Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Si cet ossement était réellement humanoïde, me dis-je alors, c’était la preuve que, à une certaine époque, des créatures proches de l’homme avaient vécu ici. Fallait-il croire qu’il existait encore des représentants de cette race ?

Une planète de fleurs. Une planète sans autre forme de vie que ces fleurs. Puis Tupper Tyler était arrivé. C’est tout ce que j’avais pensé en voyant pour la première fois cet océan pourpre s’étendant à perte de vue. Seulement, ce n’était qu’une supposition, une conclusion que j’avais adoptée hâtivement sans qu’elle fût étayée par des arguments sérieux. Parce qu’il n’y avait ni oiseaux ni insectes ni animaux, rien sinon, peut-être, quelques bactéries et quelques virus. Encore ceux-ci étaient-ils sans doute nécessaires au bien-être des Fleurs.

Bien que la partie superficielle de cet os fût pulvérulente, sa structure paraissait saine. Récemment encore, j’en étais sûr, il appartenait à un organisme vivant. Son âge dépendait dans une large mesure de la nature du sol, de son degré d’humidité et de bien d’autres facteurs encore. C’était là un problème de spécialistes et je n’étais pas un spécialiste.

Et puis je distinguai une tache blanche à ma droite. Probablement une pierre. Mais j’avais déjà la conviction que ce n’en était pas une : l’objet avait la même blancheur crayeuse que l’os que j’avais ramassé.

Je me mis à creuser avec mes mains. Le sol était sablonneux et je n’éprouvais guère de difficultés.

C’était un autre ossement et je compris bientôt qu’il s’agissait d’un crâne. En effet, quand je l’eus entièrement dégagé, je vis que c’était un crâne humain. Cette fois, il n’y avait pas de doute possible.

Je regagnai la rivière tant bien que mal, le cœur ému de pitié. De pitié pour cette créature qui avait vécu et était morte ici. Je n’éprouvais pas seulement de la compassion : la peur montait en moi.

Car ce crâne que je tenais entre mes mains était la preuve que cette planète n’était pas la patrie des Fleurs. Ce monde, elles l’avaient conquis ― ou, tout au moins, elles se l’étaient approprié. Peut-être à une époque très reculée. À quelle distance dans le temps se trouvait la planète natale des Fleurs ? Combien de Terres conquises s’égrenaient entre ce monde et celui où une race non humaine les avait fait accéder à l’intelligence, combien de Terres nues, privées de toute vie capable de rivaliser avec les Fleurs ? Et cette race grâce aux soins de laquelle elles avaient transcendé leur nature végétale, où se trouvait-elle aujourd’hui ?

J’enterrai délicatement le crâne que je recouvris de sable et de poussière. J’aurais aimé le ramener au camp afin de l’examiner plus attentivement mais il n’en était pas question car il ne fallait pas que Tupper soit mis au courant de ma découverte. Son esprit était un livre ouvert pour ses amies les Fleurs, ce qui, j’en étais convaincu, n’était pas le cas du mien : sinon, pourquoi auraient-elles pris contact avec moi par l’intermédiaire du téléphone ? Tant que Tupper ne saurait rien, les Fleurs ne sauraient rien non plus. Bien sûr, il était possible que je me trompe. Peut-être voyaient-elles ou possédaient-elles un autre sens équivalent à la vue. Mais j’en doutais. Jusqu’à preuve du contraire, il était raisonnable de les considérer comme des symbiotes mentaux dont le champ de conscience était limité à celui qu’elles partageaient avec d’autres formes de vies.

Je fis le tour du monticule et trouvai de nouveaux blocs de pierre. Il était manifeste que, jadis, un édifice s’était dressé sur ce site. Cet emplacement était-il celui d’une ville ? D’une simple bourgade ? En tout cas, des gens avaient habité en ce lieu.

Le soleil s’était couché et il n’y avait plus de diamants dans la rivière qui n’était plus qu’un ruban sombre s’étirant dans le crépuscule. Subitement, dans l’ombre, j’entrevis le ricanement blanc d’une autre tête de mort et je m’immobilisai, frissonnant.

