John Varley - Millénium

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Millénium: краткое содержание, описание и аннотация

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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Le mot le plus obscène qui soit dans n’importe quelle langue, c’est le mot prédestination.

Cette rencontre avait été ma seule et unique chance de trancher nettement le nœud gordien du paradoxe, juste à sa source, et cette chance, je l’avais gâchée. Est-ce que j’évoque ici la prédestination pour excuser mon échec ou suis-je effectivement manipulée comme une marionnette par un destin inexorable qui me guide au long des épreuves de quelque rituel cosmique ?

Il y a des jours où j’aurais préféré ne pas être née.

Là encore, il faut bien être d’abord né pour émettre ce genre de vœu. Et si je devais encore merdoyer aussi bien que la première fois, ce serait très exactement la situation à laquelle nous serions bientôt tous confrontés : jamais nés, n’ayant jamais vécu et n’ayant jamais eu l’occasion de goûter le succès ou l’échec. Si moche soit-elle, ma vie est à moi et je l’accepte sans réserve.

Je revins avec une détermination intacte. Nous n’avions jamais escompté de grands résultats de cette première expédition ; simplement, c’était l’approche la plus directe, celle qui eût pu totalement interrompre le paradoxe.

Désormais, il allait falloir envisager des approches plus subtiles. Désormais, il allait falloir entreprendre une guerre de positions. Notre objectif serait de confiner le paradoxe dans des limites tolérables pour l’univers – le confiner, l’encapsuler, réorienter doucement les événements vers leur cours prédéterminé et même si la ligne temporelle devait en vibrer comme une corde de guitare longue de huit milliards d’années, prier pour que son élasticité fondamentale prévale en fin de compte.

« C’est un peu comme de ré-enfourner des neutrons dans une masse critique d’uranium, dit Martin Coventry.

— Impeccable, dis-je. T’as une machine pour ça, non ? Alors, enfournons, enfournons.

— Je pense qu’il s’exprimait en termes du XXe siècle », observa Sherman.

C’est vrai. Sherman.

Je le fusillai du regard. Comme si je n’étais pas déjà servie. Maintenant, il fallait aussi que mon robot se mette à déconner.

Il m’attendait lorsque je repassai la Porte, souriant, l’air vaguement coupable. Deux mimiques difficiles à exprimer en l’absence de visage ; il s’en était donc affublé d’un pour l’occasion. Sa seule présence ici, c’était déjà pas mal. À ma connaissance, jamais il n’avait mis le pied hors de l’appartement depuis que je l’avais déballé de sa caisse. Mais alors le visage, c’était vraiment trop.

Nous étions à présent enfermés tous les trois dans une pièce jouxtant la salle des opérations, pour discuter du gâchis du premier voyage. Lawrence était présent également, par duplex, et je soupçonnais qu’un des membres du Conseil devait nous écouter via le G.O.

Tous les trois ! Ça prouve bien à quel point Sherman m’avait secouée. Auparavant, je ne l’aurais pas plus compté que je ne l’aurais fait d’une table ou d’une chaise.

« Je crois bien que Louise a raison », dit Lawrence. Je regardai son visage sur le vidécran. « On ferait mieux de ne pas s’inquiéter outre mesure. La chose à faire, c’est de passer à la phase suivante.

— J’ai bien peur qu’il n’y ait eu déjà trop de dégâts », dit Martin. Il avait l’air franchement terrorisé. Sa période homme d’action était apparemment terminée ; il était redevenu l’historien prudent – pis, un historien pragmatique, doté de cette terrifiante capacité à rédiger sa propre histoire.

« Quels dégâts ? » Il fallait que je sache. « D’accord. Je n’ai pas récupéré ce que j’étais retourné chercher. Déjà, avant mon départ, on n’avait pas estimé mes chances très élevées.

— Je suis tout à fait d’accord sur ce point », dit Sherman.

Je m’attendais que Martin ou Lawrence proteste devant le ridicule d’un godemiché animé émettant son opinion en pareille affaire, mais ni l’un ni l’autre ne cilla. Ils se tournèrent pour écouter Sherman – et je fis de même.

