John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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Je trouvai la table où l’on avait posé la cafetière, échangeai quelques plaisanteries avec la femme qui s’en occupait. Elle me parut parfaitement encline à me prendre pour ce que je semblais être. Je saisis un plateau, disposai dessus une douzaine de tasses en plastique, les remplis, ajoutai une poignée de ces sachets en papier contenant du sucre en poudre et de l’ersatz de crème et partis servir.

Ou du moins faire semblant de servir. Je découvris rapidement qu’une seule fille aurait pu sans mal effectuer le boulot que United confiait à trois. Ce n’était pas une surprise – depuis l’époque des cavernes, c’est devenu une règle générale qu’il faut toujours au moins trois personnes pour accomplir quoi que ce soit : une pour effectuer la tâche ; une pour superviser ; et une pour offrir de judicieux conseils. Je l’ai constaté lors de chasses au mammouth, quarante mille ans avant notre ère, et je l’ai constaté à bord de vaisseaux interstellaires. Si ce comportement universel avait changé, j’aurais eu quelques problèmes. Paraissez affairé, l’air de savoir ce que vous faites et jamais personne ne vous embêtera.

Je m’agitai donc beaucoup, l’air très efficace. Durant les vingt premières minutes, je servis une tasse de café et faillis me débarrasser d’un beignet, mais le type se ravisa au dernier moment. Pas de doute qu’après ce qu’il avait vu ce matin, il se demandait s’il remangerait jamais.

À la moindre occasion, je jetais un œil à mon bracelet-montre. C’était une Seiko à affichage numérique, ce coup-ci, et toujours pas plus authentique que les billets verts dans mon sac. Elle contenait un indicateur censé réagir aux fuites de rayonnement que nous avions détectées en provenance du paralyseur endommagé.

Des allées avaient été réservées entre les monceaux de décombres, certaines assez larges pour livrer passage à un camion ; c’était littéralement un flot continu de véhicules qui arrivait sans arrêt de Livermore et ce, tout le temps que je fus là, tandis que cinquante ou soixante manutentionnaires se consacraient exclusivement à les décharger. Deux ou trois hommes dirigeaient la répartition des débris qui s’organisait en quelques grandes catégories : cellule, moteurs, électronique, hydraulique, et ainsi de suite. Il y avait une zone pour les aménagements intérieurs, principalement des coques de sièges carbonisées.

Il y avait également quantité de cartons et de boîtes multicolores, généralement brûlés sur les coins. Je dus consulter mes mémoires cybernétiques pour savoir de quoi il s’agissait : les restes de colis de Noël. J’aperçus des vêtements neufs, la plupart encore dans leur emballage de plastique, et d’autres objets qui m’avaient tout l’air d’être des cadeaux. Il y en avait une pile qui ne pouvait être que des jouets d’enfants. Tous salement brûlés.

Il y avait un autre secteur, de loin le plus vaste, où l’on avait entassé une catégorie de débris qui étaient au mieux définis par un « ? ».

La zone semblait bien couvrir un demi-hectare et ma Seiko me disait que le paralyseur devait se trouver là-dedans.

Les débris étaient contenus dans de gros sacs-poubelles. Certains s’étaient renversés en répandant leur contenu et, dans la plupart des cas, j’aurais été bien en peine de reconnaître moi-même de quoi il s’agissait. Il était même possible qu’on y trouvât quelque fragment de passager.

À l’évidence, les équipes avaient ratissé le site en ramassant systématiquement tout ce qui ne semblait pas avoir sa place dans un honnête pré à vaches et quand ils ne savaient pas ce que c’était, ils le balançaient ici, à charge pour un autre de le trouver plus tard.

Je comptai une centaine de sacs et je n’avais pas traversé le quart du secteur.

