Robert Wilson - Les derniers jours du paradis

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Les derniers jours du paradis: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que l’Amérique se prépare à fêter les cent ans de l’Armistice de 1914, un siècle de paix mondiale, d’avancées sociales et de prospérité, Cassie n’arrive pas à dormir. Au milieu de la nuit, elle se lève et va regarder par la fenêtre. Elle remarque alors dans la rue un homme étrange qui l’observe longtemps, traverse la chaussée… et se fait écraser par un chauffard. L’état du cadavre confirme ses craintes : la victime n’est pas un homme mais un des simulacres de l’Hypercolonie, sans doute venu pour les tuer, son petit frère et elle. Encore traumatisée par l’assassinat de ses parents, victimes sept ans plus tôt des simulacres, Cassie n’a pas d’autre solution que de fuir. L’Hypercolonie est repartie en guerre contre tous ceux qui savent que la Terre de 2014 est un paradis truqué.

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Ils atteignirent la surface non loin de la structure florale au cœur de l’installation. Un pilier central soutenait une dizaine de pétales métalliques parfaitement polis : une tulipe de verre et d’acier vue à hauteur de fourmi. Des simulacres humains grouillaient au pied, Ethan crut distinguer aussi quelques créatures à six membres en train d’évoluer dans la dentelle métallique autour des pétales, marins dans le gréement d’un voilier de cauchemar.

Il frissonna dans l’air nocturne. La sim ouvrit un compartiment sous le siège, sortit deux coupe-vent en plastique, donna l’un à Ethan et enfila l’autre. Le froid ne gênait pas les sims : pourquoi s’embêtait-elle avec ça ? Sans doute, se dit Ethan, parce que frissonner était une perte d’énergie physique assez facile à éviter.

Elle conduisit la voiturette encore plus haut. Il allait apparemment se produire quelque chose auquel elle voulait qu’il assiste. Elle s’arrêta dans un endroit dégagé presque aussi haut que le talus d’enceinte, à proximité d’une tractopelle abandonnée et à moitié désossée dont le bras et la pelle restaient levés en un salut figé. Le lotus d’acier se dressait un peu plus loin, éclairé par en dessous, la lune se reflétant sur ses parties supérieures.

La sim jeta à Ethan ce que celui-ci supposa vouloir être un regard pénétrant. « La Correspondence Society est parvenue à une compréhension à peu près correcte de la relation entre l’hypercolonie et la société humaine. Mais vous ne vous êtes jamais vraiment demandé ce qui se passerait si cette relation prenait fin. »

Inexact. Au cours de ses sept années dans un trou perdu du Vermont, Ethan y avait beaucoup réfléchi. Bien entendu, les conséquences pourraient être désastreuses. À long terme, l’humanité se laisserait à nouveau aller à son penchant affiché pour les guerres meurtrières. À court terme, il y aurait une longue panne du réseau de communications, catastrophe qui affecterait les fonctions vitales de chacune des nations terrestres.

« La guerre est une possibilité, évidemment, dit-elle. Vous avez déduit que la colonie était intervenue dans le moindre conflit latent depuis la Grande Guerre. Déduction exacte. Il me faudrait repasser toute l’histoire en revue pour démontrer à quel point l’humanité aurait pu mal tourner au cours du dernier siècle. Encore maintenant, avec les Russes et les Japonais qui se disputent des ports pétroliers dans la mer d’Okhotsk. Aucun des deux camps ne peut prendre l’avantage dans ce conflit, justement parce que nous manipulons les communications électroniques alors même que les belligérants s’efforcent de les crypter. Nous faussons la balance, pourrait-on dire. Mais supposez que nous cessions d’intervenir. Les échanges sporadiques de tirs d’artillerie pourraient facilement dégénérer en guerre officielle. Qui menacerait les expéditions marchandes. Les nations voisines seraient entraînées dans les hostilités. Un des camps finirait par l’emporter. Mais à quel prix ? Des vies et des ressources sacrifiées, une méfiance mutuelle qui susciterait d’autres conflits encore plus sanglants. La violence est le grand attracteur de l’histoire de l’humanité, professeur Iverson. Une force presque aussi irrésistible que la gravité. Une autre possibilité est que la colonie renonce peu à peu à son influence, ce qui pourrait donner une chance à des institutions comme la Société des Nations d’éviter les conséquences les plus terribles. Mais si la colonie meurt ce soir, un bain de sang à grande échelle est inévitable, à la fois à court et à long terme. »

Possible. Probable. Qui pouvait le dire ? Ethan eut envie de lui répondre qu’elle perdait son temps.

