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Francis Carsac: Ce monde est nôtre

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Francis Carsac Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux. L’auteur de nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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— Tu sais que mes expéditions m’amènent souvent en zone inconnue, ou, ce qui est pire en zone mislik. Il est armé autant qu’un ksill peut l’être. »

Le voyage dans l’Ahun, le non-espace, fut pour Akki une terrible épreuve. Il avait beau savoir que le ksill dévorait des années-lumière par seconde, rien ne pouvait le lui faire sentir. Il se souvenait d’Anne telle qu’il l’avait quittée quatre ans plus tôt, dans la bibliothèque de l’ Ulna, triste, mais décidée. Selon son vœu, il n’avait pas cherché à la revoir.

Puis, brusquement, le ksill émergea dans l’espace normal, à peu de distance d’un système solaire.

« Bérande est la quatrième planète, Hassil !

— Je le sais.

— Excuse-moi. Je suis rongé d’anxiété. As-tu essayé d’appeler les instructeurs ?

— Oui. Aucune réponse.

— Plus vite !

— Il nous faut décélérer, au contraire. »

Le hiss maniait le réglage du grand écran télescopique. La planète y apparut, énormément grossie, tournant lentement sur elle-même.

« Où se trouve la nouvelle ville, Akki ?

— Sur une baie de la grande île de Roan. Cette île est en forme de triangle. Tiens, la voici ! Augmente-le progressivement.

— Curieux. La ville semble en ruine. Que s’est-il passé ?

— Nous le saurons bientôt. Nous ne sommes plus qu’à dix mille kilomètres. »

Le ksill atterrit sur une place, toutes armes prêtes. Les maisons, construites trois ans plus tôt, n’étaient plus que décombres. Akki et Hassil sautèrent à terre, suivis d’une douzaine de hiss, fulgurateurs au poing. Rien ne bougeait, mais une épouvantable odeur enveloppait les ruines, une odeur de cadavre.

« La guerre !

— Un bombardement. Par explosifs chimiques. Pas trace de radioactivité. Qu’est-ce que cela veut dire ?

— D’après les instructeurs, le palais du gouvernement se trouvait sur cette hauteur. Il ne semble pas en rester grand-chose… »

Un appel d’un des hiss les fit accourir. Derrière un mur écroulé gisaient une vingtaine de corps humains, et un autre, différent. Élancé, bleu foncé, il possédait une tête conique avec trois yeux, deux longs membres supérieurs terminés par des mains à quatre longs doigts, deux jambes courtes et massives. Il tenait dans une main une arme étrange, et portait sur le tronc la trace d’une décharge de fulgurateur.

Les deux anciens coordinateurs se regardèrent. Une race guerrière capable de vol interstellaire, puisque les autres planètes du système n’étaient pas habitées. Le cas ne s’était plus rencontré depuis longtemps. Hassil lança un ordre :

« Alssion, au ksill ! Couvre-nous. Si nous sommes attaqués par des forces supérieures, laisse-nous, et file au poste de la Ligue le plus proche ! Il faut à tout prix que le Conseil des Mondes soit averti !

— Il existe un avant-poste terrien sur Helk, à deux années-lumière », ajouta Akki.

L’appareil s’envola et vint se placer au-dessus d’eux. Ils continuèrent leur patrouille dans la ville morte. Le palais du gouvernement était entièrement démoli. La destruction avait été systématique. Si les cadavres humains en décomposition abondaient, ils ne trouvèrent plus trace de ceux des envahisseurs.

« Nettoyage d’une planète avant colonisation ou simple malfaisance ?

— Si ta première hypothèse est juste, prenons garde, Akki. Ils sont peut-être déjà en route.

— Oh ! J’aimerais bien en rencontrer quelques-uns ! Ce monde sera vôtre à jamais, ai-je dit ! C’est moi qui ai suggéré Bérande ! Je suis responsable de toutes ces morts !

— Tu ne pouvais prévoir cela.

— Tiens, des traces de fulgurateur. Et une arme des autres. Grand Mislik, voilà Ethel Theon ! »

Le cadavre d’un des instructeurs tenait encore dans la main un fulgurateur. Il ne portait pas de blessures apparentes.

« Tué par une arme sans doute analogue à nos rayons abiotiques ! Où sont donc les autres ? »

Akki haussa les épaules.

« Là-dessous, je suppose. Avec Anne ! »

La recherche continua, macabre. Les inconnus avaient, semblait-il, fouillé méthodiquement la ville en ruine, achevant les blessés et tuant les survivants. Akki sentit monter en lui une colère froide, une haine implacable pour cette race d’assassins.