J’essayai d’imaginer quelque raison possible pour justifier ma présence ici, à ouvrir les sacs, répandre leur contenu sur le sol en béton et fouiner dedans. Je n’en trouvai aucune. Encore maintenant, je n’en trouve pas. Si j’avais pu disposer de dix personnes et de cinq ou six heures pour effectuer mes recherches, j’aurais probablement trouvé. Ce dont je disposais, c’était de trente minutes, de moi, moi et moi seule, plus cent cinquante personnes autour pour jouer le public intéressé (« Alors, qu’est-ce qu’on cherche, mon chou ? Des souvenirs ? Des doigts avec un solitaire ? L’objet le plus important de tout l’univers ? »).

« Je me boirais bien un petit café. »

Café ? Oh ! d’accord ; j’étais ici pour servir le café, non ? Je me retournai, arborant un sourire soigneusement calculé et il était là devant moi.

Bill Smith. Le clou du spectacle.

Le temps, ça me connaît. Je ne devrais plus être choquée, depuis le temps, des tours qu’il peut jouer. Mais cet instant était fort semblable à cet autre, naguère, où la balle d’un pirate de l’air m’avait frappée à l’épaule : le temps se ralentit et cet instant devint une éternité.

Je me souviens de mon trac : j’étais une travailleuse, une active, jouant mon rôle pour la représentation la plus importante de toute ma carrière, et j’étais incapable de retrouver mon texte. J’étais un imposteur : tout le monde pouvait s’apercevoir instantanément de la supercherie ; il n’y avait pas d’échappatoire. Je n’étais qu’un monstre pitoyable caché derrière la mascarade d’une seconde peau, une monstruosité surgie d’un inimaginable futur. Et le sort du monde entier reposait sur ce seul homme, et sur ce que j’allais faire de lui – ou avec lui, et j’étais à présent censée lui parler, lui offrir une tasse de café, comme si c’était un banal mortel. En même temps, c’était très exactement ce qu’il était. Je connaissais Bill Smith : un divorce, un début d’ulcère, des problèmes de boisson, et tout le reste. J’avais lu sa biographie depuis son enfance dans l’Ohio, en passant par l’école de l’aéronavale, les transports de troupes, l’aviation commerciale, son emploi chez Boeing et son ascension progressive au Conseil sur la sécurité des transports, jusqu’à la retraite anticipée et l’accident de bateau dans lequel il trouverait la mort.

Et c’était ça le plus dur. Je savais comment cet homme allait mourir. Si je réussissais dans mon entreprise, si je pouvais ramener le cours des événements dans des limites acceptables pour le cours du temps, si je parvenais à les ramener sur la voie de la prédestination, cet homme poursuivrait son lent déclin. Il continuerait de se dévorer lui-même jusqu’à ce que sa mort lui soit une délivrance.

Pour la première fois, un de mes blaireaux se retrouvait avec un nom, une histoire. Et un sourire en coin, un peu las.

Je me détournai – je ne l’avais pas regardé plus d’une seconde – et commençai de m’éloigner.

« Eh ! Et mon café ! »

Je pressai le pas. En un rien de temps, je courais presque.

J’ai fait d’autres erreurs au cours de ma carrière avec la Porte. J’ai déjà d’autres ratages à mon actif. Mais depuis que j’étais parvenue en haut de l’échelle, les erreurs de chacun devenaient mes erreurs, en un sens. Je porterais à jamais le fardeau de la faute commise par Pinky, par exemple : elle signifiait que je ne l’avais pas entraînée assez bien.

Mais un sentiment de culpabilité particulier reste pour moi rattaché à ce jour, à ce premier voyage en arrière pour rectifier le paradoxe, parce que j’ignore encore pourquoi j’ai réagi ainsi.

Je suis sortie en courant du hangar et, toujours au pas de course, j’ai franchi les quatre cents mètres qui me séparaient du point où la Porte m’avait déposée. Et je restai planquée, là, sous cet horrible ciel, attendant que la Porte réapparaisse à l’heure dite pour la franchir.

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