John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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C. Gordon Petcher était le plus récent des cinq membres du National Transportation Safety Board – le Conseil national sur la sécurité des transports . À ce titre, il était naturellement un rien suspect. Ceux d’entre nous engagés pour leurs talents d’experts s’interrogent toujours sur la valeur des nouveaux membres du Conseil appelés à remplir un mandat de cinq ans. Chacun doit traverser une période d’essai au cours de laquelle on décide si l’on pourra lui faire confiance ou bien alors devoir le subir.

« Désolé de vous avoir fait attendre, Bill.

— Ce n’est rien, Gordy. » Il voulait qu’on l’appelle Gordy.

« J’étais en train de discuter avec Roger. Il vient de nous en arriver un sérieux en Californie. Vu l’heure tardive et l’ampleur de la catastrophe, on a décidé de ne pas attendre d’avoir des places sur les vols réguliers. Le Jetstar n’attend plus que l’équipe d’intervention soit réunie. J’espère qu’il sera en mesure de décoller dans moins d’une heure. Si vous…

— Quelle ampleur, Gordy ? Chicago ? Les Everglades ? San Diego ? »

On aurait presque cru qu’il s’excusait. C’est des choses qui arrivent. À force d’annoncer des nouvelles franchement mauvaises, on finit par avoir tendance à s’en sentir responsable.

« Ça pourrait bien être plus gros que les Canaries. »

Une partie de moi-même détestait ce type qui me parlait dans le style télégraphique des agences de presse pendant que le reste essayait de digérer l’annonce d’un accident plus gros que Ténériffe.

Le profane pourrait s’imaginer que nous évoquons des lieux géographiques lorsque nous mentionnons de la sorte Chicago, Paris, les Everglades et ainsi de suite. Pas du tout. Chicago, c’est un DC-10 qui perd un réacteur au décollage. Aucun survivant. Les Everglades : l’amerrissage en catastrophe d’un L-1011 dans les marais pendant que l’équipage essayait de réparer un projecteur avant. Quelques rescapés. San Diego : un bon gros PSA 727 qui était allé emplafonner un Cessna chez les Indiens – ces niveaux de basse altitude qui grouillent de Navajos, Cherokees et autres Piper Cubs . Quant aux Canaries…

En 1978, à l’aéroport de Ténériffe, Canaries, l’impensable s’était produit : un Boeing 747 avait entamé son décollage à pleine charge, réservoirs pleins, alors qu’un autre 747 occupait encore le devant de la piste, dissimulé par l’épais brouillard. Les deux appareils étaient entrés en collision et avaient brûlé au sol – deux vulgaires autobus bondés à l’heure de pointe et non plus deux superbes machines volantes, prodiges d’aérodynamique et de technologie.

C’était – ou ça avait été, jusqu’à ce coup de téléphone – la plus grande catastrophe de toute l’histoire de l’aviation.

« Où, en Californie, Gordy ?

— Oakland. À l’est d’Oakland, dans les collines.

— Quels appareils ?

— Un 747 de la Pan Am et un DC-10 de United.

— Collision en vol ?

— Oui. Et les deux appareils à pleine charge. Je n’ai pas encore de chiffres définitifs…

— Ne vous inquiétez pas pour ça. Je crois que j’ai tout ce qu’il me faut pour l’instant. Je vous retrouve à l’aéroport d’ici, mettons…

— Je prendrai un vol du matin à Dulles. M. Ryan m’a suggéré de rester ici quelques heures encore pour coordonner tout le côté relations publiques de l’affaire pendant que…

— Bien sûr, bien sûr. D’accord. On se revoit vers midi. »

J’étais dehors moins de sept minutes après avoir raccroché. Dans cet intervalle, j’avais eu le temps de me raser, de m’habiller, boucler ma valise, boire une tasse de café et manger des œufs brouillés accompagnés d’une saucisse. Je n’étais pas peu fier de constater que je n’étais encore jamais allé aussi vite – même avant le divorce.