« Pour résumer ce qui s’est produit, poursuivit-il, Smith l’a vue, elle l’a regardé, et elle a détalé en courant. Est-ce bien exact, Louise ? Et ne montrez pas les dents comme ça ; ce n’est pas séduisant.

— Attends un peu que je sois rentré et que j’attrape un tournevis et un fer à souder.

— On verra bien. Pour l’heure, nous discutons de votre récent échec. Mon compte rendu de votre échec est-il exact ?

— Je m’en vais te lui décoller son joli minois du crâne, à cette espèce de…

— Tout ceci n’est pas pertinent à la question de votre…

— Et cesse d’employer ce terme !

— … échec. Asseyez-vous, Louise. Respirez régulièrement ; cette faiblesse va passer. »

J’obéis. Et ça passa.

Sherman se pencha vers moi et parla d’une voix, j’en suis certaine, inaudible pour les autres :

« J’ai entrepris certaines actions que j’ai jugées appropriées. Le nouveau visage en est une. L’induction de la catharsis en est une autre. Si tu es assez calme pour poursuivre et si tu me concèdes le droit d’assister à cette conférence, nous pourrons avancer, quitte à discuter de tes éventuels reproches, une fois que nous serons seuls. »

Je déglutis et opinai. Je ne me sentais pas de taille à parler.

« Donc il vous a vue et vous êtes partie en courant. Ça se ramène bien à cela ? »

J’opinai de nouveau.

« Alors, je ne pense pas que le dommage soit bien grand. Il est hors de question qu’il ait pu démasquer votre déguisement.

— C’est juste, dit Lawrence. Mettons-nous à sa place : il a aperçu une femme portant l’uniforme des United Airlines puis elle a détalé devant lui.

— Un comportement tout de même bizarre, observa Martin.

— Certes, mais elle peut le lui expliquer à leur prochaine rencontre. On peut imaginer un prétexte quelconque pour…

— Attendez une minute. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de prochaine rencontre ?

— C’était mon idée », intervint Sherman.

Je fis passer mon regard de l’un à l’autre, en prenant tout mon temps.

« Vous ne l’aviez pas suggéré pendant que j’étais là. Vous en avez donc discuté tous les trois en mon absence.

— C’est exact, dit Lawrence. Sherman est arrivé juste au moment où nous parvenait un nouvel élément d’information.

— Quelle nouvelle information ?

— Lawrence s’exprime mal, dit Sherman. Je suis arrivé et après moult difficultés pour me faire entendre, je suis parvenu à communiquer à l’équipe de contrôle que je savais ce qu’ils s’apprêtaient à découvrir. Peu après, ils le découvraient effectivement.

— Nous ne sommes pas encore sûrs de l’enchaînement des faits, remarqua Lawrence, sur la défensive.

— Moi, j’en suis sûr », dit Sherman.

Je l’interrompis : « Est-ce que quelqu’un voudrait bien me raconter ça clairement ? Du début à la fin, comme les choses ont coutume de se dérouler en temps normal. »

Ils s’entre-regardèrent tous les trois et, je le jure, c’étaient Martin et Lawrence qui avaient l’air indécis quand Sherman semblait inébranlable comme le roc.

« Autant le laisser raconter, concéda Lawrence.

— Très bien, dit Sherman. Trente secondes avant votre départ, je me trouvais à la poste où le Grand Ordinateur m’avait convoqué. Je lus le message qui m’y attendait à l’instant même où vous franchissiez la Porte. Obtempérant aux instructions du message, je me rendis ici. »

J’ignorais qu’un message attendait Sherman. J’ignorais qu’une capsule temporelle pût être adressée à un robot.

Il y avait une bonne raison pour cela. C’était un message inhabituel. Il spécifiait sur son enveloppe extérieure qu’aucun être humain ne devait connaître l’identité de son destinataire ou la date de son ouverture. Le G.O., comme je l’ai dit, suit ces instructions à la lettre. Techniquement, le Conseil des programmeurs avait donné ordre au G.O. de se conformer aux instructions inscrites sur les capsules temporelles, mais je me demande ce que le G.O. aurait fait si jamais le Conseil en avait décidé autrement.

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