« Pires que les Théransi ! Il faut à tout prix écraser cette race, si elle ne se révèle pas amendable ! »

Le communicateur sonna à la ceinture du hiss.

« Quelque chose bouge près d’une construction en ruine, là-bas sur la colline.

— Atterrissez ! Nous venons ! »

Ils sautèrent dans le sas à peine la porte ouverte, se précipitèrent vers le poste de commande. Sur l’écran, des silhouettes agitaient un drapeau blanc. Akki augmenta le grossissement : trois hommes, deux femmes, quelques enfants… Déjà le ksill se posait.

— Oh ! Akki, Akki, vous êtes venu ! »

Bouleversé de bonheur, il tenait Anne dans ses bras, insoucieux des bribes de conversation qui lui parvenaient. Il fallut que Hassil lui tapât plusieurs fois sur le bras pour le faire sortir de son rêve.

« Il faut partir ! Ils peuvent revenir d’un instant à l’autre. Et il y a un prisonnier de leur race qui parlera, je te le jure ! »

Akki regarda autour de lui : Anne, Clotil, le vieux Roan, deux jeunes Bérandiens inconnus, cinq enfants.

« Que s’est-il passé ?

— Dans le ksill, Akki, le temps presse ! »

Déjà l’équipage hiss revenait, tirant sans ménagement un être bleu aux membres liés.

« Boucherand ?

— Mort, comme les autres. Nous sommes sans doute les seuls survivants de la Bérandie !

— Dans le ksill, Akki, par le Mislik ! Ou je te laisse ici ! »

Il se laissa entraîner. Plus tard, dans l’Ahun, Anne fit son récit, appuyée pour certains détails par Roan.

« Quand nous sommes partis de Nérat, après avoir fait sauter nos villes, nous étions désespérés. Mais rapidement nous nous habituâmes à notre nouveau monde, et je crois que nous y aurions été heureux si… Vos instructeurs avaient commencé à faire des merveilles, quand, il y a quinze jours, parrain annonça qu’il avait détecté, avec son télescope, une flotte d’astronefs qui approchaient. Nous ne nous inquiétâmes pas, attendant justement quelques navires venant de Helk, qui devaient apporter des machines. Mais je jugeai l’occasion bonne de visiter l’observatoire, et je partis avec mon fils, Akki Boucherand, âgé de deux ans, Clotil et ses deux enfants. Je trouvai parrain préoccupé. Il avait fait un voyage sur Ella l’an passé…

— Je sais, je l’y avais vu.

— Tu ne m’avais pas dit cela, parrain !

— À quoi bon ranimer les peines, Anne ?

— Soit. Il était donc allé sur Ella, et y avait vu des modèles variés d’astronefs en service dans la Ligue, mais aucun n’était biconique, comme ceux, énormes, qui approchaient. Je ne sais quel démon me prit de lui soutenir qu’il ne connaissait certainement pas tous les types, et nous perdîmes ainsi un temps précieux. Quand nous nous décidâmes enfin à prévenir vos instructeurs, les premières bombes pleuvaient déjà, et leur ksill fut immédiatement détruit.

« Puis vinrent quatre jours de cauchemar. L’observatoire fut bombardé le deuxième jour, mais nous étions dans les grottes sur lequel il est construit, et où parrain avait ses appareils de mesure. Le troisième jour, les envahisseurs débarquèrent, et commencèrent leur œuvre d’extermination. J’appris la mort de Hugues le soir même, par les deux jeunes gens qui sont là et qui arrivèrent avec trois enfants. Je ne l’aimais pas d’amour, Akki, mais il était le père de mon fils, et a toujours été pour moi un appui sûr et fidèle. Folle de douleur et de rage je sortis de la caverne à l’insu de parrain et me dirigeai vers la ville. En descendant le sentier, je vis, en dessous de moi, un des êtres maudits qui se dirigeait vers l’observatoire. J’avais un fulgurateur et j’aurais pu le tuer. Mais j’étais sûre que vous viendriez, et je voulais un prisonnier, afin que vous puissiez savoir quels étaient ces monstres, et leur origine. J’ai donc attendu, et, quand il a été juste en dessous de moi, je l’ai assommé d’un coup de pierre, désarmé et traîné jusqu’à notre cachette. Et nous avons attendu dans les grottes. Deux fois les envahisseurs ont fouillé les ruines, sans trouver l’entrée que nous avions dissimulée. Enfin, hier, ils sont partis. Et, tout à l’heure, Clotil qui guettait les ruines de la ville où son mari est mort a signalé votre astronef. Parrain a reconnu un ksill hiss, et nous avons fait des signaux.

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