Le rire de ce second crâne me disait que la race humaine affrontait un danger plus grand que tous ceux qu’elle avait jamais connus. Jusqu’à présent, personne n’avait jamais menacé la continuité de l’humanité sinon l’homme lui-même. Or cette menace ultime s’étalait maintenant sous mes yeux.

Chapitre 13

J’aperçus de loin la lueur vacillante du feu. Tupper avait fini sa sieste et il préparait le dîner.

— « Tu as été te promener ? » me demanda-t-il.

— « Juste un petit tour. Il n’y a pas grand-chose à voir. »

— « Les Fleurs, c’est tout. »

Il s’essuya le menton et compta ses doigts. Puis il les recompta pour être sûr de ne pas avoir fait d’erreur.

— « Tupper ? »

— « Qu’est-ce qu’il y a ? »

— « Est-ce partout pareil ? Sur toute l’étendue de cette Terre, je veux dire. Il n’y a que les Fleurs ? »

— « Des fois, les autres rappliquent. »

— « Les autres ? »

— « Ceux d’ailleurs. Mais ils ne restent pas. »

— « Qui sont-ils ? »

— « Des gens qui viennent ici pour s’amuser. »

— « S’amuser à quoi ? »

— « Je ne sais pas. Ils s’amusent, c’est tout. »

Sa voix était hargneuse et il était volontairement évasif.

— « En dehors de ces gens-là, il n’y a donc rien que les Fleurs ? »

— « Rien qu’elles. »

— « Mais tu n’as pas été partout. »

— « Elles me l’ont dit et elles ne m’auraient pas menti. Elles ne sont pas comme les types de Millville. Elles n’ont pas besoin de mentir. »

À l’aide de deux bâtons, il souleva la marmite de terre posée sur le foyer.

« C’est des tomates. J’espère que tu les aimes. »

Je fis signe que oui. Il s’accroupit devant le feu pour surveiller sa cuisine.

« Elles disent toujours la vérité, » enchaîna-t-il, revenant à ma question. « Elles ne peuvent pas dire autre chose que la vérité. C’est comme ça qu’elles sont. Elles sont faites de vérité. C’est parce que les gens ont peur qu’on leur fasse mal qu’ils mentent, et les Fleurs ne peuvent pas souffrir. »

Il me dévisagea, me mettant au défi de le démentir.

— « Je ne prétendais pas qu’elles mentaient, Tupper. Je n’ai jamais un seul instant mis leurs propos en doute. Mais quand tu dis qu’elles sont faites de vérité, c’est à la connaissance que tu penses, n’est-ce pas ? »

— « Probable. Elles savent beaucoup plus de choses que ceux de Millville. »

Je ne fis pas de commentaires. Millville était le cadre originel de Tupper. Quand il parlait de Millville, il entendait le monde des hommes.

À nouveau, il faisait la comptabilité de ses doigts, béat et euphorique dans cet univers où rien n’existait pour lui que béatitude et euphorie.

Je songeai alors au curieux pouvoir qui était le sien, à son aptitude à communiquer avec les Fleurs, à les connaître si bien et si intimement qu’il pouvait s’exprimer en leur lieu et place. Était-il possible que cet idiot de village, cet arriéré baveux, fût doué d’une perception sensorielle étrangère à l’homme normal ? Qu’il eût un don extraordinaire compensant ses lacunes ?

Après tout, l’homme était singulièrement limité dans ses capacités et il ne le savait pas, incapable qu’il était d’imaginer ce qui lui manquait. Pourquoi, par la vertu de quelque combinaison génétique, Tupper n’eût-il pas été doté de pouvoirs refusés aux autres humains et dont il ignorait qu’il était le seul à bénéficier ? Et pourquoi ces pouvoirs ne seraient-ils pas complémentaires de certains de ceux que détenaient les Fleurs ?

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