Tout le secret réside dans la préparation, la judicieuse instauration d’habitudes dont on ne doit plus jamais varier. Planifier ses moindres faits et gestes, en faire le maximum à l’avance. Résultat : en cas d’alerte, vous êtes paré.

Ainsi, je pris ma douche dans la salle de bains du rez-de-chaussée et non dans celle attenante à la chambre parce que ça m’obligeait à traverser la cuisine où je pus au passage appuyer sur le bouton du four à micro-ondes (préprogrammé) et mettre en route la cafetière électrique – deux appareils régulièrement chargés la veille au soir, que je sois sobre ou saoul. À peine sorti de la douche, le rasoir électrique en main, je mangeai debout tout en me rasant puis remontai au premier jeter le rasoir dans la valise déjà garnie avec sous-vêtements, chemises, pantalons et trousse de toilette. C’est à ce moment-là seulement que je devais prendre mes premières décisions de la journée, en fonction de ma destination. J’ai déjà été expédié sans préavis dans le désert de Mojave ou sur l’Erebus dans l’Antarctique. Manifestement, on emporte dans chaque cas des vêtements différents. Le grand poncho jaune était déjà là ; toujours s’équiper pour la pluie sur le lieu d’une catastrophe aérienne. Dans les collines d’Oakland en plein mois de décembre, je ne prenais pas un gros risque.

Boucler et verrouiller la valise, ramasser la pile de papiers sur le bureau et les fourrer dans la petite mallette contenant tous les articles que je garde toujours sous la main en cas d’alerte : appareil photo, stock de pellicules, calepin, loupe, lampe torche et piles neuves, magnéto, cassettes, calculette, boussole. Puis retour au bas de l’escalier, se verser une seconde tasse de café et tout trimbaler au garage par la porte de communication (laissée ouverte la veille), appuyer au passage avec le coude sur le bouton du portail basculant, refermer la porte du pied, balancer valise et mallette dans le coffre (ouvert), sauter dans la voiture, reculer, appuyer sur le bouton de la télécommande du portail tout en surveillant du coin de l’œil qu’il se referme bien.

Mis à part le choix de quelques articles de lingerie, tout cela était automatique. Je n’eus pas à refaire fonctionner mes méninges avant d’avoir pénétré dans Connecticut Avenue, direction plein sud. La maison restait close en permanence. Parce que je la laissais comme ça. Dieu merci, je n’avais pas de chien. N’importe comment, Sam Horowitz, mon voisin, garderait l’œil sur les lieux dès qu’il aurait appris la catastrophe dans le Washington Post du lendemain.

L’un dans l’autre, j’avais l’impression de m’être assez bien adapté à la vie de célibataire.

J’habite en banlieue, à Kensington, Maryland. La maison est bien trop grande pour moi, depuis le divorce, et elle me ruine en chauffage, mais je suis apparemment incapable de la quitter. J’aurais pu emménager en ville, mais je déteste la vie en appartement.

J’empruntai le périphérique vers National. À cette heure de la nuit, Connecticut Avenue est pratiquement déserte, mais les feux vous ralentissent. Vous pourriez croire que le Responsable de l’Enquête d’une Équipe d’intervention du Conseil National sur la Sécurité des Transports Aériens dépêché vers le plus grand désastre de l’histoire de l’aviation disposerait d’un gyrophare rouge à poser sur le toit de sa voiture et pourrait brûler les feux de signalisation. C’est triste à dire mais la police de Washington aurait vu ça d’un fort mauvais œil.

La majeure partie de l’équipe vivait en Virginie et serait à l’aéroport avant moi, quel que soit mon itinéraire. Mais l’avion ne décollerait pas sans moi.

Je déteste l’aéroport National. C’est un véritable affront à toutes les règles du N.S.T.B. Il y a quelques années, lorsque tomba la nouvelle qu’un Air Florida avait percuté le pont de la 14eme Rue, deux ou trois parmi nous émirent l’espoir (mais sans pour autant le crier sur les toits) qu’on pourrait bien en fin de compte parvenir à le faire boucler. Les événements en décidèrent autrement, mais je garde toujours bon espoir.

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