière une porte qu’il était seul à pouvoir ouvrir car personne d’autre n’en possédait la clé.

Et dans cette solitude, dans ce silence, je sentais la présence purpurine, sans forme, subtile, des choses qui régnaient sur cette planète. Une présence amicale mais avec un je ne sais quoi de repoussant comme l’amitié servile de quelque bête monstrueuse. Et j’avais peur.

Avoir peur de fleurs… quelle bêtise !

Étaient-elles un ennemi ou seulement quelque chose d’étrange ? Si elles étaient un ennemi, ce serait un ennemi terrible, implacable et efficace.

Car l’univers végétal était la seule source d’énergie permettant au monde animal de survivre. Seules les plantes étaient capables de capter, de transmuer et d’emmagasiner ce qui constituait l’essence même de la vie. L’existence du règne animal reposait sur l’énergie que lui fournissait le règne végétal. Si les plantes faisaient grève ou devenaient volontairement impropres à la consommation, toutes les autres formes de vie seraient condamnées à mort.

Et les Fleurs avaient d’immenses possibilités de métamorphose ― de très inquiétantes possibilités. Témoin le jardin de Tupper. Ses légumes, les arbres destinés à lui fournir du bois mort. Elles pouvaient se changer en n’importe quoi ― herbe, buissons, plantes grimpantes, céréales… Elles ne se contentaient pas d’imiter une plante donnée : elles se transformaient en cette plante même.

À supposer que la Terre des hommes leur accordât droit de cité… à supposer qu’elles proposent aux humains de remplacer leurs arbres par d’autres qui pousseraient plus vite et plus droit, seraient plus grands, donneraient plus d’ombre ou feraient de meilleures planches… De remplacer le blé par un blé amélioré qui rendrait davantage, dont l’épi serait plus fourni, qui résisterait à la rouille… Et la même chose pour tous les arbres, toutes les plantes, toutes les herbes… Il n’y aurait plus de famine, plus de disette puisque les Fleurs pourraient s’adapter à tous les besoins humains.

Et lorsque l’homme se reposerait sur elles, que son économie tout entière serait basée sur elles, que sa vie elle-même dépendrait de la fidélité avec laquelle les Fleurs respecteraient leur contrat, il serait à leur merci. Du jour au lendemain, elles pourraient cesser d’être avoine, blé ou salade ; elles pourraient dépouiller la Terre de la totalité de ses réserves alimentaires. Ou les empoisonner, ce qui serait une façon plus rapide et plus miséricordieuse de faire disparaître les hommes. Ou même, si leur haine était assez forte, elles pourraient développer certains types de pollen auxquels la vie terrestre serait tellement allergique que la mort, quand elle arriverait enfin, serait accueillie comme une bénédiction.

D’ailleurs, même si les humains refusaient le marché, les Fleurs pourraient envahir subrepticement la Terre, se substituer aux cultures existantes ― et le résultat serait le même.

En toute hypothèse, nous étions à leur merci. Peut-être nous tueraient-elles, peut-être ne nous tueraient-elles pas, mais elles auraient la possibilité de nous éliminer le jour où cela leur chanterait.

Toutefois, si leur dessein était de conquérir la Terre pour la stériliser, pourquoi étaient-elles entrées en contact avec moi ? Qu’est-ce qui les avait empêchées de s’infiltrer incognito ? Ç’aurait peut-être été plus long mais, du fait même de notre ignorance, nous aurions été incapables de faire obstacle à l’invasion. Qui aurait prêté attention à quelques fleurs pourpres poussant ici et là dans des coins reculés ? En l’espace de cent ans, c’eût été une affaire réglée.

Et une autre pensée obsédante, informulée, cherchait obstinément à prendre forme dans mon esprit : même si nous en avions la possibilité, ferions-nous obstacle aux Fleurs ? Ne représentaient-elles pas la première forme de vie extra-terrestre avec laquelle nous étions confrontés ? C’était, si elle en endossait le risque, l’occasion pour la race humaine d’acquérir un savoir nouveau, de combler les lacunes de sa science, de son capital émotif, de s’ouvrir à une pensée non humaine, à des motivations, à une logique différentes des motivations et de la logique terriennes. Pouvions-nous nous permettre de ne pas saisir cette occasion au passage ? Si nous la laissions échapper une fois, nous la laisserions échapper la fois suivante et jamais, peut-être, le contact ne serait noué avec une espèce extra-terrestre.

Il y eut une sonnerie de téléphone et je sursautai. Cela recommença. Enfin, Tupper s’exclama d’une voix impatiente : « Parle ! On t’appelle ! »

— « Quoi ? »

— « Dis : allô ! Vas-y ! Réponds ! »

— « D’accord ! » fis-je sur un ton conciliant, « Allô… »

La voix de Tupper devint celle de Nancy. L’imitation était si parfaite que j’avais l’impression que la fille de Gerald Sherwood était là en chair et en os.

— « Brad ! Brad, où es-tu ? » Elle paraissait au bord de la crise de nerfs.

— « Je ne crois pas que je sois en mesure de te l’expliquer… »

— « Tu as disparu, » enchaîna-t-elle sur un débit précipité. « Je t’ai cherché partout. Nous t’avons cherché partout. La ville tout entière… Et puis je me suis rappelé le téléphone… Le téléphone sans cadran qui se trouve dans le bureau de papa, tu sais ? Je n’y avais jamais fait tellement attention, je le considérais comme un objet décoratif ou un article style farces et attrapes. Mais le téléphone était tellement à l’ordre du jour ! Il y en a dans la bicoque de Stiffy et Ed Adler m’a parlé de celui qui était dans ton bureau… J’ai fait le rapprochement. Mais j’ai mis longtemps avant de comprendre. J’ai décroché. Il y avait de la tonalité. J’ai demandé à te parler. C’était absurde mais… Que disais-tu, Brad ? »

— « Que je suis incapable de t’expliquer exactement où je suis. Cela te paraîtra invraisemblable mais il faut que tu me croies. »

— « Où es-tu ? Dis-le-moi. »

— « Dans un autre monde. J’ai quitté le jardin… »

— « Où es-tu allé ? »

— « Eh bien, je suivais la piste de Tupper… »

— « La piste de qui ? »

— « De Tupper Tyler. Je crois bien que j’ai oublié de te dire qu’il était revenu. »

— « Ce n’est pas possible ! Il y a dix ans qu’il est parti, je m’en souviens. »

— « Il est revenu, » répétai-je. « Ce matin. Et puis il a encore fichu le camp. Donc, je suivais sa piste… »

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