Il fut distrait par une vibration qui semblait souterraine, un grondement sismique, un gémissement métallique aigu.

« Ce sont les génératrices qui montent en puissance. Vous allez assister au lancement d’un vaisseau de semence. Regardez : on voit le vaisseau au centre de l’antenne directionnelle. » Elle parlait d’une capsule en forme de gland posée au milieu des pétales. « Il est propulsé par un faisceau de lumière cohérente dirigé sur la partie réfléchissante située sous le vaisseau, ce qui crée un gaz surchauffé, un plasma. Pas besoin de fusée ou quoi que ce soit d’aussi grossier. Le faisceau ne peut soulever que des cargaisons relativement légères, mais la nôtre n’est pas énorme. C’est entre autres pour éviter qu’il soit diffusé par l’hygrométrie que nos lancements ont lieu dans l’Atacama, où l’atmosphère est ténue et aride. Vous aurez besoin de ça, professeur Iverson. »

Elle lui tendait une paire de lunettes protectrices aux verres noirs, comme un masque de soudeur. Juste avant de les chausser, il vit des dizaines de simulacres évacuer les environs de ce qu’elle avait appelé l’antenne directionnelle. Les lunettes commencèrent par le rendre aveugle, puis la fleur de verre et d’acier se mit à luire, les emplissant de teintes ambre cendré.

Le bruit lui parvint avec retard, mais il fut soudain et effroyable. Un tonnerre qui ne cessait pas. Le vaisseau sembla flotter pendant une fraction de seconde, puis jaillit vers le ciel sur une colonne de lumière furibonde.

Tout se termina très vite. Le vaisseau devint étincelle, braise, et disparut comme avalé par le ciel. Le faisceau s’éteignit.

Ethan ôta les lunettes. Un vent sec traversa la voiturette sans vitres. Il frissonna.

« Vous avez froid ? » demanda la sim.

Non, pas particulièrement. Mais le spectacle lui avait rappelé à qui il parlait : cette créature près de lui était un vernis humain sur quelque chose de très vieux, de formique, qui ne ressentait aucune émotion… Il ne put s’empêcher de regarder au loin le talus qui entourait les installations. Il n’en reverrait jamais l’autre côté. Il mourrait ici, enterré avec les peaux dont se débarrasseraient les monstres.

Ce n’était pas le froid. Seulement la fatigue.

« Nous allons redescendre, annonça le simulacre. Il fait plus chaud en bas. »

Elle reconduisit la voiturette dans le labyrinthe sous l’antenne directionnelle, dans les couloirs et pièces bien éclairés où l’activité ne cessait jamais, pour revenir à la cellule d’Ethan. Elle lui parla encore des conséquences de la destruction de la colonie, mais il l’entendit à peine. Il avait fait l’erreur de penser à Nerissa.

« Si plus aucune communication électronique n’est possible, les services d’urgence seront paralysés. Les populations urbaines vont paniquer. Les communications seront peut-être rétablies à l’aide de transmetteurs et de répéteurs au sol, mais sans doute pas avant des années. Pendant ce temps-là, il y aura beaucoup, beaucoup de morts inutiles. Et ce n’est pas à nous que vous pourrez les reprocher. Nous voulons continuer à œuvrer pour la paix dans le monde.

— Votre paix. » Comment Nerissa avait-elle appelé cela ? La pax formicae .

« La nôtre, la vôtre, y a-t-il vraiment une différence ?

— Oui.

— Même aux dépens de vies humaines ? »

Pendant sept ans, Ethan avait considéré que son mariage appartenait à un passé révolu. Les semaines précédentes, cruellement, lui avaient donné une raison de vivre. Désormais perdue, bien entendu. Gâchée.

« Et il y aurait des conséquences pour votre famille. »

Il abandonna tout semblant d’indifférence. « Qu’est-ce que vous voulez dire ? demanda-t-il en la regardant dans les yeux.

— On va vous donner le choix. Je vous demande de bien réfléchir à celui-ci. Faire le mauvais aurait des répercussions tragiques sur les gens que vous aimez.

— Vous me menacez ?

— Vous avez un jour opposé le pêcheur et l’araignée : tous deux nourrissent leur progéniture, mais contrairement à l’araignée, le pêcheur aime ses enfants. Je ne vous demande pas de compatir avec elle, mais de choisir le pêcheur. »

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